de DarkSolo » 20/11/2025 17:19
A l’écoute de cette conférence, plusieurs choses m’interpellent personnellement.
Premièrement, le manque total de remise en question des financeurs publics. Il était évident que le discours allait être : nous ne sommes pas responsables, on respecte la loi, on a tiré la sonnette d’alarme en 2015. A donner autant de subventions, bien évidemment qu’ils avaient le pouvoir de faire plus, a minima commencer par exiger plus de transparence. D’un côté ils nous disent ne pas pouvoir s’immiscer dans la vie d’un acteur privé, de l’autre que les subventions ne peuvent être versées que sur service fait…Donc, les auteurs et autrices se plaignent depuis plus de 10 ans, tous les ans il y a des menaces des partenaires de ne pas venir, mais tous les ans les financeurs publics accordent les subventions… Si service fait se résume à « le festival s’est tenu et il y a eu du monde » forcément, de ce point de vue le service est rendu… Ils auraient pu dire "écoutez, voila 10 ans que ça dure, maintenant plus de subventions". L'association et 9eart+ se seraient peut être obstinés 1 année, mais pas 2 c'est certain. Le rapport de force est clairement en faveur des financeurs publics quand quaasi 50% de l'évènement est payé par les collectivités/état et que la mairie met à disposition certaines choses pour faciliter la tenue du festival.
Autre chose, à les écouter, l’impression qui se dégage est qu’ils voudraient complètement déposséder l’association historique de son bébé. Autant je suis très critique sur l’association du FIBD, autant je trouverais dommage de l’écarter complètement. C’est oublié que sans elle, le festival n’existerait pas. Lorsqu’ils parlaient du renouveau, auteurs/autrices, maisons d’éditions, financeurs, ADBDA, ont été citées mais l’association historique non. Il y a peut être un juste milieu entre le tous pourris et tous bienfaiteurs ? N'est pas la classe politique qui se plaint que la population française a trop souvent tendance à faire des généralités ? L’association doit changer de gouvernance et à eux de faire le choix de rejoindre l’ADBDA ou non. Car si demain l’association décide de tourner le dos et ne pas autoriser l’utilisation de la marque, que vont-ils bien pouvoir faire l’ADBDA ?
Quant à la lettre de Mme Groux, elle tout de même très lunaire. Ceci étant, s'il s'avère qu'elle fait effecetivement l'objet de menaces, il est important que tous les acteurs comdamnent ces agissements. On peut critiquer son travail, mais ça doit en rester là. Mis à part cela, il n'y a pas vraiment d'infos et je pense que ça s'explique par le fait que cette lettre était à destination des membres de l'association et n'était pas sensée être rendue publique.