
Bert74 a écrit:Ce qu'il va se passer :
- gestion des éditions 2026 et 2027 par une équipe sans perspective d'avenir
- reprise en main par les financeurs publics, on écarte le FIBD, et on prend bien le temps de choisir un autre acteur que 9e Art + pour 2028 et la suite
- impossibilité de revenir un jour pour Bondoux, même par la petite porte, tant il a cristallisé l'enlisement de la situation actuelle qui restera de toutes façons dans les mémoires.

tiburce oger 2 a écrit:Encore du blabla pour nous la faire à l'envers une fois le festival 2026 repêché. Ils veulent juste sauver les meubles et ne pas avoir à assumer une année blanche vis à vis de l'opinion publique. J'ai bien peur que, sans réel coup de semonce, on retombe très vite dans les travers qui ont fait monter aux créneaux la fronde actuelle.

almacope a écrit:tiburce oger 2 a écrit:Encore du blabla pour nous la faire à l'envers une fois le festival 2026 repêché. Ils veulent juste sauver les meubles et ne pas avoir à assumer une année blanche vis à vis de l'opinion publique. J'ai bien peur que, sans réel coup de semonce, on retombe très vite dans les travers qui ont fait monter aux créneaux la fronde actuelle.
Là pour le coup, je vous trouve dur ou de mauvaise foi.
Deux préfets, le conseil régional, le conseil départemental et la Ville d'Angoulême ont pris la mesure de l'affaire. Ils écartent Bondoux, Delphine Groux, et proposent de créer une association avec les financeurs et les professionnels de la BD.
Je ne vois pas ce qu'ils peuvent faire de plus. Il faut arrêter de voir le mal partout.


nexus4 a écrit:sans auteurs pas de festival, sans lecteurs pas de festival. Le reste c'est de la structure.

nexus4 a écrit:Reste l'évidence : sans auteurs pas de festival, sans lecteurs pas de festival. Le reste c'est de la structure.


Olaf Le Bou a écrit:almacope a écrit:tiburce oger 2 a écrit:Encore du blabla pour nous la faire à l'envers une fois le festival 2026 repêché. Ils veulent juste sauver les meubles et ne pas avoir à assumer une année blanche vis à vis de l'opinion publique. J'ai bien peur que, sans réel coup de semonce, on retombe très vite dans les travers qui ont fait monter aux créneaux la fronde actuelle.
Là pour le coup, je vous trouve dur ou de mauvaise foi.
Deux préfets, le conseil régional, le conseil départemental et la Ville d'Angoulême ont pris la mesure de l'affaire. Ils écartent Bondoux, Delphine Groux, et proposent de créer une association avec les financeurs et les professionnels de la BD.
Je ne vois pas ce qu'ils peuvent faire de plus. Il faut arrêter de voir le mal partout.
ce qu'ils pouvaient faire de plus, c'est prendre la mesure du problème avant ce point de non retour. Dès le printemps dernier il était évident que l'attelage Bondoux / Groux devait être écarté de l'organisation future sous peine de dysfonctionnements majeurs. Au lieu de cela, ils ont regardé ailleurs, et non seulement n'ont pas agit pour assurer la bonne tenue des éditions 26 / 27 en mettant 9è Art+ sous tutelle, mais ont laissé faire la pantalonnade de la semaine dernière avec la reconduction de Bondoux pour l'après 27. C'est plus de l'aveuglement à ce stade, c'est de l'incompétence caractérisée.


Thierry_2 a écrit:je me demande si le vent de révolte de cette année n'a d'ailleurs pas été en partie attisée par la perspective des municipales. Une catastrophe économique en janvier aura un effet tragique sur la majorité lors du scrutin, alors qui si cela avait eu lieu hors période électorale, cela aurait eu moins d'impact au niveau politique. Les auteurs savaient qu'ils auraient l'attention du politique. Bien joué

toque a écrit:nexus4 a écrit:sans auteurs pas de festival, sans lecteurs pas de festival. Le reste c'est de la structure.
Et ça marche pour tout.

Olivier_D a écrit:nexus4 a écrit:Reste l'évidence : sans auteurs pas de festival, sans lecteurs pas de festival. Le reste c'est de la structure.
Sans restaurateurs, sans hôtels, sans sanitaires, sans sécurité, sans employés, sans libraires, et surtout sans bénévoles (combien de festivals ne marchent qu'avec la passion et le dévouement de leurs bénévoles, on ne parle jamais assez d'eux) pas de festival non plus.
Je vois bien 500 auteurs et 50 000 lecteurs avec des tables et des tréteaux au beau milieu du Larzac, on verra bien qui a besoin de qui...![]()
![]()

nexus4 a écrit:C'est ce que je dis, c'est de la structure. Ca peut accueillir n'importe quoi, le salon de la broderie comme les JMJ. Mais pour la BD, il faut des auteurs de BD.

Olivier_D a écrit:nexus4 a écrit:Reste l'évidence : sans auteurs pas de festival, sans lecteurs pas de festival. Le reste c'est de la structure.
Sans restaurateurs, sans hôtels, sans sanitaires, sans sécurité, sans employés, sans libraires, et surtout sans bénévoles (combien de festivals ne marchent qu'avec la passion et le dévouement de leurs bénévoles, on ne parle jamais assez d'eux) pas de festival non plus.
Je vois bien 500 auteurs et 50 000 lecteurs avec des tables et des tréteaux au beau milieu du Larzac, on verra bien qui a besoin de qui...![]()
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Xavier Guilbert a écrit:nexus4 a écrit:C'est ce que je dis, c'est de la structure. Ca peut accueillir n'importe quoi, le salon de la broderie comme les JMJ. Mais pour la BD, il faut des auteurs de BD.
Il me semble que le Festival, même ces dernières années, était un peu plus que des tables pour des dédicaces.

Thierry_2 a écrit:[Ce qui a fait bouger les choses, ce sont les multiplications des annonces de boycott des éditeurs. (...)
Mais le retrait des éditeurs a provoqué uneprise de conscience.

nexus4 a écrit:C'est ce que je dis, c'est de la structure. Ca peut accueillir n'importe quoi, le salon de la broderie comme les JMJ. Mais pour la BD, il faut des auteurs de BD.

icecool a écrit:Pensez à mettre Girlcott plus que boycott : beaucoup de combats et revendications des autrices, affaire « Chloé on te croit », place des femmes dans les Grands Prix et expositions, etc. Tout ou presque en émane.

Darth a écrit:icecool a écrit:Pensez à mettre Girlcott plus que boycott : beaucoup de combats et revendications des autrices, affaire « Chloé on te croit », place des femmes dans les Grands Prix et expositions, etc. Tout ou presque en émane.
Il faut donc faire 3 festivals : M / F / X


Le Syndicat des Éditeurs Alternatifs
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Lundi 17 novembre 2025
Le S.E.A salue l’avancée majeure que constitue la réforme de gouvernance du festival d’Angoulême, actée par les pouvoirs publics dans leur communiqué de presse du 17 novembre.
Le S.E.A prendra toute sa part dans la nouvelle configuration de l’ADBDA qui pilotera le festival à l’avenir. Le S.E.A veillera à ce que la diversité de l’édition de bande dessinée soit bien représentée dans cette structure et soutiendra les demandes des artistes, qui devront jouer un rôle majeur dans cette réforme.
Par ailleurs, le S.E.A réclame une nouvelle fois la démission de la présidente de l’association du F.I.B.D, Delphine Groux, dont la responsabilité dans la crise actuelle est extrêment lourde.
Le S.E.A souhaite également rappeler son soutien aux artistes dans leurs revendications pour un festival plus respectueux et plus inclusif et demande à ce qu’elles soient prises en compte immédiatement par l’actuelle direction.
Si le S.E.A se satisfait pleinement de la reprise en main du Festival par les artistes, les maisons d’édition et les pouvoirs publics, il n’en demeure pas moins que tous les problèmes ne sont pas réglés. Les réponses apportées interviennent dans un calendrier très tardif, malgré nos alertes répétées des derniers mois. Les maisons d’édition membres du S.E.A décideront donc chacune de leur participation à l’édition 2026 du Festival.
Le Syndicat des Éditeurs Alternatifs

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