Dans le cas des médias spécialisés, si on parle de bd et pour ce que j'en connais, il y a en effet plus de chance de voir mis en avant un jeune auteur que chez les généralistes, mais même ici son chef d'oeuvre risque fort d'être plutot isolé sous la forme d'un petit encart, la ou le renommé raflera la couverture et la double page sans soucis pour sa dernière bouse.
C'est un systéme bien rodé qui veut que sur les 100 bouquins qu'il a à travailler dans l'année, l'attaché de presse plutôt que de diviser son emploi du temps au pro-rata, passera 1 mois à vendre celui du dernier mastodonte au détriment de tous les autres.
Et alors pour peu que vous n'ayez pas la fibre commerçante et que vous vouliez faire bande à part malgré tout votre talent, vous pouvez bien mourir martyr.
