(la suite)
Le mercredi, nous décidons de passer sur Pest et sa ville moderne. On y descend par la ligne 16 qui relie directement le Château à Pest par le pont Széchenyi. On y déambule un moment, y visitons la
basilique Saint Etienne (Szent Istvan) sans être transcender...
A 11h00, nous avons rdv pour visiter le
Parlement avec un groupe francophone. LA visite est courte et intéressante. Malheureusement elle ne nous montre que peu de choses : un hémicycle, le fumoir, l'entrée et la salle de la couronne de Hongrie. Malgré tout le rafraîchissement historique est enrichissant. On y apprend notamment que les vitraux du Parlement ont été conservé sous un tas de sable pendant toute la période soviétique, que les statues de nobles magyars (désolé, j'ai oublié le nom...
) ont été fondues pour fabriquer l'immense statue de Staline qui ornait le parvis pendant ces années noires.
Après la visite on mange un bout dans le quartier "très vegan, hipster, bobo etc"... On s'en fout, ça nous permet de bouffer autre chose que des gnocchis...
Et l'nevie me prend de visiter la
fondation Vasarély. Malheureusement pour nous, après avoir enfin trouver le moyen d'y parvenir (google map n'informe pas que la ligne de tram-RER-métro est enterrée et comme l'accès n'est y pas panneauté...), on y arrive pour trouver le musée fermé pour cause de gras weekend du 1er mai (fermé le 2, donc). Je suis un peu dégoûté quand même.
De dépit, on s'oriente plus tôt que prévu jusqu'aux
Bains Luckas. Il y a plusieurs piscines extérieures dont une plutôt affectée à la nage. Je m'y dépense une demi-heure pour un moment très agréable.
Après le Bains, comme on a encore du temps, nous retournons sur Pest pour visiter le musée de la photographie,
Mai Mano House . Situé dans un bel immeuble art-déco, le musée n'est pas très grand et consacré à l'expo temporaire. On y découvre les images d'Attila Bartis dont le travail m'était inconnu. J'apprends qu'il est aussi romancier et ma musette se charge de deux romans pour le retour.
L'endroit est vraiment agréable avec cette rue bordée par les théâtres et les cafés. J'y oublie un peu ma déception Vasarély.
Jeudi, dernier jour et journée consacrée à la terreur.
Visite du
musée de la Terreur et de la grande synagogue. Un détour par un café français et le musée Capa.
Difficile de faire sans visiter le musée de la Terreur. Prévoir un audioguide parce qu'il est entiérement dirigé vers les Hongrois. Situé à l'emplacement précis où la police politique hongroise s'est chargée pendant des années de torturer, exiler, condamner, humilier, un membre d'une famille sur trois vivant à Budapest dans les années soviétiques. Le musée informe d'ailleurs que les mêmes connards y officiaient sous Hitler, reconduits gaillardement par le libérateur russe.
La grande synagogue est également un incontournable. Nous avions le choix entre elle et le musée des arts décoratifs car le temps nous manquait. Là aussi la visite est très bien orchestrée avec des guides bénévoles qui passent 40 min à tout vous apprendre. C'est passionnant et un complément essentielle à notre visite de la matinée.
J'ai oublié de parler de notre étape "shopping" de la matinée. Le Grand Marché est une halle immense avec tout ce qui faut : bouffe, fringues et cochonneries.
Je reviendrai pour faire une petite synthèse de mes impressions.