À mon tour !
À tout seigneur, tout honneur. On trouve ici l’essence même de la série, avec une ambiance très sombre et un côté « faits divers » qui me ravit. Et puis le dessin de Sokal, quoi !
Et vu que ça peut se lire indépendamment de la série, si si, c’est un one-shot
Bézian à son sommet, à mon avis. Dessin épuré et couleurs très tranchées. J’ai vraiment été happé par l’univers graphique, avant même de m’intéresser au récit.
Le choc en voyant la couverture. « Ah bon, ça peut être ça aussi, la BD ! ». Coup de coeur instantané pour cet album fou. De Crécy forever.
Projet assez atypique de Peeters. J’ai adoré l’étrangeté qui en émane. Il parvient à rendre tout ça crédible alors que c’était pas gagné d’avance. Des personnages super attachants, aussi.
Petit opuscule dont je crains qu’il soit passé inaperçu. L’histoire d’un petit garçon qui vit dans les pas de son frère décédé accidentellement. Très beau travail de mise en page ! Un côté minimaliste qui me comble.
J’ai eu l’occasion de voir des planches originales dans une librairie où j’ai mes habitudes. Le dessin est d’une précision assez folle tout en restant lisible. Et l’aspect statique n’est pas gênant, au contraire. Histoire assez glauque, il faut bien le dire, mais qui prend aux tripes.
Plongée dans une ville de Paris où s’invite la piraterie. Décalé mais admirable. On retrouve l’inventivité de David B. Et les ambiances feutrées que Guibert parvient à instaurer. Très beaux textes aussi, tout en sobriété.
Ma découverte du dessin de René Hausman, à une époque où Yann savait encore faire des scénarios
J’aurais pu mettre « Les trois cheveux blancs « ou « Laïyna », mais j’ai un faible pour ce conte noir et cruel, avec quelques illustrations en pleine page qui évoquent un peu la peinture médiévale.
C’est un album qui ne raconte pas grand-chose, mais ce n’est pas l’important. C’est par ce biais-là que j’ai découvert le travail de Baudoin et j’ai été séduit par son dessin et ses couleurs, par la personnalité - esquissée mais néanmoins claire - du personnage féminin. Je prends plaisir, de temps à autre, à feuilleter l’album pour me replonger dans son atmosphère.
Un des tout premiers achats quand je me suis remis à la BD. J’ai été séduit par le travail de Boiscommun, avec ce fantastique qui vient s’immiscer furtivement dans le réel, par petites touches. Le conte qu’il illustre lui va à merveille.
Le duo incontournable Tardi/Manchette. Nihiliste à souhait. Et fameux panier de crabes.
À force d’hésiter entre « La belette » et « Eva », j’ai mis cet album probablement moins connu mais que j’avais découvert en lecture imposée pour un cours de français. On avait analysé aussi bien le fond que la forme, avec notamment des explications sur des techniques de cadrage. Il faut dire que c’est un album qui s’y prête très bien.
Et puis la toute dernière page est très bien !