carbonnieux a écrit:Les maisons de vente sont censées reverser les 4% à un organisme officiel qui se charge ensuite de les répartir chez qui de droit.
Si seulement c'était le cas pour toutes les maisons de vente aux enchères.
La SABAM (équivalent belge de la SACEM) ne devrait alors pas
traîner l'une d'entre elles en justice, tellement elle fit la sourde oreille. La maison de vente aux enchères ne se retrouverait pas, un jour de septembre 2018, sur les bancs du
tribunal de l'entreprise francophone de Bruxelles. Pour se voir enfin, par voie de justice,
forcée de payer ses dettes envers les artistes qui la nourrissent.Bien sûr, cette maison de ventes aux enchères n'oserait jamais demander un échelonnement de paiement, qui retarderait encore la perception de ces droits de suite par les artistes.
Et c'est une évidence, elle a malencontreusement oublié de publier, dans les catalogues de ventes qui ont suivi,
une lettre d'excuses envers les artistes qu'elle a consciencieusement spoliés.
La professionnalisation est effectivement en marche.
On est passé dans la "Champions League" de l'enfumage.