wamuu a écrit:Aigle solitaire a bien parlé !
Hugh !
papyjulio a écrit:C'est bien ça, il ne faut pas voir le temps comme une droite mais bien comme une boucle que l'on ne peut briser.
Si l'on revient dans le passé pour tuer son père avant qu'il ne nous conçoive alors on ne peut pas naître et donc le tuer... etc.
La seule solution est que l'on ne puisse pas l'empêcher de nous concevoir (ou alors qu'il existe des univers parallèles créés à chaque choix).
egoes a écrit:En fait c'est à mon avis bien plus simple que cela : tu ne peux par définition pas arriver à tuer ton père... puisque tu es en face de lui.
Pour Bajram, le temps n'est clairement et justement pas une boucle, puisque si "tu" reviens en arrière, le temps, lui, ne le fait pas et que le futur est déjà et toujours la résultante du passé, même quand quelqu'un retourne dans celui-ci (dit comme ça, ça fait très "porte ouverte enfoncée, mais tu vois le propos ).
En fait la vision du temps dans cette série est assez clairement définie à la fin du tome 3. Une fois qu'on a accepté ce postulat, tout roule : "Le temps est la conséquence de tous les voyages passés, présents et à venir". Le temps serait donc plus ici une droite où les humains peuvent sauter d'un point à un autre même si ces deux points ne sont pas contigus (d'où le saut justement), en gros comme des puces qui sauteraient sur une corde raide, si on veut filer la métaphore.