Ulysse & Cyrano - Dorison, Cristau, Servain

[Edward Newgate]

Message précédent :
Le prix est débile mais l'objet est magnifique ; la couverture toilée explique les 34 euros.

[nineinchrem]

c'est vrai qu'une fois en main c'est dur de résister...

[Brian Addav]

Drapeau...

[bone]

Le prix est débile mais l'objet est magnifique ; la couverture toilée explique les 34 euros.

Ce débat a déjà eu lieu à la sortie de '1629, ou l'effrayante histoire des naufragés du Jakarta'

Le Servain fait 176 pages

[Edward Newgate]

J'ai acheté les deux et je ne regrette pas. Ça n'empêche pas que le prix est excessif.

[nineinchrem]

J'ai acheté les deux et je ne regrette pas. Ça n'empêche pas que le prix est excessif.

C'est pas faux, d'autant que le 1629 a une couverture plus complexe avec dorures et tout.
Par contre le format de Ulysse fait honneur au dessin et je suis en train de me régaler (haha) à sa lecture.

(mais la fin du mois arrive tôt)
Il faudrait une double sortie avec un autre format souple et plus petit comme les Corto HS pour avoir plus de lecteurs ?

[kilfou]

Un très grand album, gros coup de coeur

[BDCOLLECTORS]

Je me suis régalé à la lecture, un excellent album !

[Olivier_D]

C'est effectivement un très bel album. Je suis un grand fan de Servain, j'aime son dessin, je ne saurais pas dire exactement pourquoi, j'ai un vrai plaisir à suivre ses personnages, ses décors sont superbes, ses couleurs et ses ambiances sont particulièrement réussies dans cet album.
Toute la première moitié de l'histoire est vraiment très agréable, le rythme est excellent, les personnages savoureux, bien amenés, franchement on s'immerge avec bonheur. C'est une très grande réussite. C'est le genre d'albums qu'on lit le sourire aux lèvres et il vaut mieux ne pas être à jeun pour en profiter.
Je trouve, pour ma part, et j'en suis un peu désolé, la fin plus laborieuse, les personnages, notamment la famille, pourraient être moins manichéens surtout sur 176 pages, la morale épicurienne "le plaisir c'est la vérité" assez limitée finalement, voire discutable, la fin m'a semblé longue pour tout dire, sans doute parce que des situations se répètent et qu'on attend avec impatience la "mue" du personnage principal. Mais ce sont des réserves limitées, ça reste un très bel album qui fait honneur à une bibliothèque.

En tout cas Servain a réalisé là quelques unes de ses plus belles pages. Lui qui, en quelques traits, nous emmenait dans un bayou lugubre avec Holly Ann, nous promène dans cette Bourgogne magnifique avec beaucoup de talent. Les maisons, la nature, les jardins, les scènes d'intérieur, les scènes de repas en extérieur, tout cela est fait avec une économie de moyens mais un grand sens de l'évocation.

J'ai lu dans des interviews que Servain avait souvent, par le passé, douté de son dessin. Là, c'est assez magistral. Bravo !

[rvrdelc]

il est 9h25, j'en suis à la page 75 et j'ai faim...

[Pierre-Paul]

Je joins la cohorte de ceux qui considèrent que c’est un grand album ! Petit coup de cœur même !
Chez Dorison, (presque) tout est bon, c’est pareil pour Servain mais cela ne rime pas

[nexus4]

Pour Servain tout est bien.

[Maelstorm]

Délicieux album qui en effet éveille souvent l’appétit

Petite constatation amusante: à la fin de l’album dans les biblios des auteurs, pas de mention du Troisième Testament pour Dorison chez Glenat (alors que tout le reste de sa biblio y est bien).

[Genug]

Petite constatation amusante: à la fin de l’album dans les biblios des auteurs, pas de mention du Troisième Testament pour Dorison chez Glenat (alors que tout le reste de sa biblio y est bien).

Une idée de la raison...?

[Maelstorm]

Aucune. Peut être sa seule série qui ne nécessite plus de visibilité ni de promotion.

[Muhyidin]

J'allais commandé... et j'ai vu le prix. Ça devient vraiment un luxe là.

[Maelstorm]

J'allais commandé... et j'ai vu le prix. Ça devient vraiment un luxe là.

176 pages à 35€, soit 0,198€/page. A titre de comparaison, le dernier Spirou à 13€ pour 64p, ça fait 0,203€/page. Et la couverture de Ulysse et Cyrano n’a vraiment rien à voir avec un Spirou.

Attention aux évaluations faciles.

[Brian Addav]

Lu, d'une traite, emporté par le trait de Servain. Vraiment un beau récit niveau graphique.

Sur l'histoire elle-même, y'a un côté "formaté pour le cinéma" qui m'a un tout tout petit gêné mine de rien. Mais Servain, c'est vraiment bien

[Olivier_D]

Je crois qu'on est victimes du fait qu'il y a eu plusieurs films autour du monde de la cuisine ces dernières années, avec assez souvent une histoire de transmission, d'apprentissage pas seulement technique mais aussi de valeurs de vie. Le côté "concours de ..." est aussi assez souvent traité sous forme cinématographique. Le dernier que j'ai vu dans ce style c'est La passion de Dodin Bouffant, qui a dû être développé en même temps que l'album, il n'y a donc pas d'influence entre les deux, et pourtant il y a des ambiances très semblables.
Ce qui est remarquable, c'est que, comme l'explique assez bien Servain dans le dernier Casemate, la description de la nourriture passe assez difficilement en dessin, c'est plus un truc de photo, de son , de lumières. Et là, ça passe super, ce qui est une belle performance.

L'album diffuse une atmosphère de douceur de vivre, malgré les tourments des personnages. Un album optimiste finalement, ça fait plaisir.

[Cooltrane]

Lu, d'une traite, emporté par le trait de Servain. Vraiment un beau récit niveau graphique.

Sur l'histoire elle-même, y'a un côté "formaté pour le cinéma" qui m'a un tout tout petit gêné mine de rien. Mais Servain, c'est vraiment bien

en effet, on sent que c'est écrit (compétition & bouffe) pour passer dans les salles obscures de Gaumont et que cela rend un peu ce scénar bidon (àmha). Le choix "cornélien" (industrie & oseille contre amour... & amour), on le devine presque dès le départ et on connait la réponse quasi tout de suite. Et puis, l'indigestion des plats rempli un bon tiers de l'histoire, et graphiquement fort c'est pas appétissant. Sinon, je ne sais pas si ce genre de nationalisation forcée/voulue a existé et que ce fut un cas +/- véridique.

De l'ultra-déjà-vu et même la course effrénée à travers Paris (ou la province) pour arriver à l'heure y est. Bref, c'est limite puant

Reste la partie graphique: super (double) couve, mais je crains que le gaufrage n'accroche la poussière (idem pour 1629). Je n'ai jamais trouvé le dessin de Servain très accrocheur, mais c'est un de ses meilleurs albums à ce niveau .

[nineinchrem]

Dur, Cooltrane...

Pour une BD feelgood faut pas se prendre autant la tête...
Je me suis laissé porté par l'histoire et maintenant je vais tout plaquer pour devenir cuisinier.
C'est pourtant simple

Et le dessin est juste magnifique.