Ric Hocheur a écrit:En revanche j'aimerais bien discuter de la fin et de la dernière case, sur ce que l'on doit comprendre. En balises anti spoilers bien sûr. Est-ce que le cahier graphique est sensé nous donner des indications également ?
Aigle Solitaire a écrit:J'avais conclu l'inverse, car il n'y avait pas vraiment d'éléments plaidant pour l'autre hypothèse.
Ric Hocheur a écrit:Sergent Garcia a écrit:Aigle Solitaire a écrit:J'avais conclu l'inverse, car il n'y avait pas vraiment d'éléments plaidant pour l'autre hypothèse.
Même avis.[Révéler] Spoiler:D'autant qu'à l'avant dernière case on a le texte "une ultime pensée traversa son esprit".[Révéler] Spoiler:Je suis entre deux chaises.
Suspectum est amnésique pendant 95% de l'album et s'en sort comme un chef alors qu'il est plus vulnérable que jamais. Dès qu'il reçoit ce coup sur la tête et retrouve la mémoire, c'est finalement là qu'il est fait comme un poisson. Est-ce une leçon ?
Ou alors la leçon est beaucoup plus simple : la pègre l'emporte toujours ? Même sur le plus surentraîné des tireurs d'élite ?
Après la morale est peut-être ailleurs. Suspectum, lui qui est si préparé dans son métier, n'est pas capable d'intervenir proprement quand un couple se dispute sur un port désert. Un événement qui finalement l'amène à être enchainé au fond de l'eau, alors qu'il a rempli des contrats d'envergure tout au long de sa vie, beaucoup plus difficiles à régler qu'un différent conjugal.
Ric Hocheur a écrit:Sergent Garcia a écrit:Aigle Solitaire a écrit:J'avais conclu l'inverse, car il n'y avait pas vraiment d'éléments plaidant pour l'autre hypothèse.
Même avis.[Révéler] Spoiler:D'autant qu'à l'avant dernière case on a le texte "une ultime pensée traversa son esprit".[Révéler] Spoiler:Je suis entre deux chaises.
Suspectum est amnésique pendant 95% de l'album et s'en sort comme un chef alors qu'il est plus vulnérable que jamais. Dès qu'il reçoit ce coup sur la tête et retrouve la mémoire, c'est finalement là qu'il est fait comme un poisson. Est-ce une leçon ?
Ou alors la leçon est beaucoup plus simple : la pègre l'emporte toujours ? Même sur le plus surentraîné des tireurs d'élite ?
Après la morale est peut-être ailleurs. Suspectum, lui qui est si préparé dans son métier, n'est pas capable d'intervenir proprement quand un couple se dispute sur un port désert. Un événement qui finalement l'amène à être enchainé au fond de l'eau, alors qu'il a rempli des contrats d'envergure tout au long de sa vie, beaucoup plus difficiles à régler qu'un différent conjugal.
ulys a écrit:A suivre en effet !
Pourquoi être partie du Long Bec ?
ulys a écrit:A suivre en effet !
Pourquoi être partie du Long Bec ?
Il ne fait pas toujours bon être sous le feu des projecteurs...
Mai 1958 à Los Angeles, dans les studios Disney à Burbank. Sous les projecteurs, la chaleur est accablante. Jimmy White, éternel second rôle, joue dans une série pour gosses, un truc un peu naïf qui raconte l’histoire d’un type masqué qui se fait appeler « Zorro ». C’est Brenda, son agent, qui lui a dégoté ce boulot. Jimmy fait un peu de tout. Le cascadeur, la doublure et les rôles de petites frappes qui se font immanquablement embrocher par le renard masqué, ce poseur prétentieux de Guy Williams. Jimmy a aussi des dettes. Cinq mille dollars qu’il doit à Giuseppe Battaglia, l’un des pires usuriers du quartier de Fairfax. Pour Jimmy, l’existence serait merdique s’il n’y avait pas Sally Davis, cette figurante dont il est tombé follement amoureux sur un plateau. Seulement, depuis que Buddy Drummond, producteur de la Fox aussi puissant que lubrique, a fait miroiter à la belle un premier rôle dans un western, Jimmy commence à avoir des doutes sur leur liaison. Dos au mur, il est sur le point de commettre l’irréparable…
Roger Seiter et Pascal Regnauld (l’actuel dessinateur de Canardo) nous emmènent dans les dessous un peu minables de l’âge d’or d’Hollywood à travers un polar ciselé et sans filtre, peuplé par une galerie de personnages tous droits issus d’un roman de James Ellroy.
le_korrigan a écrit:Dans cet entretien, Roger Seiter revient sur la genèse de ce récit et lève un pan du voile sur la nouvelle et prestigieuse édition de cet album qui était jusqu'alors introuvable...
Entretien accordé par Roger Seiter aux SdI
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