Pouffy a écrit:...Mais bon 450 pages sur le nihilisme des punks... bof...
Pouffy a écrit:Mais bon 450 pages sur le nihilisme des punks... bof...
edgarmint a écrit:La vulnérabilité de l'âge intermédiaire entre adolescence et adulte (tous les possibles et toutes les potentielles claques qui vont avec), cette envie de se confronter au monde, de fonctionner selon ses propres convictions et ... la réalité qui rattrape ou pas.
edgarmint a écrit:Il est certain que le fait qu'elle ait poussé le bouchon très, très loin, repousse le schéma classique dans ses retranchements (cela peut effectivement agacer). Alors, ça dure dans le temps (de lecture), certes, mais on peut considérer que cette lente évolution est importante car elle éclaire sur le processus (cercle vicieux) qui se met en marche (désir de liberté absolue - même en vivant de peu, il faut un minimum - ce minimum à un prix - on arrive dans le mur - on se prend le mur - on est dans le déni - on occulte - et on repart de plus belle - envie de liberté...). Cette façon de croire en ses certitudes malgré les claques, ce sentiment d'invulnérabilité qui rend aveugle, et en parallèle, les failles qui se créent. C'est là le bouquin que j'ai lu. Le lieu, on s'en fout, le punk, mouais, il fait partie de décors, on va dire que c'est un mode de vie. C'est dans l'évolution d'Ulli que réside l'essence de ce bouquin ! J'ai aimé la neutralité qu'elle porte sur cette période, elle laisse le lecteur juge - peu importe.
Le prix Artémisia, pourquoi ?
Parce que la création BD au féminin nous semble peu connue et reconnue, peu valorisée et éclairée, quelques arbres surexposés cachant la forêt des talents laissés dans l'ombre ou à l'abandon.
Parce qu’un regard féminin sur la production BD nous paraît essentiel.
Parce que se donner le pouvoir de reconnaître et non pas seulement de produire est un enjeu et un symbole des plus importants pour les femmes qui participent à cette aventure.
Parce que la BD destinée à tous et largement diffusée, reste un média dominé par l’imaginaire masculin, qui véhicule des stéréotypes écrasants.
Parce que les jurys, notamment pour les présélections (cf. Angoulême), sont généralement composés des seuls représentants du sexe dit fort.
Parce qu’il n’y a pas de raison pour que seuls la littérature avec son prix Fémina, et le cinéma avec son festival de Créteil, aient droit à des espaces de légitimation et de reconnaissance au féminin.
C’est pour toutes ces raisons (et quelques déraisons) que nous avons créé un prix qui distinguera un album scénarisé et/ou dessiné par une ou plusieurs femmes. Il sera décerné chaque année le 9 janvier.
Pourquoi Artémisia ? Le personnage et le destin de la grande artiste italienne du XVIIe siècle, Artémisia Gentileschi, symbolisent à eux seuls ceux de la femme artiste (plasticienne) dans nos sociétés patriarcales, par-delà les temps et les régimes. Il nous a semblé utile et juste de rattacher ce prix qui honore l'image narrative féminine, à l’histoire plus large, plus riche et plus explorée de la création graphique au féminin. Ceci afin de ne pas risquer de nous retrouver enfermées nous-mêmes dans nos propres phylactères.
edgarmint a écrit:Il n'y a pas d'idéal punk dans ce bouquin, et sans doute ailleurs. Il faudrait d'abord définir le terme [...]
silversurfer a écrit:...
Et aussi, je ne sais pas si c'est l'endroit pour le signaler, mais : la chronique dit au qu'Ulli est une "jeune allemande résidant en Autriche" : elle est clairement autrichienne, c'est mentionné à plusieurs reprises.
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