C'est le tour de cette génération désormais octogénaire, alors qu'ils ont si longtemps personnifiés la modernité du dessin !
Restent leurs oeuvres, ce qui n'est pas rien.
Perso, l'underground n'est pas vraiment ma tasse de thé, à l'exception majeure du grand Robert Crumb, qui a pour lui une lisibilité exceptionnelle (ce qui n'est pas le cas de son copain S.Clay Wilson, paix à son âme)
Ce sont davantage leurs pères spirituels (la bande à Harvey Kurtzman, Elder, Davis, Wood, etc...) vers lesquels va mon goût.
Mais je ne méconnais pas l'importance historique de Clay Wilson, Bode, Shelton, Lynch, Williamson et les autres.
Quelle richesse que l'histoire de la bande dessinée américaine d'après-guerre !