Genug a écrit:Brian Addav a écrit:D'ailleurs, si j'avais fait un top "qualité graphique etc..." je l'aurais mis en tête.
Mais j'ai donné mon top "ressentis et souvenirs personnels"
C'est bien pourquoi j'ai sélectionné
La nuit des rapaces, parce que, même si ça n'est sans doute pas le meilleur, le souvenir du choc est juste inoubliable.
Ah oui, quelle époque, que de souvenirs pour les vieux schnocks dans mon genre !
Hermann, dans le temps, il avait la capacité de produire chaque année, au bas mot, l'équivalent de trois albums de 44 planches, sans avoir à bâcler. Ça se limitait souvent à deux albums au Lombard, mais sa production annuelle allait bien au-delà de 88 planches.
J'achetais beaucoup de magazines BD [*] en 1979-80, des hebdos comme des mensuels. Les supports étaient encore nombreux.
A tel point que j'ai regretté de trouver quasi simultanément dans
Métal Hurlant l'épisode inédit
Nez Cassé de Blueberry (à raison de quinze à seize planches mensuelles), dont j'avais commencé la lecture par fractions de trois à cinq planches dans le tout jeune hebdomadaire
Super As (qui proposait un résumé inédit des épisodes précédents, compte tenu de la longue interruption de la série).
Et quant à Jérémiah,
La nuit des rapaces n'avait pas fini de paraître dans Métal que
Du sable plein les dents (totalement inédit, heureusement) démarrait dans
Super As. Du chevauchement... à la réflexion, ça convenait parfaitement au genre western, qu'il fût SF ou traditionnel...
[*] On ne savait plus où donner de la tête, mais cette abondance de lectures à prix correct me convenait.
Hebdos :
Spirou,
Tintin,
Super As et
BD l'hebdo de la BD (éditions du Square) ;
Mensuels :
Pilote,
Métal Hurlant,
Fluide Glacial,
Circus, et de temps en temps
L'Echo des Savanes,
Charlie Mensuel ;
Et plus épisodiquement des revues éphémères comme
Aie ! (5 planches inédites à l'époque, d'Hermann) et des fanzines (
RTP,
Curiosity magazine, etc...) pour y découvrir des interviews et de courts récits inédits de pointures comme Hermann, Moebius, Gillon, etc...
En revanche, les albums de Jérémiah, j'ai arrêté de les acheter il y a environ une dizaine d'années. Je ne saurais plus dire après lequel j'ai décidé d'arrêter. Mes bons souvenirs se situent évidemment dans les quinze premiers titres, avec le fameux choc de la découverte de la série. Comme toi, j'ai suivi Jérémiah chronologiquement, en magazine d'abord, puis avec les albums qui paraissaient à une cadence soutenue.
Et puis un jour, j'ai dit
merde, c'est pas une affaire si j'en loupe un qui vaille le coup !