bourgier a écrit:l'eo du premier tome avait pleins de coquilles qui nuisaient a la comprehension, d'ou son retrait (a ma demande)
apres eo pas eo j'avoue que cela me depasse un peu, je ne crois pas avoir d'eo de mes propres albums chez moi...
eliot a écrit:bourgier a écrit:l'eo du premier tome avait pleins de coquilles qui nuisaient a la comprehension, d'ou son retrait (a ma demande)
apres eo pas eo j'avoue que cela me depasse un peu, je ne crois pas avoir d'eo de mes propres albums chez moi...
J'ai la première édition. Est-ce qu'il y a quelque part sur le net la liste des coquilles?
bourgier a écrit:je suis sincerement désolé pour cette erreur, bien quelle ne viennent pas de nous. croyez bien que ca m'a mis dans une sacrée rogne, mais bon ca peut arriver. il va y avoir effectivement une réimpression des stocks bien que la mise en place reste. j'espere que ceux qui l'ont acheter ne se sentiront pas frusté, en revanche l'impression des planches et du reste est d'excellente qualité (j'en étais surpris)
pour tout dire, je suis vachement emmerdé par cette situation et evidement j'espere que ca ne porteras pas préjudice a l'album. je ne peux que vous présenter mes excuses et vous donner le texte:
Le Chant d’Afénor :
Afénor, sous son égide avait uni vaste contrée
De l’Est à l’Ouest, d’un océan à l’autre,
Du Delta d’Al’Astan à l’Isthme de Dorm,
Des landes gelées jusqu’au désert ardent.
Et lorsque les Géants bâtirent les quatre cités,
Il jura par son peuple qu’il les défendrait.
Le Serment fut prononcé et Afénor couronné
Roi des Fils de la Terre, Protecteur de l’Humanité.
( … )
La plus centrale des cités lui fut confiée ;
Elle porterait son nom tant qu’il y régnerait.
Mais déjà les Dragons conspiraient dans l’ombre,
Afénor s’en méfiait : ils ne souhaitaient que soumettre.
Et le jour où ils vinrent griffer à sa porte,
Soufflant en milles paroles leur habile venin,
Le Roi les éconduit, leur interdisant son royaume.
S’ils en prirent courroux, ils ne montrèrent rien
Et faisant profil bas en la cité de Farkas,
Ils approchèrent Brégor, d’Afénor le cadet.
Les Puissants Dragons accueillis en son fief,
Le couvrirent de trésors, de secrets, de mystères.
Et bientôt en naquit une étrange alliance,
Aux hommes, les Dragons se lièrent par le sang
Fondant l’odieuse lignée, celle des Drekkars,
Leurs serviteurs zélés dans l’ancienne cité.
( … )
Brégor n’était plus Maître en sa demeure de pierre,
Les Drekkars l’oppressaient, les Dragons ordonnaient.
Et ce n’est que bien trop tard qu’il demanda l’aide du Roi
Par le Serment leur Protecteur, notre Seigneur Afénor
Car bientôt tomba la nuit sur l’antique Farkas
Les humains furent abattu ou bien prit pour esclave
Les Drekkars pour leurs Maîtres purent y bâtir la Passe
Et déclarer au monde une guerre sans relâche.
( … )
Afénor en sa cité, réunit ses trois fils : le cadet Arkanor,
Puis son frère Anorœr et Vériel leur l’aîné.
Devant eux il jura d’observer son serment :
Il marcherait sur Farkas et tuerait les Dragons.
Il leur confia le royaume, à chacun une province.
Leva l’Armée des hommes, celle des Fils de la Terre
Et partit vers le Nord dans le pas des Géants,
Où ils allaient à la mort l’épée au devant.
( … )
Arrivant vers Farkas ils empruntèrent la faille
Celle qui mène à la Passe, sur le flan du volcan.
Face à eux se tenaient les Chevaliers Drekkars,
Une simple rangée qui leur barrait l’entrée.
Engageant la bataille à un contre cent
Ils tiendraient les portes suffisamment longtemps…
Faisant les lames résonner de l’ardent combat
Tenant tête aux Géants comme à l’Armée du Roi.
Mais ils tiendraient les portes suffisamment longtemps
Pour que cachés, les Dragons s’approchent en silence
Et du sommet de la faille fassent écrouler l’ensemble
Sur la Grande Armée des Hommes et celle des Géants
( … )
Autant de gonfanons brisés, autant d‘épées ensevelies,
Les hommes avaient périt aux côtés des Géants.
La perfidie a vaincu, le Grand Roi n’était plus,
Laissant son royaume en trois parties divisé ;
Des provinces pour ses fils qui n’avaient plus d’armée.
Mais les Drekkars à jamais se terrèrent dans la Passe
Pour que l’on oubli de leurs Maîtres le terrible forfait,
Et que dans la poussière des siècles soit enterrée Farkas.
- Extraits du chant traditionnel,
Ier siècle après Afénor,
(traduit du Firiel).
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