Scoutisme et BD

[toine74]

Message précédent :

...

Mais ce n'est pas qu'une BD didactique, mais une authentique histoire, presque réaliste.
J'ai juste du mal à croire à l'initiative des gendarmes et à l'utilisation des radeaux pour des opérations de sauvetage, alors qu'à notre époque de principe de précaution, tout est interdit. Mais j'ai eu envie d'y croire, et j'ai dévoré ce tome 2 d'une traite.

...

Précision (je subodore une confusion dans le vocabulaire) : le concept du principe de précaution a été créé dans les années 70 avant de faire son petit bonhomme de chemin jusqu'en 1992 au sommet de Rio avant d'être introduit dans les lois européennes. D'abord exclusivement pour les risques environnementaux, son usage a été élargi à d'autres domaines de la vie (santé, alimentation, économie, etc.).

Sa définition : "Le principe de précaution est une disposition définie et entérinée lors du sommet de Rio de 19921. Cette disposition expose que malgré l'absence de certitudes, à un moment donné, dues à un manque de connaissances techniques, scientifiques ou économiques, il convient de prendre des mesures anticipatives de gestion de risques eu égard aux dommages potentiels immédiats et futurs sur l'environnement et la santé. " (merci wikipédia).

Juste un détail, mais les mots ont des sens et des définitions.

[yannzeman]

Non non, c'est bien le principe de précaution, qui s'applique à tout en France, et qui fait qu'un chef de restaurant ne peut pas utiliser la sauce de cuisson de ses plats pour d'autres plats, au nom de normes de sécurité (alimentaire, en l'occurence), un autre jour. Et l'oblige à acheter de la sauce en boite, au final...

Entre le scoutisme que j'ai vécu (et qu'à vécu mon père avant moi) et celui d'aujourd'hui, il y a ces fichus règles, certaines d'importance (je ne caricature pas), mais d'autres complètement ridicules. Et qui façonnent un pays et formate ses habitants (ou ses fonctionnaires, j'en sais quelque chose), leur apprenant la peur de tout et l'immobilisme.

Sans caricaturer, pour changer une ampoule dans un bureau, il faut suivre une formation afin de disposer d'une habilitation électrique. Ca en dit long sur l'état d'un pays.

Alors une BD comme celle-là



fait du bien !

[Sysy77]

Un chef de restaurant ne peut pas utiliser la sauce de cuisson de ses plats pour d'autres plats, au nom de normes de sécurité (alimentaire, en l'occurence), un autre jour. Et l'oblige à acheter de la sauce en boite, au final...

C'est faux.
Il faut une cellule de froid, respecter des règles d'hygiène strictes et garantir la traçabilité, mais c'est tout à fait possible.
Je me souviens avec émotion avoir vu un commis d'un grand restau parisien disposant d'une cuisine ouverte sur la salle, récupérer sur la plancha les sucs de cuisson des pièces d'agneau du service terminé, pour les évacuer précieusement dans un petit ramequin sans en perdre une goutte.
J'aurais pas fait mieux avec ma touillette de pain

[nexus4]

Pas tout à fait du scoutisme mais ca ressemble beaucoup.



Arrivée de Russie, Vera veut à tout prix s'intégrer dans sa nouvelle vie à New York mais elle se rend compte très vite que ce n'est pas facile. Ses amies vivent dans des maisons luxueuses et leurs parents peuvent se permettrent beaucoup de choses comme de les envoyer dans les meilleures colonies de vacances du pays. Vera et sa mère n'ont pas les mêmes moyens et ne peuvent pas se permettre ces privilèges. Mais cette année, elle part dans une colonie de vacances russe où elle compte bien en profiter. Cependant, rien ne se passera comme Vera l'avait prévu.

[yannzeman]

Un chef de restaurant ne peut pas utiliser la sauce de cuisson de ses plats pour d'autres plats, au nom de normes de sécurité (alimentaire, en l'occurence), un autre jour. Et l'oblige à acheter de la sauce en boite, au final...

C'est faux.
Il faut une cellule de froid, respecter des règles d'hygiène strictes et garantir la traçabilité, mais c'est tout à fait possible.
Je me souviens avec émotion avoir vu un commis d'un grand restau parisien disposant d'une cuisine ouverte sur la salle, récupérer sur la plancha les sucs de cuisson des pièces d'agneau du service terminé, pour les évacuer précieusement dans un petit ramequin sans en perdre une goutte.
J'aurais pas fait mieux avec ma touillette de pain

Et c'est tout le problème.
99% des restaurants n'ont pas la capacité de garantir cette traçabilité.
Je n'ai pas inventé la chose, je l'ai entendu de la bouche même d'un chef dans un reportage (encore disponible de TF1 en revisionnage sur myTF1), samedi ou dimanche. Il s'en désolait, mais du coup, achetait de la sauce en boite.

Pas tout à fait du scoutisme mais ca ressemble beaucoup.

Arrivée de Russie, Vera veut à tout prix s'intégrer dans sa nouvelle vie à New York mais elle se rend compte très vite que ce n'est pas facile. Ses amies vivent dans des maisons luxueuses et leurs parents peuvent se permettrent beaucoup de choses comme de les envoyer dans les meilleures colonies de vacances du pays. Vera et sa mère n'ont pas les mêmes moyens et ne peuvent pas se permettre ces privilèges. Mais cette année, elle part dans une colonie de vacances russe où elle compte bien en profiter. Cependant, rien ne se passera comme Vera l'avait prévu.

Je n'ai pas lu cette BD, mais pour moi, c'est du scoutisme. Les uniformes, bien sur, et cet écusson avec la fleur de lys, symbole du scoutisme.

Le scoutisme est un phénomène mondial, et il y en donc certainement en Russie.

Le seul truc étonnant de ce résumé, c'est qu'il soit moins couteux d'aller en camp scout en Russie que aux USA où l'on réside déjà...

[nexus4]

L'organisme d'accueil est russe mais le camp est aux USA.
Et c'est une super BD, j'ai hésité à la donner.

[toine74]

...

Le seul truc étonnant de ce résumé, c'est qu'il soit moins couteux d'aller en camp scout en Russie que aux USA où l'on réside déjà...

Le pitch n'est pas clair. Le camp est aux USA, mais est destiné à la communauté russophone.

[Sysy77]

Un chef de restaurant ne peut pas utiliser la sauce de cuisson de ses plats pour d'autres plats, au nom de normes de sécurité (alimentaire, en l'occurence), un autre jour. Et l'oblige à acheter de la sauce en boite, au final...

C'est faux.
Il faut une cellule de froid, respecter des règles d'hygiène strictes et garantir la traçabilité, mais c'est tout à fait possible.
Je me souviens avec émotion avoir vu un commis d'un grand restau parisien disposant d'une cuisine ouverte sur la salle, récupérer sur la plancha les sucs de cuisson des pièces d'agneau du service terminé, pour les évacuer précieusement dans un petit ramequin sans en perdre une goutte.
J'aurais pas fait mieux avec ma touillette de pain

Et c'est tout le problème.
99% des restaurants n'ont pas la capacité de garantir cette traçabilité.
Je n'ai pas inventé la chose, je l'ai entendu de la bouche même d'un chef dans un reportage (encore disponible de TF1 en revisionnage sur myTF1), samedi ou dimanche. Il s'en désolait, mais du coup, achetait de la sauce en boite.

C'est marrant, je n'aurais pas relevé ces mots là : c'est le moins qu'on attend de la part de pros, non ?
Le plus coûteux et contraignant, c'est bien la cellule de refroidissement.
Le restaurateur devait refuser d'investir. Ou alors il devait se plaindre de ne plus pouvoir se faire livrer les os d'un côté et les viandes de l'autre.
En effet, il faut préparer sur place à partir de la pièce de viande ou de poisson complète (donc pas à partir d'os ou arètes livrés seuls, qui ne sont plus dispos de toute façon), refroidir à la cellule de froid très rapidement après la préparation (et pas au congélo), et utiliser le fond en quelque jours, le tout avec une hygiène irréprochable...
Règles qui entament les marges, demandent un peu de boulot, donc peuvent fâcher, mais évitent surtout la prolifération des bactéries, donc protègent les consommateurs.
La tourista ne sévit plus dans les restaus français justement pour ces raisons là. Ou alors il faut fuir ce genre d'établissement...
Bon, fin du HS.