René Goscinny, 5 novembre 1977

[Genug]

Message précédent :

: Rediffusion du 01.02.2020

Je vous demande pardon. Faites comme si j'avais rien dit.

Encore fallait-il ne pas l'écrire !

[Le Rescator]

"Ça commence vraiment à bien faire ..."

[Cabarezalonzo]

Je poste ici un lien vers un topic que je viens d'ouvrir concernant Will, mais il me semble que son contenu est encore davantage justifié ici, puisque le hors-série de PIF dont il est question est consacré à René Goscinny.
Et ce numéro hors-série contient une certaine quantité de planches méconnues de pas mal de monde. J'en recommande l'achat pour cette unique raison, y compris à ceux qui possèdent l'intégralité des Archives Goscinny.

https://www.bdgest.com/forum/will-hors- ... 00697.html

Et attention aux arnaques !
Sur la baie, il y a un vendeur d'Amiens qui doit utiliser quatre ou cinq pseudonymes différents mais qui vend simultanément sous différents alias mais au même prix unique de 22 euros (en presse, le magazine se vend un peu moins de 9 euros) port inclus ce hors-série. Evitez si possible ce Picard, vous pourriez avoir l'impression d'avoir consommé un surgelé avarié !...

[Le Rescator]

Merci Cabarezalonzo pour cette information concernant des oeuvres parfois méconnues de Goscinny, avec en perspective l'intégrale de Record et Véronique dans la revue Pif Hors Série Collector, et pour le scan au format lisible des deux planches complètes de cette histoire sans titre de Boniface et Anatole, parmi celles-ci :

- N°706 (23/11/1958) : Une aventure de Boniface et Anatole, 3 planches (Recherche en cours)
- N°720 (01/03/1959) : (sans titre), 2 planches
- N°745 (23/08/1959) : (sans titre), 2 planches
- N°769 (07/02/1960) : (sans titre), 2 planches
- N°774 (13/03/1960) : (sans titre), 2 planches
- N°780 (24/04/1960) : Le Voleur de cravates, 2 planches
- N°792 (17/07/1960) : Un drôle de cas, 2 planches (Recherche en cours)

[arsen33]

Merci Cabarezalonzo pour cette information concernant des oeuvres parfois méconnues de Goscinny, avec en perspective l'intégrale de Record et Véronique dans la revue Pif Hors Série Collector, et pour le scan au format lisible des deux planches complètes de cette histoire sans titre de Boniface et Anatole, parmi celles-ci :

- N°706 (23/11/1958) : Une aventure de Boniface et Anatole, 3 planches (Recherche en cours)
- N°720 (01/03/1959) : (sans titre), 2 planches
- N°745 (23/08/1959) : (sans titre), 2 planches
- N°769 (07/02/1960) : (sans titre), 2 planches
- N°774 (13/03/1960) : (sans titre), 2 planches
- N°780 (24/04/1960) : Le Voleur de cravates, 2 planches
- N°792 (17/07/1960) : Un drôle de cas, 2 planches (Recherche en cours)

C'est la double planche parue dans le numéro 769 probablement dans la double page centrale vu le montage particulier de ce cours récit.

[Le Rescator]

Merci Cabarezalonzo pour cette information concernant des oeuvres parfois méconnues de Goscinny, avec en perspective l'intégrale de Record et Véronique dans la revue Pif Hors Série Collector, et pour le scan au format lisible des deux planches complètes de cette histoire sans titre de Boniface et Anatole, parmi celles-ci :

- N°706 (23/11/1958) : Une aventure de Boniface et Anatole, 3 planches (Recherche en cours)
- N°720 (01/03/1959) : (sans titre), 2 planches
- N°745 (23/08/1959) : (sans titre), 2 planches
- N°769 (07/02/1960) : (sans titre), 2 planches ==>

[Révéler] Spoiler:

Voiture rouge à 250 km/h

- N°774 (13/03/1960) : (sans titre), 2 planches
- N°780 (24/04/1960) : Le Voleur de cravates, 2 planches
- N°792 (17/07/1960) : Un drôle de cas, 2 planches (Recherche en cours)

C'est la double planche parue dans le numéro 769 probablement dans la double page centrale vu le montage particulier de ce cours récit.

Merci Arsen !

P.S. : J'ai d'abord lu cette double page verticalement selon l'ordre d'affichage de Cabarezalonzo avant de la lire horizontalement selon ton conseil plus haut ...

[Cabarezalonzo]

Le principal reproche que j'adresserais à ce magazine (qu'il est difficile de ne pas acheter en raison de son cahier de planches souvent méconnues) concerne le rédactionnel.
D'une rare indigence, il est à la limite de la débilité.
Aucune mise en contexte, aucune analyse historique. Rien ! Nada ! Pas un mot sur le fait qu'en 1957-58 on trouve Goscinny dans les pages de Tintin et de Vaillant parce qu'il venait de se faire virer de la World's P. Press, fournisseuse de la maison Dupuis. Que son nom n'apparaît pas aux côtés de celui de Morris dans Lucky Luke, qu'il scénarise clandestinement. [*]
Pas un mot des démarches et du travail entrepris avec Charlier, Uderzo et Hubinon pour rebondir sur différents projets de magazine BD. Avant de lancer l'éphémère Pistolin puis de créer Pilote.
Aucune explication n'est donnée de la présence inattendue de Goscinny au sommaire du mensuel chrétien Record avec Record et Véronique mais aussi Iznogoud, en pleines années 60, alors que Pilote existe depuis 1959. Comme si tout cela allait de soi.
En revanche, il y a une page où l'on peut voir une photo de la dondon Roselyne Bachelot masquée (ça vaut peut-être mieux ?) inaugurant (se pavanant ?) avec Costa-Gavras les studios de la Cinémathèque française. Quel rapport entre cette politicarde et René Goscinny, décédé à 51 ans en 1977 ? Si quelqu'un peut m'expliquer...

[*] C'est à la même époque que l'on retrouve Will et Franquin au Lombard, dans Tintin. Et il faut savoir que si Goscinny, lourdé par Troisfontaines/Dupuis mais accueilli par Leblanc pouvait écrire librement des scénarios pour Modeste et Pompon, Greg (qui était tenu par un contrat léonin avec Yvan Chéron, le beau-frère de Troisfontaines dans une autre société) a dû solliciter l'autorisation de ce dernier afin d'écrire des gags pour Franquin !
Ça donne une petite idée de la précarité du statut des auteurs (et des scénaristes en particulier) à cette époque. Seuls des Charlier, Franquin ou Jacobs (ce dernier ne le fera pas) pouvaient se permettre de claquer la porte d'un employeur. On reviendrait les chercher tôt ou tard, forcément, par des approches diplomatiques ou hypocrites. Mais pour les autres, à leurs débuts, les risques étaient très importants.
C'est dans ce contexte socio-professionnel que la BD franco-belge a rebondi et que son cadre juridique a évolué à la fin des années 50. En partie à cause du licenciement injuste de Goscinny et la réaction de solidarité de Charlier et Uderzo (la réforme aurait été entreprise même si Goscinny n'avait pas été viré).
En 1958, à moins d'un an du lancement de Pilote, n'est-il pas étonnant de trouver au sommaire du journal Tintin : Goscinny, Charlier, Uderzo, Franquin, Will, Graton (lui aussi, un ancien de la World's Press) aux côtés des auteurs réunis initialement par Hergé (scénarios de Goscinny pour Bob de Moor) ?
Un moment clé de l'histoire de la BD qui aurait pu, me semble-t-il, être évoqué dans ce Pif hors-série.

[arsen33]

En revanche, il y a une page où l'on peut voir une photo de la dondon Roselyne Bachelot masquée (ça vaut peut-être mieux ?) inaugurant (se pavanant ?) avec Costa-Gavras les studios de la Cinémathèque française. Quel rapport entre cette politicarde et René Goscinny, décédé à 51 ans en 1977 ? Si quelqu'un peut m'expliquer...

Hey M. Cabarezalonzo, il ne faut pas regarder que les images
Il y a un texte au dessus qui explique que les studios éducatifs de la cinémathèque en question ont reçu le soutien de l'institut Goscinny. Et cette photo figure dans les 4 pages centrales consacrées à l'Institut Goscinny.

L'institut a probablement donné tout le matériel de bd qui figure dans ce magazine. Il est très probable que les pages de Record et Véronique sont prêtes depuis longtemps et devaient sortir ailleurs.

[Cabarezalonzo]

Je ne regarde pas que les images, comme tu sembles le croire.
Me prendrais-tu pour un débile profond ? Ce qui est peut-être le cas, finalement, car en général, on est souvent le dernier informé de ce genre de choses ?

Bien sûr que l'institut a fourni le matériel comme le laisse entendre clairement l'édito.
Ce texte et ces photos se rapportent à l'Institut Goscinny, lequel n'existait pas du vivant du scénariste mais lequel n'existerait pas si le scénariste n'avait eu un parcours aussi brillant. Je ne suis pas contre parler de cet institut en quelques lignes, ce qui a été fait. Et si on érige une statue à la gloire de Goscinny, on peut aussi en montrer la photo. Aucun problème avec ça.

Si on doit à cet institut l'existence de ce magazine, et cela semble être le cas, on aurait pu nous expliquer un peu le pourquoi du comment. Par exemple, comment a-t-on opéré pour scanner les numéros ? Est-on parti de fascicules unitaires dont il est facile d'ôter les agrafes et d'en remettre ? Ou bien de reliures qu'on est certain de massacrer ?
Cet aspect technique aurait été plus intéressant que la tronche de la Bachelot avec son masque d'opérette. Cette photo de Bachelot avec Costa-Gavras ne prend-elle pas la place de quelque chose de plus intéressant ? Une photo des archives, le personnel qualifié en train de manipuler les vieilles revues, etc...?

Je dois voir le mal partout mais j'avoue avoir été un instant effleuré par l'idée que Frédéric Lefebvre aurait pu préférer, qu'on me pardonne l'expression triviale, faire du "lèche-fion" à la ministre de la pop-cul-ture plutôt que de payer un véritable historien de la BD pour présenter correctement le riche matériel (l'épisode complet de Dick Dicks, la nouvelle policière "Matinée de terreur" parue dans Paris Flirt, Record et Véronique, Tromblon et Bottaclou, Pipsi, les divagations de Mr Sait-tout, etc...) qui compose ce Pif hors-série et le resituer dans son contexte.
Il y avait quand même de la matière pour un brin de rédactionnel (je ne parle pas de légender des photos en quatre lignes).
Les amateurs n'auront qu'à comparer ce Pif avec, par exemple, les deux numéros qui sont parus quelque temps après le décès de Gotlib, pour lui rendre hommage. Les plumes n'y ont pas fait défaut.
Un certain nombre de lecteurs qui achèteront cette revue en kiosque n'y apprendront rien de la présence un peu curieuse de Goscinny dans les pages de Vaillant ou de Tintin à la fin des années 50, ni de sa participation bien plus importante dans la durée et quant au nombre de pages fournies à une revue du groupe Bayard au cours des années 60. On livre au lecteur quarante planches de Record et Véronique et puis basta ! Ainsi que du matos provenant de Paris Flirt, Jour de France, Tintin, Pilote, Jeannot ou Pistolin sans un petit texte (je ne parle pas de légende) accompagnant ces exhumations.
Si je déplore autant l'absence de quelques commentaires, c'est que je les aurais tenus comme consubstantiels aux récits (méconnus d'un grand nombre de passionnés de BD) qui figurent dans le magazine. Parce qu'ils en eussent été l'histoire, sans se démoder ou paraître incongrus dix, vingt ou trente ans plus tard.
Par contre, savoir que la Mère Bachelot était venue honorer de sa présence l'inauguration de la cinémathèque, franchement, comme truc sans intérêt, je crois qu'on peut difficilement faire pire !
Mais je ne demande pas que l'on partage mon avis, je donne juste le mien.

Ces quatre lignes de légende (coiffant la photo de la Bachelot), je ne résiste pas au plaisir de les dévoiler à ceux qui n'ont pas encore la revue chez eux, pour qu'ils en savourent le texte :
"Ces studios sont tellement chouettes que même la ministre de la Culture Roselyne Bachelot est venue les inaugurer en octobre dernier en présence de Costa Gavras, le président de la Cinémathèque." Autrement dit, s'ils n'avaient pas été aussi chouettes, la Roselyne n'aurait pas daigné quitter son confortable ministère !

[Erik Arnoux]

(…) la tronche de la Bachelot avec son masque d'opérette. Cette photo de Bachelot avec Costa-Gavras (…) faire du "lèche-fion" à la ministre de la pop-cul-ture (…) la Mère Bachelot était venue honorer de sa présence l'inauguration de la cinémathèque, franchement, comme truc sans intérêt, je crois qu'on peut difficilement faire pire !
Mais je ne demande pas que l'on partage mon avis, je donne juste le mien. (…) Autrement dit, s'ils n'avaient pas été aussi chouettes, la Roselyne n'aurait pas daigné quitter son confortable ministère !

Ah tu l'aimes pas hein !

[marsunelle]

:oops: Je ne regarde pas que les images, comme tu sembles le croire.
Me prendrais-tu pour un débile profond ? Ce qui est peut-être le cas, finalement, car en général, on est souvent le dernier informé de ce genre de choses ?

Bien sûr que l'institut a fourni le matériel comme le laisse entendre clairement l'édito.
Ce texte et ces photos se rapportent à l'Institut Goscinny, lequel n'existait pas du vivant du scénariste mais lequel n'existerait pas si le scénariste n'avait eu un parcours aussi brillant. Je ne suis pas contre parler de cet institut en quelques lignes, ce qui a été fait. Et si on érige une statue à la gloire de Goscinny, on peut aussi en montrer la photo. Aucun problème avec ça.

Si on doit à cet institut l'existence de ce magazine, et cela semble être le cas, on aurait pu nous expliquer un peu le pourquoi du comment. Par exemple, comment a-t-on opéré pour scanner les numéros ? Est-on parti de fascicules unitaires dont il est facile d'ôter les agrafes et d'en remettre ? Ou bien de reliures qu'on est certain de massacrer ?
Cet aspect technique aurait été plus intéressant que la tronche de la Bachelot avec son masque d'opérette. Cette photo de Bachelot avec Costa-Gavras ne prend-elle pas la place de quelque chose de plus intéressant ? Une photo des archives, le personnel qualifié en train de manipuler les vieilles revues, etc...?

Je dois voir le mal partout mais j'avoue avoir été un instant effleuré par l'idée que Frédéric Lefebvre aurait pu préférer, qu'on me pardonne l'expression triviale, faire du "lèche-fion" à la ministre de la pop-cul-ture plutôt que de payer un véritable historien de la BD pour présenter correctement le riche matériel (l'épisode complet de Dick Dicks, la nouvelle policière "Matinée de terreur" parue dans Paris Flirt, Record et Véronique, Tromblon et Bottaclou, Pipsi, les divagations de Mr Sait-tout, etc...) qui compose ce Pif hors-série et le resituer dans son contexte.
Il y avait quand même de la matière pour un brin de rédactionnel (je ne parle pas de légender des photos en quatre lignes).
Les amateurs n'auront qu'à comparer ce Pif avec, par exemple, les deux numéros qui sont parus quelque temps après le décès de Gotlib, pour lui rendre hommage. Les plumes n'y ont pas fait défaut.
Un certain nombre de lecteurs qui achèteront cette revue en kiosque n'y apprendront rien de la présence un peu curieuse de Goscinny dans les pages de Vaillant ou de Tintin à la fin des années 50, ni de sa participation bien plus importante dans la durée et quant au nombre de pages fournies à une revue du groupe Bayard au cours des années 60. On livre au lecteur quarante planches de Record et Véronique et puis basta ! Ainsi que du matos provenant de Paris Flirt, Jour de France, Tintin, Pilote, Jeannot ou Pistolin sans un petit texte (je ne parle pas de légende) accompagnant ces exhumations.
Si je déplore autant l'absence de quelques commentaires, c'est que je les aurais tenus comme consubstantiels aux récits (méconnus d'un grand nombre de passionnés de BD) qui figurent dans le magazine. Parce qu'ils en eussent été l'histoire, sans se démoder ou paraître incongrus dix, vingt ou trente ans plus tard.
Par contre, savoir que la Mère Bachelot était venue honorer de sa présence l'inauguration de la cinémathèque, franchement, comme truc sans intérêt, je crois qu'on peut difficilement faire pire !
Mais je ne demande pas que l'on partage mon avis, je donne juste le mien.

Ces quatre lignes de légende (coiffant la photo de la Bachelot), je ne résiste pas au plaisir de les dévoiler à ceux qui n'ont pas encore la revue chez eux, pour qu'ils en savourent le texte :
"Ces studios sont tellement chouettes que même la ministre de la Culture Roselyne Bachelot est venue les inaugurer en octobre dernier en présence de Costa Gavras, le président de la Cinémathèque." Autrement dit, s'ils n'avaient pas été aussi chouettes, la Roselyne n'aurait pas daigné quitter son confortable ministère !

JYB sort de ce corps

[Cabarezalonzo]

(…) la tronche de la Bachelot avec son masque d'opérette. Cette photo de Bachelot avec Costa-Gavras (…) faire du "lèche-fion" à la ministre de la pop-cul-ture (…) la Mère Bachelot était venue honorer de sa présence l'inauguration de la cinémathèque, franchement, comme truc sans intérêt, je crois qu'on peut difficilement faire pire !
Mais je ne demande pas que l'on partage mon avis, je donne juste le mien. (…) Autrement dit, s'ils n'avaient pas été aussi chouettes, la Roselyne n'aurait pas daigné quitter son confortable ministère !

Ah tu l'aimes pas hein !

Mais tu lis dans mes pensées comme dans un livre ouvert, ma parole ?!
Non, plus sérieusement, j'ai cité cette rombière mais il y aurait eu un ou une autre politicard(e) du même tonneau en visite ce jour-là, mon message en eût été inchangé.

JYB sort de ce corps

=> correction = sors
Peut mieux faire !

[arsen33]

:oops: Je ne regarde pas que les images, comme tu sembles le croire.
Me prendrais-tu pour un débile profond ? Ce qui est peut-être le cas, finalement, car en général, on est souvent le dernier informé de ce genre de choses ?

Mais non, c'était juste pour rigoler...

Ces quatre lignes de légende (coiffant la photo de la Bachelot), je ne résiste pas au plaisir de les dévoiler à ceux qui n'ont pas encore la revue chez eux, pour qu'ils en savourent le texte :
"Ces studios sont tellement chouettes que même la ministre de la Culture Roselyne Bachelot est venue les inaugurer en octobre dernier en présence de Costa Gavras, le président de la Cinémathèque." Autrement dit, s'ils n'avaient pas été aussi chouettes, la Roselyne n'aurait pas daigné quitter son confortable ministère !

Oui, c'est amusant le ton de ces quelques phrases... En fait, ils essaient de faire un véritable numéro d'équilibriste sauf qu'ils mettent des tapis partout sur le fil.
Pif le mag et tous ses dérivés a pour prétention de s'adresser aux gamins d'aujourd'hui. D'où le tutoiement de rigueur, les phrases débiles comme celle que tu soulignes (parce qu'il faut partir du principe que les jeunes sont débiles),...
Mais c'est n'importe quoi. Pif le mag, OK, c'est pour les jeunes même si je doute que cela les intéresse vraiment. Et puis, c'est pas parce que c'est moderne, que ça doit être moche... Et je ne parle même pas des fautes de typo et/ou d'orthographe, des images déformées, des trucs simplement récupérer sur le net et intégrer sans avoir vérifié que la résolution était pourrie, des erreurs de mise en page indigne d'un étudiant de lycée option STD2A...
Mais pour le reste...
Pif Vintage et les Pif Hors Série s'adressent clairement aux vieux croutons nostalgiques... Mais ceux qui achètent ne sont pas encore assez séniles pour qu'on s'adresse à eux comme si ils avaient 6 ans. Alors évidemment, si on s’arrête aux textes c'est vraiment pitoyable mais bon qu'attendre de M. "Zadig et Voltaire"...
Effectivement, ce Pif spécial Goscinny n'apprend pas grand chose à ceux qui connaissent bien son œuvre. Mais je suis tout de même content d'avoir toutes les pages de bd de Véronique et Record. J'aurai bien aimé avoir les pages publiées dans Vaillant/Pif (Boniface, et Pipsi) mais on ne peux pas tout avoir...

[Cabarezalonzo]

Oui, le cahier graphique est très bien (nonobstant tes réserves sur la mise en page, que je partage également) et justifie pleinement l'achat du magazine à lui seul.

Le résultat eût frôlé l'excellence en s'inspirant de ces numéros hors-série que j'ai déjà évoqués parus après le décès de Gotlib, reposant sur un assez bon équilibre entre textes et dessins.

Celui-ci, fait dans l'urgence...



Et celui-là, avec un peu plus de recul, de temps de préparation, dans un format parfait et un papier plus que correct. On ne peut que regretter qu'IMAV et l'Institut René Goscinny n'aient pas pu traiter cet hommage à Goscinny à travers un numéro spécial du journal Pilote (lequel renaît de temps en temps). Cette version a d'ailleurs donné lieu à l'édition d'un album cartonné (couverture différente).



L'album cartonné reprenant, à un chouia près, le contenu du Pilote/Fluide hors-série (comparer les sommaires pour relever les quelques différences).


Un autre exemple nous est donné avec cet hommage à Valérian.



Les visuels des sommaires permettent de se faire une petite idée de la place du rédactionnel dans ces magazines.

Merci néanmoins à ce Pif hors-série d'exister, ce qui permettra au grand public de découvrir l'existence ou de se familiariser avec Monsieur Sait tout, Record et Véronique ou Tromblon et Bottaclou. Ce qui n'est pas rien, Record et Véronique étant à ce jour totalement inédit en album à la différence des deux autres séries. mentionnées.

[Genug]

Merci néanmoins à ce Pif hors-série d'exister, ce qui permettra au grand public de découvrir l'existence ou de se familiariser avec Monsieur Sait tout, Record et Véronique ou Tromblon et Bottaclou. Ce qui n'est pas rien, Record et Véronique étant à ce jour totalement inédit en album à la différence des deux autres séries. mentionnées.

Tiens, sais-tu si Les divagations de Mr Sait-Tout est une intégrale ?

[arsen33]

Merci néanmoins à ce Pif hors-série d'exister, ce qui permettra au grand public de découvrir l'existence ou de se familiariser avec Monsieur Sait tout, Record et Véronique ou Tromblon et Bottaclou. Ce qui n'est pas rien, Record et Véronique étant à ce jour totalement inédit en album à la différence des deux autres séries. mentionnées.

Tiens, sais-tu si Les divagations de Mr Sait-Tout est une intégrale ?

En principe oui, puisque la bédé fait 56 planches et qu'il y a eu dans Pilote 2 récits de 5 planches, 1 de 4, 3 de 8 et 3 de 6: 5*2+4+8*3+6*3=56

[Genug]

Merci néanmoins à ce Pif hors-série d'exister, ce qui permettra au grand public de découvrir l'existence ou de se familiariser avec Monsieur Sait tout, Record et Véronique ou Tromblon et Bottaclou. Ce qui n'est pas rien, Record et Véronique étant à ce jour totalement inédit en album à la différence des deux autres séries. mentionnées.

Tiens, sais-tu si Les divagations de Mr Sait-Tout est une intégrale ?

En principe oui, puisque la bédé fait 56 planches et qu'il y a eu dans Pilote 2 récits de 5 planches, 1 de 4, 3 de 8 et 3 de 6: 5*2+4+8*3+6*3=56

Ah, l'implacable rigueur des chiffres...

[Le Rescator]

Merci néanmoins à ce Pif hors-série d'exister, ce qui permettra au grand public de découvrir l'existence ou de se familiariser avec Monsieur Sait tout, Record et Véronique ou Tromblon et Bottaclou. Ce qui n'est pas rien, Record et Véronique étant à ce jour totalement inédit en album à la différence des deux autres séries. mentionnées.

Tiens, sais-tu si Les divagations de Mr Sait-Tout est une intégrale ?

En principe oui, puisque la bédé fait 56 planches et qu'il y a eu dans Pilote 2 récits de 5 planches, 1 de 4, 3 de 8 et 3 de 6: 5*2+4+8*3+6*3=56

Ah, l'implacable rigueur des chiffres...

Le compte est bon !

Merci Cabarezalonzo pour cette érudition : il suffira d'imprimer tes récentes contributions de mise en perspective du contexte historique sur un recto / verso à insérer dans le magazine hors série "Pif / Goscinny", quand je l'aurai en main ...

[juju13]

Si on peut déplorer l'absence de rédactionnel, ce n'est pas propre à ce hors-série.

J'ai feuilleté le numéro vintage 4 sur Placide et Muzo, aucun texte !
Et c'est 9 euros pour 50 pages, pas donné.

Cette formule de Pif est laide dans sa présentation je trouve, je m'étonne qu'elle ait du succès en kiosque. Qui l'achète ?

Je ne peux cependant que me réjouir d'avoir du Goscinny inédit (avec le grand Will) même si je préfèrerais une belle collection d'albums à l'instar de celle sur Charlier, plutôt que des magazines.

Etrangement, Pipsi qui était publiée dans Vaillant, n'est pas reprise intégralement ! Et c'est une série publiée dans un magazine catholique (Record) qui est reprise dans une revue proche anciennement du Parti Communiste !

[Genug]

c'est une série publiée dans un magazine catholique (Record) qui est reprise dans une revue proche anciennement du Parti Communiste !

« Les voies de l'Éditeur sont impénétrables. » (La Bible de l'édition)

[arsen33]

c'est une série publiée dans un magazine catholique (Record) qui est reprise dans une revue proche anciennement du Parti Communiste !

« Les voies de l'Éditeur sont impénétrables. » (La Bible de l'édition)

Revue proche de l'humanité mais ce dernier en très grande difficulté financière... D'où le pacte avec le diable...

[Révéler] Spoiler:

En l'occurrence vle diable est Frédéric Lefebvre... AKA M. Zadig et Voltaire