Renaissance - Duval, Emem, Blanchard - Dargaud

[cabrouch]

Message précédent :
Il faudrait faire des sérigraphie de ces couvertures! Elles sont extraordinaires!

[Karzak]

J'avais pas vu ! Elle claque cette couverture ! Comme les 4 autres en fait !

[adricube]

avec un peu de retard je viens d'acheter le tome 4, en cours de lecture (après relecture du premier cycle) ... je trouve come tout le monde visiblement cette série très réussie avec un univers riche et bien travaillé, de beaux personnages ... du coup drapeau

[Le Rescator]

INTERVIEW "Renaissance" : une grande odyssée d'anticipation !

Emem, le dessinateur de "Renaissance", nous éclaire sur les débuts de cette série événement.

Bienvenue dans un avenir peut-être pas si lointain ...

[Le Rescator]

Lire un extrait du Tome 5 "Renaissance", à paraître le 16/09/2022 :



Synopsis :

Tandis que le premier saut d'une délégation humaine vers une planète du Complexe parvient jusqu'à Torghon, la planète des grands froids, Liz Hamilton explore les contreforts des Andes à la recherche de Swänn. Elle le retrouve blessé et privé de toutes ses broches de communication.

A Londres, Hélène et Sätie remontent la piste d'une expérience interdite : la production d'êtres hybrides, mélange d'humains et de Näkän.

Trois expéditions, trois chemins qui vont mener à la découverte de la plus grande menace jamais orchestrée contre l'humanité et Renaissance.

[Mr Degryse]

Le 2nd tome de ce cycle 2 est encore une réussite. je trouve même pour l'instant ce 2nd cycle encore meilleur que le 1 er.

Par contre, les couleur me semblent plus ternes dans ce tome que dans les précédents

[Casou]

Depuis le temps que je tournais autour de cette série (je n'avais vraiment pas accroché à Carmen McCallum), j'ai enfin franchi le pas et je ne suis pas déçu.

J'ai trouvé le premier cycle globalement bon (avec un dénouement un poil rapide peut-être et parfois quelques ficelles un peu grosses) et j'ai l'impression que le cycle 2 est même parti lui pour être très bon.

Les personnages sont attachants, l'univers fouillé (je relirai sans doute la série en prenant le temps de bien apprécier tous les décors qui sont riches et variés), les intrigues politiques tiennent la route, la représentation de notre planète après l'intervention de Renaissance est bien vue et le dessin n'est pas en reste.

J'aime bien aussi les échos aux problèmes environnementaux actuels (comment traiter les résidus d'eau saumâtre par exemple lorsque l'on veut désaliniser l'eau de mer). Le complexe Renaissance propose des solutions et même si c'est par le biais de l'imaginaire, par les temps qui courent, ça fait du bien...

[fanche]

Un croisement entre Squarzoni et Duval, rien que ça?
JCVD peut aller se rhabiller

[Casou]

Oui, bon d'accord, je me suis emballé... J'ai lu ça avant Renaissance.

[Matthieu Van Molle]

Depuis le temps que je tournais autour de cette série (je n'avais vraiment pas accroché à Carmen McCallum), j'ai enfin franchi le pas et je ne suis pas déçu.

J'ai trouvé le premier cycle globalement bon (avec un dénouement un poil rapide peut-être et parfois quelques ficelles un peu grosses) et j'ai l'impression que le cycle 2 est même parti lui pour être très bon.

Les personnages sont attachants, l'univers fouillé (je relirai sans doute la série en prenant le temps de bien apprécier tous les décors qui sont riches et variés), les intrigues politiques tiennent la route, la représentation de notre planète après l'intervention de Renaissance est bien vue et le dessin n'est pas en reste.

J'aime bien aussi les échos aux problèmes environnementaux actuels (comment traiter les résidus d'eau saumâtre par exemple lorsque l'on veut désaliniser l'eau de mer). Le complexe Renaissance propose des solutions et même si c'est par le biais de l'imaginaire, par les temps qui courent, ça fait du bien...

J'ai été tenté par cette série dès la sortie du premier tome, mais mon libraire me l'avait déconseillée, me disant qu'elle n'ajoutait rien au genre.

Le commentaire de Casou (et les autres) me font réviser ce jugement...! Je pense que je vais craquer pour le premier cycle, histoire de me faire ma propre idée.

[Casou]

J'espère que ça te plaira.

Après, si tu cherches une BD SF très fouillée et que tu lis fréquemment ce genre, tu trouveras peut-être Renaissance un peu léger (notamment la conclusion du cycle 1).
Mais pour ma part, je trouve que cette série tient quand même la route. C'est certainement dû à la cohésion du monde extraterreste et au couple Swänn et Sätie.

Le second cycle qui n'est certes pas achevé pour l'instant apporte un peu plus de profondeur à l'ensemble et comme cela a été dit, on s'attache aux personnages (de ce point de vue-là d'ailleurs, l'ellipse entre les 2 cycles est une bonne idée) avec un bon dosage entre action et réflexion.

Une relecture permettrait de confirmer ou d'infirmer tout ça, mais là, j'ai un Pizzly sur le feu...

[nexus4]

Punaise le cliffhanger.
C'est moche de lacher les gens en rase campagne comme ça monsieur Duval, très très moche.

Le meilleur tome de la série pour moi, du vraiment tout bon. Fred Duval continue à faire un travail de dingo, on est dans l'émerveillement et la découverte de pages en pages, Emem orchestre tout ça avec maestria (bizarrement, je n'aime pas les couleurs mais je les trouve super, va comprendre...) et point de vue scénario, on a beau savoir où on nous mène, les trois fils narratifs s'entremêlent parfaitement tout en instillant le matériel nécessaire au T.3. Chapeau. J'aime beaucoup la double page 30-31 avec les pensées de Swan.

[Matthieu Van Molle]

J'ai acheté et lu le 1er tome, et j'ai adoré

Le traitement de l'histoire, original dans la production SF des dernières années, apporte beaucoup d'humanité (certes idéalisée et en miroir) au récit.
Et je trouve que le dessin et surtout la colorisation (qui tire fortement dans le pastel) d'Emem correspondent bien au message véhiculé.
Comme l'a écrit un lecteur (je ne sais plus où, peut-être sur ce site?) dans un commentaire, il y a du Star Trek dans cette BD, et j'aime beaucoup!

La suite est commandée chez mon libraire. Le plus dur sera d'attendre la sortie du n° 6 qui clôturera le 3e cycle alors que (bienheureux je suis ) j'aurai dévoré les 5 albums en une fois

[fred D.]

J'ai trouvé le premier cycle globalement bon (avec un dénouement un poil rapide peut-être et parfois quelques ficelles un peu grosses)

Remarque très intéressante. Sur les ficelles, je ne m'attarde pas, on peut aussi y voir un choix structurel de ne pas s'appesantir sur les résolution, et j'en arrive à cette sensation de dénouement rapide. En fait, c'était un choix de s'imposer la contrainte de réaliser une histoire en trois chapitres de 54 pages (56 pour le tome 1) et donc de proposer une histoires de 164 planches sur une période de deux années (tome 1 en septembre 18, tome 3 en septembre 20) avec cet esprit feuilleton mais en garantissant au lecteur une conclusion sèche et rapide. Cette contrainte pousse à bien des ellipses et - c'est l'ambition - implique de laisser au lecteur le soin de combler quelques blancs ou quelques sous intrigues. Le choix pour les deux scénarios de Renaissance (cycles 1 et 2) était de privilégier le développement sans avoir à tout justifier. Par exemple, les contraintes du voyages dans l'univers sont présentées dès le départ sans jamais être expliquées, le lecteur accepte, ou change de série. Ce qui m'intéressait nécessitait de laisser le maximum de place aux personnages et à leurs questionnements. Donc intro et conclusion à l'os.
Pour compléter sur le choix de trois albums, il faut aussi constater que c'est une structure (trois actes) qui a fait ses preuves et qui (contrainte cette fois de "vivre avec son temps") n'effraie pas trop le lecteur.
Il faut aussi dire qu'il n'était pas envisageable économiquement de proposer une autre forme. A une époque où il est parfois proposé à des auteurs de réaliser un ouvrage de 200 planches en offrant les conditions financières d'un 54 cartonné couleur, les projets de type Renaissance (un an de travail sans relâche pour Emem pour 54 pages) sont inenvisageables sauf à bénéficier des dons d'un mécène. J'écarte les remarques sur un certain conservatisme dans notre choix de format et, sans y voir un acte de résistance, j'insiste sur l'idée que c'est encore une structure très intéressante pour la créativité, comme l'est souvent (toujours ?) la contrainte.

[Matthieu Van Molle]

Cher Monsieur Duval,

Les contraintes seraient donc libératrices, y compris à votre niveau de talent, de compétences et de professionnalisme?

Si tel est le cas, j'avoue que je ne m'y attendais pas, tellement j'imagine (j'idéalise?) l'artiste libéré de toute contrainte pendant le même temps où, par comparaison, je souffre dans mes propres productions (scientifiques, certes, mais tellement compliquées à sortir quand on n'est pas à 200%).

[nexus4]

Cher Monsieur Duval,

Les contraintes seraient donc libératrices, y compris à votre niveau de talent, de compétences et de professionnalisme?

Non, elles poussent à une certaine créativité. La créativité n'est pas la libération. Sauf dans un escape game.

[fred D.]

Cher Monsieur Duval,

Les contraintes seraient donc libératrices, y compris à votre niveau de talent, de compétences et de professionnalisme?

Si tel est le cas, j'avoue que je ne m'y attendais pas, tellement j'imagine (j'idéalise?) l'artiste libéré de toute contrainte pendant le même temps où, par comparaison, je souffre dans mes propres productions (scientifiques, certes, mais tellement compliquées à sortir quand on n'est pas à 200%).

En fait, on ne subit pas la contrainte, on se la fixe ou pas, c'est un outil assez classique dans l'écriture et dans l'art en général.

J'avoue que le format 54 planches est celui où je me sens le plus à l'aise, il faudra faire un jour le parallèle entre un scénario et une équation à multiples inconnues.

[Matthieu Van Molle]

Merci de vos réponses, Mr D. et Nexus.

[Karzak]

Renaissance primé Meilleure couverture aux BDGest’Arts 2022 !

La suite du palmarès !

[ubr84]

Renaissance, c'est un peu comme un sonnet de Baudelaire

Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense

[fred D.]

Renaissance, c'est un peu comme un sonnet de Baudelaire

Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense

Disons que c'est du 54 cartonné couleur qui essaie de s'y tenir même si les format à pagination libre sont fascinants pour d'autres raisons.