Ça faisait une éternité que je n’avais plus relu un album de Spirou par Franquin. Au-delà de l’effet madeleine, il y a un vrai plaisir à la relecture. On se rend compte que c’est un peu daté quand on voit nos chers héros crier « Sapristi ! » ou « Crétonnerre ! », mais l’histoire tient vraiment bien la route.
L’esprit plus critique que j’ai développé depuis ma tendre jeunesse m’a quand même un peu fait tiquer que, pour passer inaperçu, il y a probablement plus efficace que de se balader habillé en groom, au volant d’une turbotraction, avec un écureuil et un marsupilami comme animaux de compagnie
Mais j’ai vite retrouvé mon esprit d’enfant qui ne s’attardait pas sur ce genre de détails
Et puis heureusement qu’il est là, le Marsu, pour sauver la situation. J’avais eu peur pour Spirou, moi, à la fin du « Repaire de la murène ».