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Relu hier, j'ai préféré au "journal de mon père, et "au temps du Botchan"(trop complexe et pénible pour quelq'un qui ne connait que mishima comme grand ecrivain japonais). Mon préféré reste "l homme qui marche", ça reste cette bouffée d'air, cet amour de la nature, du temps, des sensations qui est comme une bonne séance de yoga lorsque l'on sort de là.
Le journal de mon père m'a un peu ennuyé, mais ça reste profond et très mature , j'aime beaucoup ce regard de gosse qu'on retrouve aussi dans quartier lointain sur les parents, cette volonté de rester dans l'immuabilité familiale , de ne pas accepter les sentiments des parents, c'est touchant, même avec l'esprit d'adulte , "l'enfant de " n'accepte pas que la structure familliale change. C'est un peu le même thème repris dans les deux oeuvres. Le côté fantastique de quartier lointain donne quand même plus de charme et de suspens.Le jounal de mon père est un moment de vie où on retourne dans le passé mais où tout est déjà ecrit, quartier lointain , garde le suspens à ce niveau et c'est en quoi je le met au dessus. Je vais relire Blanco apres , et le truc de samourai de taniguchi pour voir si certains thèmes se retrouvent dedans ce dont je doute (à si taniguchi adore les chiens, les chats moins, ils sont souvent observateur eloignés)
