Quand j'étais jeune, j'écoutais ...

[BDCOLLECTORS]

Message précédent :
Pour ma part, mes véritables premiers achats vynyles avec mes sous à moi, ont été :dans l'ordre :
- The Buggles « Video kills radio stars ».
- Jonah Lewie « Stop the cavalry ».
- Un 45 T de Blancmange.
Et à compter de la fin 1980 début 1981 je suis tombé dans la new-wave, direction Goth, avec « Faith » de The Cure.
---
Ce qui est amusant c'est que de ces 3 vynyles, il y a seulement le Blancmange que je n'ai plus.

[superscream]

[superscream]

Top ca aussi

[Bolt]

Dis-moi ce que t'écoutais, je te dirais l'âge que t'as...

Bon sinon, ma mère qui était couturière à domicile passait à longueur de journée (et reprenait) des standards du fado. Mon père qui ne bitait rien en musique, en était resté à la musique de "rancho" (folklore portugais en gros). Je me nourrissais surtout de ce qu'apportait mon grand frère, il oscillait entre funk, punk, rock alternatif français.

Et surtout le boom discographique du hip-hop français (particulièrement Rapattitude et la "nouvelle" génération qui arrive derrière).

Et surtout surtout surtout les bérus, dont il m'a fait apprendre par coeur les paroles. J'ai encore quelques restes en me les remémorant.

Je suis resté peu perméable à ce que passait en radio ou TV.

[Julien Despreux]

[euh... si vous le dites]

Quand j'étais enfant, je ne me rendais pas compte que presque tout ce qu'écoutaient mes parents, c'était de la merde en boîte. De la variétoche moisie.
Quand je suis devenu ado, j'ai construit mes goûts contre ce qu'ils aimaient.
Punk, post-punk, new wave.
Ca m'a sauvé.

[crepp]

Alors moi mes parents, c'était la musique polonaise des gens du nord pas de calais.
Je vous mets une des versions, non c'est cadeau, c'est juste que je me demande comment j'ai pu survivre à ça.



Maintenant je vois ma maman crier comme une folle "Annie !!!!".

[nexus4]

Alors où j'en étais... Ah oui, deux autres pochettes albums qui ont certainement contribué indirectement à forger mon affection pour la bande dessinée.



et

[corbulon]

Oui parce qu’à l’époque même les tubes de l’été ou de boîte étaient politisés (marche aussi pour Lena et ses 99 Luftballons)

[nexus4]

T’écoutais ça quand tu étais jeune.
Mon pauvre, ça explique le traumatisme.

(Sinon c’est marqué dessus, c'est 83)

[Mirdhynn]

Alors moi mes parents, c'était la musique polonaise des gens du nord pas de calais.
Je vous mets une des versions, non c'est cadeau, c'est juste que je me demande comment j'ai pu survivre à ça.
Maintenant je vois ma maman crier comme une folle "Annie !!!!".

Tu sais que l'orchestre Kubiak existe et tourne encore ? http://kubiak.org/

[crepp]

Alors moi mes parents, c'était la musique polonaise des gens du nord pas de calais.
Je vous mets une des versions, non c'est cadeau, c'est juste que je me demande comment j'ai pu survivre à ça.
Maintenant je vois ma maman crier comme une folle "Annie !!!!".

Tu sais que l'orchestre Kubiak existe et tourne encore ? http://kubiak.org/

J'ose pas cliquer sur le lien
Il n'empêche qu'il m'a fallu un moment pour aller écouter de la musique traditionnelle des autres pays à cause de ça.

[euh... si vous le dites]

Alors moi mes parents, c'était la musique polonaise des gens du nord pas de calais.
Je vous mets une des versions, non c'est cadeau, c'est juste que je me demande comment j'ai pu survivre à ça.
Maintenant je vois ma maman crier comme une folle "Annie !!!!".

Tu sais que l'orchestre Kubiak existe et tourne encore ? http://kubiak.org/

J'ose pas cliquer sur le lien
Il n'empêche qu'il m'a fallu un moment pour aller écouter de la musique traditionnelle des autres pays à cause de ça.

Tiens sinon, Dead can dance, ça t'est venu quand ?
Je me souviens que je les écoutais beaucoup vers 1985 et un peu plus tard, surtout avec la sortie de Spleen and ideal et jusqu'à Aion en fait. Après ça, je me suis détaché de leur msique.

[crepp]

Tiens sinon, Dead can dance, ça t'est venu quand ?
Je me souviens que je les écoutais beaucoup vers 1985 et un peu plus tard, surtout avec la sortie de Spleen and ideal et jusqu'à Aion en fait. Après ça, je me suis détaché de leur msique.

En fait, plutôt tardivement. Ca commence à l'université en 1991. Je débarque pour ma première année, je m'inscris à un groupe de jeu de rôle, et lors d'une première partie avec un futur ami (on se connait toujours), lors du jeu, il passe un fond musical, c'était Dead Can Dance. Le truc amusant le lendemain, autre JDR avec un autre futur ami (on se connait toujours) lui aussi met de la musique lors de la partie et là aussi Dead Can Dance. Donc après la sortie d'Aion. J'ai rattrapé mon retard.
Depuis ça ne me quitte plus. C'est plus que de la musique pour moi, certains titres m'amènent à des moments de jeu totalement dingues (je joue un personnage depuis plus de 30 ans). Bref j'aime Dead Can Dance pour les albums, mais c'est plus que cela en fait, ça me procure vraiment une émotion particulière.

[nexus4]

Un peu dans le même genre, quand je jouais à Wow, le summum au début cétait de tuer Ragnaros avec tout ce que ca impliquait, 40 joueurs synchronisés du temps des modems "Kriiizzzzzzzzchchchch". Des jours de jeu en raid (reset toutes les semaines), des soirées à farmer pour préparer tout ça... et une guilde avait sorti une super vidéo épique du Down de Ragnaros sur la musique de Clubbed To death (la musique de la séquence de femme en rouge dans Matrix). Par capillarité, elle me ramène toujours à notre premier down de Ragnaros, ce moment complètement fou qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Le Chef qui était dans une guilde bien plus forte et avancée que la mienne me disait que pour lui, ce sentiment d'achèvement, il l'avait connu pour Néfarian (le boss de de fin du raid suivant Ragnaros).

Ah punaise, je l'ai retrouvée. Le frisson en voyant les premières secondes et l'incantation de Ragnaros.

[euh... si vous le dites]

Tiens sinon, Dead can dance, ça t'est venu quand ?
Je me souviens que je les écoutais beaucoup vers 1985 et un peu plus tard, surtout avec la sortie de Spleen and ideal et jusqu'à Aion en fait. Après ça, je me suis détaché de leur msique.

En fait, plutôt tardivement. Ca commence à l'université en 1991. Je débarque pour ma première année, je m'inscris à un groupe de jeu de rôle, et lors d'une première partie avec un futur ami (on se connait toujours), lors du jeu, il passe un fond musical, c'était Dead Can Dance. Le truc amusant le lendemain, autre JDR avec un autre futur ami (on se connait toujours) lui aussi met de la musique lors de la partie et là aussi Dead Can Dance. Donc après la sortie d'Aion. J'ai rattrapé mon retard.
Depuis ça ne me quitte plus. C'est plus que de la musique pour moi, certains titres m'amènent à des moments de jeu totalement dingues (je joue un personnage depuis plus de 30 ans). Bref j'aime Dead Can Dance pour les albums, mais c'est plus que cela en fait, ça me procure vraiment une émotion particulière.

Chouette expérience.
Et c'est marrant que tu commences à les écouter à peu près au moment où moi je commence à m'en détacher.
Ceci dit, j'ai toujours aujourd'hui un profond respect pour leur musique.
Et je crois que si je n'avais pas écouté Dead can dance à une époque, je n'aurais sans doute pas accroché de la même façon à la musique ancienne de Jordi Savall par exemple ou à la musique de la Renaissance.

Des trucs comme ça, ça me transporte complètement :

[buzznico3000]

Mais...

Nexus...

heeeuuuuuuuu...


















PAPA !??...
C'est toi ???

[crepp]

Et je crois que si je n'avais pas écouté Dead can dance à une époque, je n'aurais sans doute pas accroché de la même façon à la musique ancienne de Jordi Savall par exemple ou à la musique de la Renaissance.

Mais c'est tout à fait ça, comme expliqué la musique polonaise m'a bloqué sur les musiques de pays, de régions, pendant très longtemps je suis resté juste pop rock, et puis Dead Can Dance est arrivé, et ça m'a donné envie de rouvrir des portes sur d'autres styles musicaux.

[jxmckie]

Premiers Vinyles
Jonah Lewie (moi aussi)
Gainsbourg (Lemon Incest)
Depeche Mode (Le premier)
J geils band
Tanita Tikaram

apres une fois à la fac sont venus les Dead can Dance, Pixies, Cocteau Twins, Fields of the Nephilim, Les Negresses vertes et la Mano.

Comme j etais à Nanntes il y eu les Elmer

Mais selon mes parennts mon premier emoi musical fut Polnaref (Il n y a q'un cheveu)

[Julien Despreux]

Comme j etais à Nanntes il y eu les Elmer

Il y a toujours de la place pour les copains qui passent ...

[Cooltrane]

Bon, mes parents nous foutaient dans les oreilles du classique, ma mère du music hall (piaf, Montand, Brel, Brassens, etc...) et mon père du jazz plutôt swing de Satchmo, Ella & Lionel Hampton), mais curieusement les deux disque que j'ai écouté seul étaient Stand Up de Jethro Tull (la daron l'avait acheté pour Bourrée) et la bande-son du Broadway HaIr - American Tribe (qui était un cadeau de je ne sais plus qui - probablement un collègue). Mon père et des potes organisaient des concert de Jazz US et certains venaient dormir à casa. C'est là que j'ai vu des blacks pour la première fois. Parfois, il m'emmenait au club lors des réglages de son.

Vers 70, détour pour le Canada (Montréal puis Toronto) et rencontre avec le rock (Beatles et Stones, principalement, mais encore Jethro Tull), puis en 74, je livre les journaux et avec l'argent, mes premiers disques sont le premier d'Harmonium (inévitable là-bas) et Crime of the Century. Faut dire que le disquaire en face de l'école était un gars super et m'a bien écouté et me conseillait fabuleusement bien (j'avais pas de grand frère ou cousin pour me guider): King crimson, Ten Years After, Genesis, Floyd Jefferson Airplane, Tangerine Dream, Caravan, Gong, Magma etc... Puis plus tard, Zepp, Purple, Sabbath, Judas Priest, Rainbow, et aussi le blues anglais (Savoy Brown, Fleetwood mac, Chicken Shack, etc...) et un peu le folk RU/FR +/- (celtique quoi) comme Pentangle.

J'ai un peu collé au punk (Outlandos D'amour et London Calling), mais pas à ce qui a suivi: le post-punk et electro-pop du début des 80's me hérissait grave au temps de l'Unif, mais leur librairie regorgeait de tonnes de jazz rock (Mahavishnu, Return To Forever, 11th House, Mwandishi, Weather Report, etc...) et la suite fut Mingus, Miles, Coltrane, McCoy - ce qui m'arrangeait très bien vu que j'étais allergique aux trucs sur les ondes de la 2è moitié des 80's (encore pire que la première moitié). C'est quand le Grunge est arrivé que je suis revenu au rock, puis dans le funk metal (RHCP et RATM), avant d'embrayer dans la Trip Hop et le post-rock

Pour ce qui est du folk/world, lors de notre raid andin (avec un pote en 4x4) avant l'unif (3 mois en 81), on est tombé sur Los Jaivas et Congreso (Chili), Wara (Bolivie), Papasotes (Equ), Siglo Cero & Afroins (Col), et on a ramené les cassettes Fallait bien écouter de la muze dans le bahut sur le route escarpées, et on avait fait vite le tour de nos 10 cassettes emmenées jusqu'à Caracas.
Mais la "world" via WOMAD (Peter Gabriel) ne m'a pas vraiment enthousiasmé à l'époque.

Sans le savoir à l'époque, je suis encore dans cette direction 40 ou 50 ans plus tard, un peu là où j'ai commencé ("Prog/psyché" et JR/F et jazz modal).

[Révéler] Spoiler:

Ah oui, je vous ai pas encore dit, mai j'ai encore 20 ans ajd.