au près de quel public? Cela amène de jeunes lecteurs? Voyons les choses en face ces 2 titres perdurent sur de la nostalgie de vieux lecteurs. mais ils sont symptomatique du vieillissement de la bd FR-B.Lapin Moutarde a écrit:darrian ashoka a écrit:le comics et le manga ont des armes de multi-média que n'ont pas les bd Fr-B comme les films et les séries animées).
c'est une guerre d'occupation de l'espace visuel que perd la bd franco-belge trop chère au près d'un public qui n'aborde que sur le tard et parfois jamais la bd Fr-B.
Le succès de séries comme "LES VIEUX FOURNEAUX " - " LES 4 DE BAKERSTREET" ou encore" 'L'HOMME QUI N'AIMAIT PAS LES ARMES A FEU", sans parler des valeurs sûres qui se vendent sans problème comme "blake et mortimer" "Asterix"
Quand ça parle de cour de récré de copains (et de curiosité sexuelle) comme titeuf ou petit spirou, ça fonctionne, je le concéde mais rien n'est plus éloigné des préoccupations du jeune public que LES VIEUX FOURNEAUX ou L'HOMME QUI N'AIMAIT PAS LES ARMES A FEU,Lapin Moutarde a écrit: ZEP (TITEUF) est l'un des auteurs qui vend le plus d'albums il me semble, et il ne fait pas de manga.
Lapin Moutarde a écrit:Alors bien entendu , les mangas sont bien moins chers, mais souvent, ce sont des albums petits formats, dont la réalisation est très loin d'être irréprochable et souvent en noir et blanc ( pour un gain de temps), en bref difficilement comparable. Le manga se lit comme un roman de gare, sitôt lu , sitôt mis à la poubelle quasiment car aucune valeur ajoutée.
Alors que la bd franco Belge est quand même un objet de collection qui se conserve dans une bibliothèque et qui se lit et relit de temps en temps.
Conception globaliste et rétrograde à laquelle je ne peux adhérer. Le manga n'est pas en noir et blanc pour un gain de temps mais pour une raison économique (ce n'est pas vite fait mal fait comme tu dois le penser). Il existe des manga entièrement en couleurs comme sinna 1905 de mohiro Kitoh ou certains récits de genre. il ne faut pas confondre la consommation des magazines de prépublications avec celle des albums (elle est identique à celle de ton hebdo spirou comparée à tes albums cartonnés). Le manga n'est pas que du dragon ball et du naruto. Si la préoccupation première n'est pas nécessairement la haute distinction graphique ou la finesse de la narration dans sa façon de consommer, elle préside au moins à se forger sa propre voie dans l'univers de la bd mondial.
Lapin Moutarde a écrit:En plus dire que le jeune public n'aborde que sur le tard, voire jamais la bd franco-belge, me semble excessif, on a tous eu un oncle, un père, un grand frère qui avait dans sa bibliothèque un Asterix, un lucky luke ou un gaston lagaffe qu'on a emprunté et lu et relu étant gamin ?
La bd Fr-B ne s’arrête pas à asterix, lucky luke et gaston lagaffe (3 séries dont les créateurs sont morts ou presque) et si titeuf ou kid paddle peuvent développer le sens critique, tant mieux mais rien n'est moins sûr. Je n'ai pas eu de père, de frère, ou d'oncle. J'ai abordé la bd par tintin et asterix, les strange et titans et Gotlib et Reiser. Mon parcours est atypique mais ma curiosité a été plus grande. ça m'a permis de faire des choix avec plus de maturité dans mes lectures
Arrêtons avec cet élitisme de la bd Fr-B. Arrêtons de penser qu'un album cartonné produit en un an à plus de valeur artistique ou narrative qu'une histoire produit en serial chapitre par chapitre chaque semaine ou chaque mois. Ou alors, jetons au bac toute la bd produite en comics strips de Terry et les pirates à calvin et Hobbes sans oublier Prince Valiant et Cul-de-sac.
On peut continuer cet aspect du débat à coup d'exemple et de contre-exemple, Lapin Moutarde, mais on ne se convaincra pas l'un l'autre. Et de mon opinion, tu manques d'objectivité quant à la bd étrangère.
La difficile émergence des auteurs franco-belges tient aussi et surtout au manque de support pour s’améliorer et faire des erreurs. Publier quelques chapitres de mangas dans un bottin hebdomadaire ou une 20aines de pages d'un obscure titres de comics n'engage que peu l'éditeur. garantir d'entrée un succès sur un album bd sans prépublication est bien plus aléatoire et c'est pour cela, je pense, que la bd Fr-B doit trouver une alternative à sa politique éditoriale.
Les supports numériques sont la bouée de sauvetage pour la future générations de possibles "grands auteurs franco-belges" et l'évolution de l'univers narrative Fr-B passe immanquablement par un brassage d'influences et de points de vue extérieurs à la simple création franco-Belge.
Le Complot a écrit:En fait, je n'ai jamais compris l'intérêt de se fermer à un genre entier de ce triumvirat... La bd au sens large est indivisible, surtout quand les influences transparaissent assez nettement, du comics au manga par exemple. D'ailleurs, je disais que Vivès faisait carrément les trois sur un de ses titres...
Bastien Vives illustre bien mon propos. très ouvert à la bd mondiale et à la dématérialisation du support (absence d'originaux)