Et revoilà Kris et Maël, après
Notre mère la guerre, une nouvelle collaboration chez Futuro
LA PREVIEW DU T.2 :
Aux premiers jours de 1919, ils sont arrivés dans le Nouveau Monde, Julien et Max.
À bord du Libertad, un rafiot plein jusqu'à la gueule de fusils et de munitions, piloté par le capitaine Silius Jensen, un drôle d'oiseau aussi, celui-là. Et avec Tina, surtout, Tina la rebelle, Tina la farouche, Tina la compagne du fameux colonel Craven, chef des guérilleros mexicains.
Quand le Libertad aborde la rive atlantique mexicaine, les regulares, les soldats du gouvernement, attendent de pied ferme, le fusil à l'épaule et la mitrailleuse frémissante. Un déluge de feu s'abat sur le trio et les quelques rebelles venus les accueillir. Jensen s'apprête à reprendre la mer, Max, Julien et Tina à vendre chèrement leur liberté.
C'est alors que le gros de la troupe rebelle, aux cris de « Craven, Craven ! », entre en jeu, bousculant comme des quilles les soldats réguliers. Enfin, le colonel Craven, seul, un drapeau à la main, les yeux fous, s'élance au milieu de la bataille, déclamant un poème de fange, de rage et de sang. Stupeur chez les regulares, vivats hurlés sous les sombreros des révolutionnaires, l'hésitation des uns profite aux autres, et c'est la victoire.
Craven. Julien, Max et Tina. Les personnages sont en place, le rideau, ensanglanté, s'est levé. L'hiver des tranchées se dissipe enfin, le printemps mexicain est en pleine éclosion. Pour combien de temps encore ?
LA PREVIEW DU T.1 :
12 novembre 1918. Premier jour de paix. Dans la morne cour d’une caserne, Max Brunner, soldat Alsacien battu lève un poing rageur tandis que le drapeau allemand est abaissé. Julien Varin, soldat Français vainqueur, le regarde, intrigué. C’est peut-être bien ce jour-là, sur les cendres de l’Europe, qu’est apparue aux deux jeunes hommes, l’idée même d’un monde nouveau. L’un avec l’autre. L’un malgré l’autre. Tout s’enchaîne très vite. Paris d’abord, où Max présente à Julien ses amis anarchistes. Le port de Rouen ensuite, où Max et ses camarades s’emparent du Libertad, un vieux cargo rouillé retenu par la Marine française, dont ils libèrent l’équipage. Et tandis que le commandant donne ses ordres pour quitter Rouen et gagner la haute mer dans la plus grande discrétion, Max entraîne Julien dans les entrailles du navire. Ouvrant l’une des cales, Julien découvre, enfouies sous le charbon, des centaines de caisses remplies d’armes et de munitions. « Pour aider la révolution qui se propage en Allemagne, ça fera l’affaire. Cap sur Hambourg ! », rigole Max. L’Allemagne, vraiment ? Tapie dans un recoin, une ombre guette les deux hommes…Une ombre qui corps et âme se dévouera à leur faire découvrir la lumière. Et, enfin, quitter l’hiver...