Message précédent : Le guitariste américain Marc Orleans.
Affilié à la scène alternative de Boston des 90's (avec les éphémères Spore puis Juneau), il rejoint en 1998 l'aventure Sunburned Hand Of The Man, galaxie protéiforme qui s'adonne au psych/prog/improv/folk/experimental avec différents dosages selon les disques. Il se met en retrait du collectif à la fin des années 2000 pour intégrer le nettement plus classique groupe de country rock D. Charles Speer & The Helix et enfin croiser ses steel-guitars avec la guitare de Tom Carter de Charalambides dans le projet blues/free/psych Eleven Twenty-Nine. Il a également joué sur les albums de Steve Gunn, Meg Baird, Chris Forsyth, Michael Chapman ou encore dernièrement Hamish Kilgour.
ah !Germaine sa demi-soeur !! OK ,c'est triste elle jouait du jazz trash dans un groupe anglo-ousbeck avec Wladimir Garden et sullivan Popovski ,des célébrités quoi !
Un bon Tapon est un Tapon mort !...Héron,Héron petit, pas Tapon !
Après avoir commencé dans un groupe doo-wop, il se lance rapidement en solo et s'oriente progressivement vers la soul au début des années 60. Se produisant sur les scènes du Greenwich Village puis celles de Boston, il refuse les avances des majors de l'époque, privilégiant sa liberté artistique. Il monte son propre label à la fin des années 60 pour sortir ses singles (dont une cover de "Right On For The Darkness" que Curtis Mayfield) et l'album Lack Of Education, contenant également des cover des Beatles, ou du standard "Fire And Rain" pas mal repris à l'époque. Il s'installe sur l'île de Nantucket où il écrit les morceaux qui seront compilés sur Telling The Truth, qu'il enregistra plus tard à New York. A l'instar du précédent, ce deuxième album, plus intimiste, est sorti sur son propre label et est vendu uniquement à ses concerts. Il s'installe ensuite à Providence, Rhode Island où il se produira sur scène jusqu'au début des années 2000. Il faut attendre la réédition chez Numero Group en 2011 pour faire sortir Telling The Truth et son auteur de l'ombre. Willie Wright profite de cette nouvelle notoriété pour enregistrer This Is Not A Dream, une collections de vieux morceaux jusque là inédits sur disque.
Stepa J. Groggs, rapper du groupe Injury Reserve, mort à 32 ans. Je l'écoutais encore il y a quelques jours en feat sur le morceau "Robert" de Jockstrap qui venait de sortir
Le trompettiste jazz Jacques Coursil, qui nous quitte à 82 ans.
Né à Paris, il partage très tôt un goût pour la littérature, la musique et la pratique instrumentale de ses parents martiniquais. Son intérêt pour le jazz et également pour la musique classique contemporaine (Schoenberg, Webern, Pierre Schaeffer...) s'éveille à l'adolescence. A la fin des années 50, en pleine décolonisation, Jacques Coursil part pendant 3 ans en Mauritanie et au Senegal où il partage le quotidien de Léopold Sédar Senghor. Il reprend des études à son retour en France, mais son attirance pour les scènes d'avant-garde vont le pousser vers New York en 1965. Il s'introduit dans les scènes d'East Village, voulant tout casser sur son passage ("Coming to the free jazz scene, I firmly intended to deconstruct the whole apparatus of rhythm (...) I wanted to ‘destroy’ the beat and harmony too… I wanted to play atonal without any rhythmic framework. I also wanted to stop playing scales, to get away from melody. I was clear on that"), et ses performances et sa personnalité l'amènent à rencontrer Alan Silva, Rashied Ali, Bill Dixon, Burton Greene, Paul Bley, Sun Ra, etc... Par le biais du groupe de Sunny Murray qu'il rejoint, il commence une relation avec ESP Disk, label qui prend alors le pouls du jazz turbulent d'East Village. En parallèle des enregistrements pour ESP Disk, Il étudie la composition avec Jaki Byard et Noel DaCosta, puis quitte le label new-yorkais pour le parisien BYG Records avec lequel il enregistrera entres autres en leader Way Head et Black Suite lors d'un passage à Paris. A côté du jazz, il commence à enseigner le français à l'United Nations International School et à écrire de temps à autres pour le magazine Actuel. La scène d'East Village se désagrégeant peu à peu, il abandonne un temps la musique et revient en France, plus précisément à Caen où il enseignera la littérature et les théories linguistiques. Il part également enseigner en Martinique, à New-York et en Californie. Il fait son retour discographique en 2005, d'abord avec Minimal Brass chez Tzadik (John Zorn était un de ses anciens étudiants), Clameurs puis Trails Of Tears chez Universal (en y convoquant les souvenirs et les écrits de Frantz Fanon ou Édouard Glissant) et enfin FreeJazzArt chez RogueArt, en compagnie de son vieux partenaire des années East Village Alan Silva. Il déclarera après la sortie de FreeJazzArt que celui-ci sera son dernier disque.
AH non, ça m'attriste vraiment. J'ai adoré Clameurs, que j'écoute encore très souvent. De même que le suivant Trails of Jazz. Ceux qui suivent le NL ont sans doute déjà vu passé cette pochette :
Je suis très attristé, sincérement. J'ai l'impression de perdre un papy en musique.
Perso, j'aime bien Minimal Brass. Hormis le Sunny Murray, Je ne connaissais pas bien sa période ESP / BYG avant sa première retraite. Pas écrit dans ma petite notice, mais je pense qu'il voulait vraiment s'inscrire dans une continuité musicale de la négritude.