Euh, je ne voudrais pas donner de faux espoirs à ceux qui ont acheté tous les volumes Hachette de Natacha. Je voulais seulement dire que, quel que soit l'éditeur, il est toujours possible d'aller au bout, s'il n'a pas déposé le bilan.
Si l'éditeur a un certain respect de sa clientèle et s'il connaît un tant soi peu son métier (ça devrait être le cas de Hachette), il doit prendre en compte l'existence d'une histoire à cheval sur deux tomes. Et s'efforcer, malgré tout, de ne pas arrêter une série avec un album contenant la rituelle relance :
"Vous découvrirez la suite et la fin de cet épisode dans l'album XXX, à paraître prochainement". Même si la fresque est complète.
Au-delà de l'aspect décoratif dans le salon ou le bureau, le contenu d'une collection a tout de même son importance, non ?
Je veux dire qu'il faut peut être que les insatisfaits grognent, manifestent leur mécontentement, fassent savoir qu'ils n'achètent pas ce type de collections comme certains "parvenus" remplissaient les étagères de leur appartement ou de leur maison dans les années 70 avec des collections de livres vendus par des voyageurs et par correspondance, sans avoir la moindre intention de les lire mais juste pour décorer et laisser croire à leurs visiteurs qu'ils aimaient lire de temps en temps (même si leurs lectures ne sortaient pas de la trilogie "Paris Match, l'Auto-journal et l'Equipe" que toute salle d'attente se doit de proposer à l'honorable clientèle qui y fait antichambre).
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