Mirdhynn a écrit:Ah ouais, il y a quand même des gens qui écrivent des bouquins pour t'expliquer ce qu'est la vie en société !
Bah oui, chaque société a ses propres codes et tabous, et ceux qui ne les respectent pas sont vus de travers
toine74 a écrit:nexus4 a écrit:Sujet divisé. Je vous laisse deviner le titre.
Monsieur Propre aurait été sympathique.
ubr84 a écrit:toque a écrit:ubr84 a écrit:Après cela ne veut pas forcément dire qu'il faille une législation (c'est là où je suis en désaccord avec elle)
Sa proposition ne sert qu'a ouvrir la fenêtre d'Overton. Et elle le sait très bien.
@PEB : combat de dictionnaire j'adore Les mots sont presque toujours polysémiques !
Et le mot politique a bien assez d'histoire en français pour en porter pleins, tu n'as pas bien lu le larousse qui propose en sens 4. et 5. des sens qui n'ont absolument rien à voir avec la chose publique (tu t'es fait avoir par ton biais de confirmation )
Sinon une bonne ressource, bien plus riche que le larousse : cnrtl.fr
Avec deux exemples, j'imagine que Balzac en 1834, ou un sociologue en 1967, savent parler français, non ?cnrtl a écrit:La famille Cruchot, dont la politique était sagement dirigée par le vieil abbé (Balzac, E. Grandet,1834, p. 228).
La promotion peut être l'objet d'une politique de l'usine (Traité sociol.,1967, p. 457).
Olaf Le Bou a écrit:toque a écrit:ubr84 a écrit:Après cela ne veut pas forcément dire qu'il faille une législation (c'est là où je suis en désaccord avec elle)
Sa proposition ne sert qu'a ouvrir la fenêtre d'Overton. Et elle le sait très bien.
mais une fois que le conjoint peu coopératif est mis en prison, le plaignant restant va se taper toute la charge domestique, c'est quoi le bénéfice attendu de cette pénalisation ?PEB a écrit:Les deux autres points sont effectivement plus borderline, et posent la question du curseur: jusqu'où la sphère publique/politique peut/doit-elle empiéter sur la sphère privée au nom de principes supérieurs.
ce n'est pas borderline du tout, à partir du moment où il y a violence la société prend le pas sur la sphère privée.
Olaf Le Bou a écrit:mais une fois que le conjoint peu coopératif est mis en prison, le plaignant restant va se taper toute la charge domestique, c'est quoi le bénéfice attendu de cette pénalisation ?
PEB a écrit:Oui mais non...
Quand on parle de LA politique ...
Rousseau a écrit:La famille est donc si l’on veut le premier modèle des sociétés politiques
ubr84 a écrit:Non mais en vrai on s'en fout de ta/ma définition de la politique.
J'essaye d'expliquer la phrase de Rousseau "le privé est politique", si tu penses qu'elle ne connait pas le sens du mot politique et ses nuances pourquoi pas hein, mais c'est une femme politique, donc à mon avis elle connait un peu le sens de ce mot là
PEB a écrit:La vraie question, que tu poses d'ailleurs dans la suite de ton post, est l'endroit ou placer le curseur, la frontière entre les deux. Et on peut aussi se questionner sur la porosité croissante entre sphère privée et sphère publique
ubr84 a écrit:Ah mais la sociologie c'est politique
Et la culture aussi
Et les relations au travail en entreprise privée c'est quoi ? Privé !
Et les relations commerciales entre deux opérateurs privés c'est quoi ? Privé !
Pourtant on légalise énormément sur ces deux points et tout le monde (sauf les libertariens) trouve ça normal.
Le code du travail est un livre rouge ( ) qui régit des relations privées, et me parait un objet éminemment politique !
Dire le privé est politique ce n'est PAS "Nier la différence fondamentale entre la sphère privée et la sphère publique" Ca c'est la dérive qu'on imagine peut être à raison chez Sandrine Rousseau (mais je demande à voir on a trop peu d'info là).
Rendre quasi synonyme "public" et "politique" comme tu le fais dans ton dernier post me parait une dérive libérale tendance libertarienne.
Sur la proposition de Rousseau une manière intelligente de faire serait non pas de punir un mauvais partage des tâches en soi, mais par exemple en faire une circonstance aggravante dans un cas de litige plus grave. On peut imaginer que c'est ce qu'elle a en tête. Un divorce, un cas de violences, un conflit de garde : que le juge se pose la question de qui fait les tâches ménagères, ce sujet est éclairant sur le bon (ou mauvais) fonctionnement du couple et éclairera sa décision.
Ca serait pas con ça, objectivement ?
Bref, tout ça pour conclure que le langage c'est politique
ubr84 a écrit:Et les relations au travail en entreprise privée c'est quoi ? Privé !
fanche a écrit:ubr84 a écrit:Et les relations au travail en entreprise privée c'est quoi ? Privé !
C'est dans le droit? C'est marrant je n'ai jamais considéré le travail comme faisant partie de ma vie privée (peut-être parce-que je travaille pour le public )
fanche a écrit:ubr84 a écrit:Et les relations au travail en entreprise privée c'est quoi ? Privé !
C'est dans le droit? C'est marrant je n'ai jamais considéré le travail comme faisant partie de ma vie privée (peut-être parce-que je travaille pour le public )
ubr84 a écrit:Ah mais la sociologie c'est politique
Et la culture aussi
Et les relations au travail en entreprise privée c'est quoi ? Privé !
Et les relations commerciales entre deux opérateurs privés c'est quoi ? Privé !
Pourtant on légalise énormément sur ces deux points et tout le monde (sauf les libertariens) trouve ça normal.
Le code du travail est un livre rouge ( ) qui régit des relations privées, et me parait un objet éminemment politique !
Dire le privé est politique ce n'est PAS "Nier la différence fondamentale entre la sphère privée et la sphère publique" Ca c'est la dérive qu'on imagine peut être à raison chez Sandrine Rousseau (mais je demande à voir on a trop peu d'info là).
Rendre quasi synonyme "public" et "politique" comme tu le fais dans ton dernier post me parait une dérive libérale tendance libertarienne.
Sur la proposition de Rousseau une manière intelligente de faire serait non pas de punir un mauvais partage des tâches en soi, mais par exemple en faire une circonstance aggravante dans un cas de litige plus grave. On peut imaginer que c'est ce qu'elle a en tête. Un divorce, un cas de violences, un conflit de garde : que le juge se pose la question de qui fait les tâches ménagères, ce sujet est éclairant sur le bon (ou mauvais) fonctionnement du couple et éclairera sa décision.
Ca serait pas con ça, objectivement ?
Bref, tout ça pour conclure que le langage c'est politique
PEB a écrit:ubr84 a écrit:PEB a écrit:ubr84 a écrit: rien de plus politique que le partage des tâches.
Pourquoi?
C'est quoi la politique ?
Pour moi c'est comment on organise la vie en société, CQFDpolitique
nom féminin
1. Ensemble des options prises collectivement ou individuellement par les gouvernants d'un État dans quelque domaine que s'exerce leur autorité (domaine législatif, économique ou social, relations extérieures) : La politique économique de la France.
2. Méthode particulière de gouvernement, manière de gouverner : Politique libérale, autoritaire.
3. Moyens mis en œuvre dans certains domaines par le gouvernement : Politique de l'emploi, des prix.
4. Manière concertée d'agir, de conduire une affaire : La politique commerciale de la maison.
5. Manière prudente, fine, avisée d'agir : Ménager quelqu'un par pure politique.
Synonymes :
calcul - diplomatie - stratégie - tactique
Source: https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/politique/62189
Autrement dit, la politique c'est la gestion de la chose publique... par opposition à la chose privée. CQFD!
ubr84 a écrit:J'ai signé un contrat de droit privé, tu as probablement un contrat de droit public.
Pas étonnant que notre considération du travail soit différente sur ce point
Un exemple : si tu bosses dans le public avec un contrat de droit public : dis moi ton métier et ton grade je connaitrais ton salaire.
Avec mon contrat de droit privé, je te donne mon métier et mon grade, tu ne connaitras pas cette information... privée
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