stema33 a écrit:Voilà un album pour tout amateur de bon polar qu'il faut avoir dans sa bibliothèque !
Une construction intelligente pour se mélange parfaitement dosé de cruauté, d'art et de politique.
Impossible pour moi de lacher la lecture une fois entamée, une lecture qui une fois l'album fermé
vous reste dans l'esprit, cela devient rare avec toutes les sorties du moment et c'est tellement bon
TILLIERTON a écrit:Une relecture est forcément nécessaire tellement les illustrations sont nombreuses et pour mieux saisir le propos. Les désastres de la guerre de Goya et autres chefs-d’œuvre de l’art occidental élevés en modèle de crimes, il fallait oser… Mais c’est un excellent moyen de faire le tour de l’histoire de l’art ou de la littérature: il y a énormément de références citées ou dessinées dans le décor, reproductions ou couvertures de livres. Je pense aux Chants de Maldoror, de Lautréamont, qui apparaissent dans les mains du personnage principal, Enrique. L’album est aussi une bonne critique du monde universitaire, les rivalités au sein des départements, les colloques aux titres pompeux (ce qui n’est pas sans rappeler David Lodge), sans oublier, contexte basque oblige, une dimension politique (peut-on absoudre l’ETA ou pas ?). Le dessin en noir et blanc avec des " touches " de rouge sert bien le propos. Les touches/éclaboussures peuvent aller de la pomme ou de la boule rouge d'un logo à un tableau (que l'on peut qualifier de "performance criminelle")sanglant.
Les désastres de la guerre de Goya et autres chefs-d’œuvre de l’art occidental élevés en modèle de crimes, il fallait oser… Mais je trouve que c’est un excellent moyen de faire le tour de l’histoire de l’art ou de la littérature: il y a énormément de références citées ou dessinées dans le décor, reproductions ou couvertures de livres. Il va d’ailleurs falloir que je me lance vraiment dans la lecture des Chants de Maldoror, de Lautréamont, qui apparaissent dans les mains du héros, je me l’étais déjà dit après les deux spectacles de Scorpène (revoir Réalité non ordinaire et A l’envers). Revenons à notre bande dessinée… L’album est aussi une bonne critique du monde universitaire, les rivalités au sein des départements, les colloques aux titres pompeux (ce qui n’est pas sans rappeler David Lodge), sans oublier, contexte basque oblige, une dimension politique (peut-on absoudre l’ETA ou pas). Le dessin en noir et blanc avec des « touches » de rouge (enfin, touches, ça peut aller d’une pomme ou de la boule rouge d’un logo à un tableau / « performance criminelle » sanglant) sert bien le propos. (à suivre sur mon blog...)
stema33 a écrit:Voilà un album pour tout amateur de bon polar qu'il faut avoir dans sa bibliothèque !
Une construction intelligente pour se mélange parfaitement dosé de cruauté, d'art et de politique.
Impossible pour moi de lacher la lecture une fois entamée, une lecture qui une fois l'album fermé
vous reste dans l'esprit, cela devient rare avec toutes les sorties du moment et c'est tellement bon
Guy Georgou a écrit:A aucun moment je comparerais Keko à Zezelj. Il y en a un, le premier, qui a des prédispostions pour la bd que je n'ai vu chez le second, qui dessine des statues de pierre en guise de personnage, histoire de plomber ses planches qui ne brille pas par leur dynamisme. C'est très mauvais Zezelj.
Gau a écrit:Que vous n'aimiez pas Zezelj c'est une chose mais dire que c'est mauvais
Enfin bon les gouts et les couleurs...
Jetjet a écrit:Gau a écrit:Que vous n'aimiez pas Zezelj c'est une chose mais dire que c'est mauvais
Enfin bon les gouts et les couleurs...
Dans le "VOUS" j'espère que je ne suis pas visé parce que je n'ai dit à aucun moment que c'était mauvais !
2fois2cinq a écrit:Pour info, les auteurs ont prévu de faire un triptyque !
Après Moi, assassin, ils ont prévu de faire "Moi, menteur" et "Moi, fou" !
Ils travailleraient dessus !
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