jahukhan a écrit:Oui, il devrait crever la gueule grande ouverte pour l’amour de l’art aussi !
Désolé d’être provoc, mais Simon Hanselmann vient d’être papa, et vit aux USA où la protection sociale n’est pas prise en charge comme en France. Qu’à 40 ans passés il ait envie de gagner un peu sa vie et subvenir aux besoins de sa famille me paraît pas indécent.
Je n'ai aucun souci avec le fait de gagner de l'argent. Mais qu'il arrête de dire qu'il fait de la BD alternative, il fait de la BD commerciale. C'est pas un crime, on est d'accord, plein d'auteurs que j'admire en font. Mais je trouve ça hypocrite de sa part de nous faire croire que c'est encore de la BD indé. Et puis il dit lui-même qu'il est traduit dans 14 langues, ça va, il doit pas dormir dehors non plus.
Bref c'est son discours qui ne correspond pas au ses actes qui me gène. Pas le fait qu'il veuille gagner plus d'argent.
Sinon j'ai presque fini Zone de Crise. Mouais.
Ce qui m'a toujours intéressé dans Megg c'est ce spleen qui se dégage de la BD, derrière les gags potaches on sentait des personnages en réelle souffrance, à fleur de peau, se battre avec eux-mêmes et le monde absurde qui les entoure.
Mais voilà, c'est déjà le deuxième tome d'affilé avec des histoires en dehors de la trame principale. Il ne reste plus que les gags. C'est toujours sympa, mais on perd pas mal de profondeur et le charme de la BD.
J'ai un peu peur de l'avenir pour la BD. Simon nous dit qu'il prend plus de plaisir à écrire désormais pour Werewolf Jones que Megg ou Mogg. Ca se sent, Megg et Mogg sont vraiment en retrait dans ce volume et Jones en est la star. Problème, Jones ne sait faire que le pitre, il n'a pas de dimension tragique, et surtout, il est mort dans la trame principale. Quid de l'avenir ?