tzynn a écrit:JDMorvan a écrit:toque a écrit:Peut être que mon commentaire va paraitre galvaudé ou exagéré, mais on est sur l'une des plus grande œuvre de l'histoire du médium.
Je le pense vraiment.
Merci aux auteurs
Merci à Madeleine !
(Et à vous)
J'ai une bête question:
je lis vos interviews et les articles: vous vivez Madeleine, vous dormez Madeleine, vous Twittez Madeleine, vous allez vérifier si le pont était 10 mètres à gauche ou 10 mètres à droite, vous allez un peu partout pour Madeleine. A côté de cela vous avez un album sur l'armée des ombres, les livres sur Ginette Kolinka, sur Irena, sur Simone, sur les amis de Spirou durant la guerre. La grosse majorité de votre production actuelle a l'air maintenant de tourner autour de thématiques proches.
Finalement est-ce qu'il y a une sorte de devoir de mémoire qui devient nécessaire, oppressant, voire presque obsessionnel, ou bien au contraire vous avez un recul par rapport à tout cela et pouvez encore vivre votre vie sereinement ?
Si la question est trop personnelle, pas de souci non plus...
Bonjour,
j'ai toujours fait ce métier avec passion, je crois. J'ai toujours été aussi impliqué, même si ça pouvait peut-être paraître plus décousu, à l'époque. Même quand je faisais plus de SF ou de "genre", j'utilisais l'actualité, l'histoire, les guerres, etc. Je suis finalement assez serein avec ça parce que quand je me documente, quand Madeleine me raconte ou que je vais à Birkenau avec Ginette, j'enregistre mais en même temps je réfléchis à comment je vais transformer cette matière première en bd, pour toucher le lecteur (que je suis aussi). Ça me fait un filtre.
J'avais le même quand je bossais sur les Serial Killers ou autres.
En vrai, je n'ai pas fait attention à cette direction vers la seconde guerre mondiale, un récit en entraine un autre. Je ne fait pas envie. Envie de mémoire, pas devoir de mémoire car comme je dis toujours, je n'aimais déjà pas faire mes devoir à l'école, ça n'a pas changé
Je ne sais pas si j'ai bien répondu^^