Mirdhynn a écrit:Thierry_2 a écrit:dans le même temps, les mêmes médias font preuve d'une mansuétude assez incroyable avec les accusés du procès de Mazan, leur offrant des tribunes pour exopliquer qu'ils ne savaient pas et que leur vie est détruite, des trémolos dans la voix et ne reconnaissant qu'à demi-mot, au mieux, le viol. Les violences faites aux femmes ne seront pas résolues tant que les aggresseurs trouveront une oreille complaisante ou que les victimes seront sans cesse décrédibilisées.
Là encore, c'est un film que tu te fait.
Mazan, à chaque fois qu'on a eu des articles sur les dires des accusés c'était pour les enfoncer, montrer les plans de défense immondes de avocats (rien que celle qui a fait des videos) etc.
Aucune complaisance avec les accusés.
Idem : actualité google :
https://www.google.com/search?sca_esv=5 ... ve&ssui=onCold case réouverts, aveux de zoophilie etc. C'est pas vraiment ce que j'appelle ouvrir une tribune au violeurs pour qu'ils se disculpent.
Et pour faire echo à Nexus : qui est en train de récupérer ces faits divers en les comparant pour essayer de justifier l'injustifiable ???
il y a la couverture et l'écho, l'excitation des éditorialistes, le bruit qui accompagne...
la couverture de Mazan tourne en partuie sur la sidération du profil de bons pères de famille des prévenus et essaye maladroitement de comprendre ce qui paraît incompréhensible à qui ne s'intéresse pas un chouia à la réalité des violences faites aux femmes
La récupération politique et les excitations des éditorialistes sur l'affaire Philippine met l'accent sur l'OQTF, qui devient le seul angle pour aborder cette affaire. Mais, en faisant cela, elle invisibilise le fait qu'il y a eu 103 autres Philippine avant elle, et que, dans une grande majorité, les aggresseurs n'étaient pas sous OQTF. En attendant, la température monte sur la non-exécution des OQTF, mais pas sur la récidive, des femmes victimes de conjoints ou d'ex conjoint après de multiples signalements ou plaintes, prises ou non, à la police ou à la gendarmerie.
En déroulant le tapis rouges à ceux qui profitent de la mort de Philippine pour faire avancer leur agenda politique, ce serait amusant qu'une fois, on leur demande pourquoi ils n'ont pas été scandalisé par les
quelques exemples qui suivent
Brigitte, 63 ans, a été retrouvée morte à son domicile. Son conjoint a été placé en détention pour homicide sur conjoint et atteinte à l’intégrité d’un cadavre. Le détenu était sorti de prison en avril dernier après y avoir passé 10 ans pour tentative de meurtre et 2 ans pour agression sexuelle sur cette même femme.
Mayliss, 18 ans, disparue depuis le 14 février, a été retrouvée morte dans un sous-bois. L’autopsie a mis en évidence multiples plaies à l’arme blanche et des traces de brûlures post-mortem. Son ex petit-ami âgé de 16 ans ainsi que trois de ses amis âgés de 15, 16 et 20 ans ont été déférés pour “assassinat, atteinte à l’intégrité physique d’un cadavre et modification d’une scène de crime ».
Zaouina, sexagénaire, a été retrouvée morte, brûlée dans son appartement.
Le fils de la victime a refusé l’accès aux pompiers depuis le balcon, indiquant que sa mère était déjà morte et qu’il l’avait brûlée. L’homme avait par ailleurs placé un meuble devant l’entrée pour en barrer l’accès. Il avait déjà été condamné pour violences envers sa mère. Les matricides sont des féminicides.
Solène, 33 ans, a été tuée par son père avec une arme à feu. Il a appelé les secours pour annoncer avoir fait feu sur sa fille. Il s’est ensuite donné la mort.
Vanessa 42 ans, a été tuée à l’arme blanche. Son ex-compagnon a été placé en garde à vue. L’homme était déjà connu de la justice pour des violences intrafamiliales (condamné pour menaces de mort et violences sur compagnes et ex-compagnes).