Les pistes de Bercy pour diminuer le déficit commencent à sortir. Ce sont toujours les mêmes qui vont trinquer :
https://www.marianne.net/societe/educat ... -nationaleLes inspecteurs ont beau jeu de rappeler que la démographie des écoliers est en berne depuis 2017 alors que les dépenses d’éducation ont augmenté. La loi de programmation des finances publiques 2023-2027 anticipe désormais partiellement cette baisse. Mais, pour Bercy, il est possible de supprimer 11 000 postes de profs supplémentaires malgré les réticences de l’Éducation nationale, qui évoque le risque de « réactions très vives ».
L’Inspection générale des finances se remémore avec nostalgie l’époque Sarkozy, où l’on supprimait des classes bien plus facilement, et y va de bon cœur, proposant de fermer 4 % des écoles (1 925 établissements au total), parmi les moins remplies. Il suffirait que les élèves puissent être accueillis dans une autre école située à moins de vingt minutes en voiture. Autre proposition : alléger le dédoublement des écoliers en réseaux d’éducation prioritaire. C’est pourtant LA grande mesure sociale d’Emmanuel Macron ! Pas grave : si ces classes comptent 17 élèves – et non plus 12 –, cela permettrait de supprimer 2 000 postes d’enseignants.
Sous le couvert de l’équité, Bercy propose de fermer des classes dans les milieux urbains denses, plus favorisés socialement que la moyenne. Autant de « pistes » à « confront[er] avec les réalités de terrain ». Vraiment ? Fermer des classes ou des écoles est épineux. Les recteurs prennent de plein fouet la grogne des parents, des profs, des élus, des médias. C’est à celui qui criera le plus fort. À ce petit jeu, les écoles de Paris, par exemple, garnies d’enfants de politiques, de journalistes et de cadres supérieurs sont toujours très avantagées. Les inspections pourront toujours refaire un rapport dans cinq ans pour le dénoncer !
Donc si tu habites à la campagne, tes gosses tu sera bon pour passer une heure pour les conduire à l'école.
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