Librairie : ouvrir une boutique, les astuces et conseils

de **Atrebate** » 13/03/2004 16:03

Message précédent :

Réponse du petit jeu ...

3000 kilo, il faut culturiste pour faire libraire en ce moment avec la course en avant des éditeurs :fou: .

Désolée, c'est hors sujet, mais c'est qui le perso de ton avatar Atrebate?

Désolée pour le pourissage :roll:

Avatar made in Peynet.com ... j'ai perdu mon Bragon ... j'en profite pour faire un appel à une bonne âme

.

de **WinArA_** » 13/03/2004 16:05

Avatar made in Peynet.com ... j'ai perdu mon Bragon ... j'en profite pour faire un appel à une bonne âme .

Très très joli :ok:

/mode pourrissage off
(et encore désolée)

de **kortex** » 13/03/2004 17:11

Cher Monsieur Kortex, si j'ai un conseil à te donner si tu débarque vraiment dans le joli monde des libraires, c'est de voir auprès d'un exploitant déjà en activité pour faire un stage dans son magasin.
En général on apprend beaucoup et on a raremement un refus puisque ça fait de la main d'oeuvre à pas cher.

Merci cher Monsieur Fufu de votre conseil avisé, je pense qu'en effet un petit stage à un moment donné chez un libraire ne ferait pas de mal et permettrait de connaitre les coulisses du métier

de **Christophe C.** » 13/03/2004 18:01

Merci cher Monsieur Fufu de votre conseil avisé, je pense qu'en effet un petit stage à un moment donné chez un libraire ne ferait pas de mal et permettrait de connaitre les coulisses du métier

J'ai déjà donné un petit coup de main à mon libraire comme ça gracieusement pendant ma période de chomage. J'ai aidé à débaler des cartons, étiquetter, ranger, conseiller des clients (d'ailleur à chaque fois que j'y vais, et ce même avant de donner le coup de main en question, il y a toujours des clients pour me prendre pour un vendeur :shock:

) bref des trucs tout con mais intéressant ça m'a bien plu :ok:

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de **harrison** » 14/03/2004 14:54

Il faut savoir également (et je l'ai appris récemment) que les stocks de BD sont imposables car considérés comme bénéfices! Il n'y a pas beaucoup de professions ayant ce privilège, mais celle de libraire en fait partie!

de **Atrebate** » 15/03/2004 16:26

Il faut savoir également (et je l'ai appris récemment) que les stocks de BD sont imposables car considérés comme bénéfices! Il n'y a pas beaucoup de professions ayant ce privilège, mais celle de libraire en fait partie!

Il n'y a pas d'impot sur les stocks si ce n'est la TP = taxe professionnelle ... mais heureusement car au niveau impot comme toutes les petites entreprises, nous sommes gatés.

de **harrison** » 15/03/2004 17:12

Mon libraire m'a pourtant dit que le stock était considéré comme vendu donc comme bénéfice (comme les pharmacies, ca me reviens) et que tres peu nombreuses sont les entreprises a etre taxées de la sorte. Mais je ne fais que de me répéter... :siffle:

de **Christophe C.** » 15/03/2004 17:30

Mon libraire m'a pourtant dit que le stock était considéré comme vendu donc comme bénéfice (comme les pharmacies, ca me reviens) et que tres peu nombreuses sont les entreprises a etre taxées de la sorte. Mais je ne fais que de me répéter... :siffle:

Euh ? Questcequ'c'estqu'ça ? Les stock ? Dans la détermination du bénéfice imposable ? C'est nouveau ? Certe les varations de stocks peuvent jouer sur le bénéfice mais pas de façon réellement déterminantes et c'est comme ça pour toutes les entreprises qui ont des stocks.

de **tdg** » 15/03/2004 22:26

Mon libraire m'a pourtant dit que le stock était considéré comme vendu donc comme bénéfice (comme les pharmacies, ca me reviens) et que tres peu nombreuses sont les entreprises a etre taxées de la sorte. Mais je ne fais que de me répéter... :siffle:

jamais entendu parlé d'un impôt sur les stocks....un stock c'est de l'argent immobilisé et jusqu'à preuve du contraire on est pas encore imposé sur des probabilités de ventes futures.... :shock:

de **pistash** » 15/03/2004 22:40

jamais entendu parlé d'un impôt sur les stocks....un stock c'est de l'argent immobilisé et jusqu'à preuve du contraire on est pas encore imposé sur des probabilités de ventes futures....

Par contre on doit être imposé sur la plus value teirée de la vente de stock, l'impot sur le benefice... mais je dis ça sans être vraiment au fait...
Ca compte pour les stock qu'on a chez soit ? Déjà que j'avais quelques soucis à faire ma déclaration ... :siffle:

de **tdg** » 15/03/2004 22:45

jamais entendu parlé d'un impôt sur les stocks....un stock c'est de l'argent immobilisé et jusqu'à preuve du contraire on est pas encore imposé sur des probabilités de ventes futures....

Par contre on doit être imposé sur la plus value teirée de la vente de stock, l'impot sur le benefice... mais je dis ça sans être vraiment au fait...
Ca compte pour les stock qu'on a chez soit ? Déjà que j'avais quelques soucis à faire ma déclaration ... :siffle:

Ben oui tu es imposé sur tes bénéfices c'est comme ça pour tous les commerçants, et les bénéfices tu les fais en vendant ton stock que tu renouvelle constamment pour pouvoir continuer à vendre :mrgreen:

je crois que tu peux faire l'impasse sur ton stock perso....à moins qu'il rentre dans ton calcul d'impôt sur la fortune : EO de divers Tintin, Statuettes Leblond-Delienne épuisées, planches originales d'Hergé, Jacobs, Franquin, etc....

de **Christophe C.** » 15/03/2004 22:53

Ben oui tu es imposé sur tes bénéfices c'est comme ça pour tous les commerçants, et les bénéfices tu les fais en vendant ton stock que tu renouvelle constamment pour pouvoir continuer à vendre

Oui voilà en fait c'est l'essentiel. Les stock n'on qu'une faible influence sur la détermination d'un bénéfice (même s'ils en ont quand même une).

de **fred700** » 16/03/2004 00:24

Pour obtenir un prêt d'une banque pour ouvrir un magasin ton conseiller financier va te demander un "buisness plan", c'est a dire une étude de marché où tu dois évaluer un tas de choses : chiffre d'affaire mensuel, bénéfice mensuel, clients potentiels... des professionnels sont là pour le faire mais ca coûte...

de **MRHA** » 16/03/2004 03:41

Je ne sais pas si ça cadre vraimment avec les préoccupations de ce topic, mais bon autant prevenir que gué...ok je me tais ^^

Alors en fait, je sais pas pour vous, mais il y a un truc qui m'agace personellement.
Je rentre dans la librairie, je regarde un peu, j'ouvre quelques ouvrages etc. et un vendeur se rue sur moi toutes canines dehors en me sortant un mievre "je peux vous aider monsieur? " quand je suis en forme (et donc quand je ne lui répond pas pour m'amuser "m'aider pour quoi?") je réponds donc un aimable "non, merci je regarde simplement ce que vous avez". Là où est le probleme est qu'il arrive que le vendeur en question ne me laisse pas tranquille pour autant... il veut engager la conversation le bougre ! Résultat : soit je pars, soit je tappe la discut avec lui et j'ai plus le temps de faire ce pourquoi je suis venu, c'est à dire regarder les produits qu'il propose à la vente.

ça part d'un tres bon sentiment de sa part (c'est toujours mieux que le mec qui dit même pas bonjour), mais certains clients aiment bien être au calme en regardant les albums etc sans avoir à parler à quelqu'un. Si on veut tapper la discut, c'est tres bien, mais au moins après un moment dans la boutique, pas au bout de 5 minutes lol. On a l'impression qu'on veut nous empecher de voir les ouvrages et c'est tres frustrant.

Voilà, c'etait ma modeste participation :oops:

de **Atrebate** » 16/03/2004 08:44

Lorsque l'on pousse la porte d'un libraire spécialisé en BD, on doit au minimum s'attendre à recevoir un bonjour et c'est vrai qu'on recoit assez rapidement un "je peux vous aider" ... maintenant, si il n'y avait pas ceci, serait-il effectivement un libraire spécialisé????

Personnellement, le client qui me remercie gentillement en me disant "non", je l'envois péter, "le rascal", lorsqu'il vient enfin me voir en demandant ou se trouve le dernier album de XIII :shock:

:demon:

... naaaannn, je plaisante ... quoique :fant2:

:fou:

de **MRHA** » 16/03/2004 08:51

oui tout à fait, mais il y a une différence entre la politesse / la relation de confiance que le vendeur et l'acheteur peuvent entretenir et certains cas où on t'empeche de flaner dans les rayons.
Certains clients aiment beaucoup ça, et d'autres ont besoin de plus de solitude dans leur shopping hebdomadaire ^^ je rêve pas, j'ai bien vu des cas où au bout de cinq minutes, je m'engageais dans des discutions sur des Bds à l'insu de mon plein grès... resultat ben j'ai pas vu le 1/4 de ce qui m'interessait.

Il en faut pour tout le monde, mais tout le monde est reconaissant de l'attitude des vendeurs, de leur "chaleur", même quand on la juge dès fois trop etouffante. Enfin personellement c'est ce que je pense.

de **Atrebate** » 16/03/2004 08:57

En fait, je suis complétement d'accord avec toi, la frontière est trés difficile à cerner ... les risques du métier d'acheteur en librairie spécialisée :mrgreen:

.

de **kortex** » 10/05/2004 11:48

allez hop petit up pour que les p'tits nouveaux apportent leur pierre au sujet

Ps : attention sujet serieux, pour tout pourrissage, le fauteur se verra sanctionné d'une visite personnelle de Xof :mrgreen:

de **tchouf** » 10/05/2004 13:22

Alors mon avis :

Le plus important est la fidélisation du client et ca pas forcement en ayant des dédicaces, XL ou autres.
Mon libraire, est basée dans une petite ville (qui devient plus grosse l'été mais bon c'est deux moi), il ne fait ni XL, ni dédicaces et il vient de s'agarndir.

Le truc : des conseils excellents, un choix correct sans pour autant etre enorme (ca evite les invendus), et il est toujours la quand tu cherches un truc (TT, figurines....) donc avoir les bons contacts pour satisfaire ton client si tu n'a pas en magasin.

Et apparemment il s'en sort bien : vient d'agrandir le magasin et existe depuis 7 ans donc entreprise viable.

Et attention avec canal BD tu es obligé de communiquer ton CA et ainsi ton adhésion est fixé en fonction de celui ci (il me semble). Un libraire pourra peut etre confirmé ?

Voila

de **lothaire** » 11/05/2004 23:54

Pour bien commencer direction le site de l'INFL http://www.infl.fr/
Ensuite trouver une ville ou agglomération de plus de 100 000 Habitants.
Faire une étude de marché: - déterminer la zone de chalandise( zone d'influence de la librairie)
- déterminer la clientèle potentiel grâce au recencement nationnal qui va te donner la quantité de personnes présentes dans ta zone de chalandise par catègorie socio professionnelle.
- Grace au taux de consommation des ménages par catégorie socio professionnelle et aux pondérations régionnals ainsi que du taux de BD acheté par rapport au reste du marché du livre tu pourras déterminer le CA (Chiffre d'Affaire) possible dans le secteur visé
- concurrence : déterminer le CA de chaque concurrent et le soustraire au CA total : ça te donne le CA encore réalisable.

Si tu depasse les 3, 4 Millions de Francs Français, ça peut valoir le coups.... reste le plus dur...trouver l'emplacement: plutôt centre ville pour une petite structure (3- 4 personnes maxi), excentré pour qque chose de plus grand( sauf si tu as plein de sous, et que tu peut acheter les murs : si c grand, vaut mieux pas avoir de loyer trop important à payer) : en fait y a pas de règles, ça dépend du lieu mais il faut tjs avoir en tête qu' un bail n'est jamais gratuit, et si la rue où tu te trouve deviens "hype" ton loyer peut s'envoler et t'obliger à fermer....

Ensuite les fournisseurs : le plus gros dealer c'est Hachette (75% du volume) après c MDS (les rois de la livraison trop en avance ou trop en retard) puis Union Distribution (Dit U.D.) et enfin le C.D.I.( comptoir des indépendants)(pour tout ce qui assos, frémok, ect...). reste plein d'autres mais je vais éviter de tous les cités, y en a bcp.... Vois avec un Libraire pour tout ce qui est adresse et Tel..... je vais pas les donner ici, y en a qui serait capable d'appeler Hachette pour savoir quand sort vraiment le Proto de Lauffray( qu'on nous promet pour mai.. :siffle: )

Là normalement tu as une chouette librairie avec plein de bcp, mais pas de meuble pas de systeme de gestion, on y vient....
Pour les meubles,ça dépend de tes gouts et de ton financement. Si tu connais un ébiniste à qui tu peut "faire une proposition qu'il ne pourra pas refuser", profite.Les professionels vendent assez cher des meubles qui peuvent s'abimer vite: visite des librairies, mêmes généraliste et pique un max d'idée et demande l'avis de plein des personnes de ton entourages....
Pour la gestion 2 écoles , 2 techniques (celle des Hokuto de Cuisines ne compte pas :mrgreen:

):
-Informatique
-Pas informatique
-pas informatique implique une gestion au fil à plomb: bien droit et pas d'erreur:une petite fiche de stock pour tout tes livres( comme à la bibliotheque) avec dessus les ventes, les stock, le titre, le prix(ça se trouve tout fait mais je sais plus où.....). Ca oblige à bien stocker tous ces fiches, ça prend du temps bcp de temps....
- informatiqueimplique une gestion au fil à plomb (mais pas au même endroit) : ça peut coûter très cher et être une vrai merde. j'ai travaillé sur 5 système différent et les 2 les plus efficaces sont librisoft et systeme 3 . Reste plein d'autre système qui pourront être mieux ou pire, l'idéal étant de définir précisement ses besoin via un cahier des charges (ça fait 5 ans que je doit en faire un, j'y arriverais un jour....) et d'aller au salon du livre expérimenté tout ça (y a tjs des stand pour les progiciels)

Voilà tu peut ouvrir ta librairie...... mais pas au mois de mars!! l'idéal reste le 2ème semestre (aout decembre) où se situe 65% du CA de l'année. avec une échéance de mise en place à 120 jour fin de mois voir 160 jour, ça pose pas de problème(penser d'ailleurs à étaler ses réglements pour pas avoir à tout payer en même temps).
Pour CanalBD je confirme, la participation est lié au CA du magasin et il faut se faire parrainer par un libraire. De plus, les quantités minimun de XL et autre dérivés deviennent assez importantes,donc attention à pas plomber le stock avec trois XL moyen pour un superbe......

Pour la fidélisation, le sourire compte bcp ainsi que la compétence dans le domaine (j'enfonce des portes ouvertes mais faut tjs le rappeler(quoique pour le sourire....)). Les dédicaces quand on ne connait pas bcp d'auteurs, c'est le parcours du combattant auprès des attachés de presse (sauf si tu propose aux auteurs un 5 étoiles, 3 toques, et massage body body, mais là même la pub que ça te fait ne compense pas ton investissement, donc attention!!!). Donc faut faire les salons et les dédicaces pour rencontrer les auteurs et leurs cerbères d'attachés de presse(il faut les comprendre, avec 3000 libraires qui veulent Tarquin ou Masbou, ça fatigue).
Tjs pour fidéliser, TES choix indiqué clairement, parce qu'on n'a pas tjs le temps de passer 1/2 heures avec la ciquantaine, la centaine de client qui rentre dans la librairie. Donc faire ce que tous le monde fait plus ou moins : des petits messages bien écrits pour guider. Attention de pas en foutre partout, ça devient rebutant si l'on ne voit plus que ça, avec une exception: la Griffe Noire à Saint Maures (librairie généraliste) qui couvre l'intégralité de ses livres de note.C sa marque de fabrique et c difficilement immitable.
Pour les remises faut se conformer aux lois relatives au livre (code du commerce Dalloz bien foutu), notamment la loi Lang de 1981. La carte fidélité informatisé est pratique et fidélise (justement c'est ce qu'on lui demande) pas mal les gens (là aussi c empirique, constatation des faits observés).

Voilà un petit tour d'horizon sur l'ouverture d'une librairie BD.
C pas paroles d'évangile donc si il y a d'autres points vu , go on and enjoy. :mrgreen: