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les diffuseurs de bds

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Messagede tofre » 01/10/2008 11:04

Message précédent :

Tiens, c'est nouveau ça la soustraitance qui coute plus cher que la traitance. :fant2:

Souvent lorsque tu soustraites c'est à un spécialiste qui ne fait que ça et qui optimise ses coûts par une une plus grand activité. En gros quand il y a besoin d'une personne pour réaliser une tache de distribution et/ou diffusion pour un éditeur, il n'en faut pas forcément 3 pour trois éditeurs parce que le premier n'était peut-être employé qu'à 70%. Il y a donc possibilité d'optimisation.
Hors optimiser lorsque tu es éditeur/diffuseur/distributeur ce n'est pas forcément aussi facile. le gars qui distribue ne peux pas forcément éditer, etc.

Je crois que c'est se fourvoyer que de faire un raccourci sur le fait que certains s'en mettent plus dans les poches que d'autres. Je crois plutôt que ce sont des choix stratégiques.



Editeur, diffuseur, distributeur, libraire sont 4 métiers très différents:

- Editeur c'est gérer des hommes, plus que ca, des artistes avec des choix artistiques et commerciaux pour essayer de mettre en phase gout du public (ou du "public visé") et production éditoriale. Certains sont très axés sur plaire à la masse, d'autres font des livres pour se faire plaisir et coller avec un public trié selon leurs critères.

- Diffuseur c'est vendre aux libraires et/ou aux supermarchés les titres des éditeurs. C'est donc gérer des commerciaux.
Cela nécessite une bonne connaissance des "produits" et une bonne présence sur le terrain. L'éditeur va choisir son diffuseur en fonction de ces critères. Je vais prendre un exemple, même si c'est sujet à facher certains...
Un éditeur du Comptoir des Indépendants (l'Association etc...) sera très bien traité qualitativement par le Comptoir mais il faut avouer vu la taille de la structure et ses volumes, la présence sur le terrain des représ. est plutôt assez mauvaise.
Un "petit" éditeur traité par Flamarrion sera moins bien traité qualitativement (Flammarion ne diffuse pas que de la BD) mais ses équipes sont plus conséquentes donc offrent une meilleure présence sur le terrain.

- Distributeur c'est gérer des stocks et des flux. Tous les échanges de marchandises et monétaires sont réalisés entre libraire et distributeur. Le distributeur conditionne les qtés commandées par le libraire au diffuseur pour rendre disponible les cartons quelques jours avant la date de sortie officielle des nouveautées, ou quelques jours après une commande d'ouvrages en stock. C'est le libraire qui doit enlever les colis et qui paie tous les frais de transport. Le distributeur receptionne les colis de retours des libraires et selon la stratégie de l'éditeur remet en stock les ouvrages ou détruit les livres.

- Libraire enfin, le métier le plus complexe car les strucures sont plus petites et il s'agit d'ouvrir et de manutentionner des cartons, de connaître ses "produits", de manutentionner des cartons, de connaître ses clients et leurs goûts, de manutentionner des cartons, d'essayer de trouver de nouveaux clients, de se pêter le dos à manutentionner des cartons, d'optimiser les couts de transports, d'essayer de faire disparaitre ces Cartons de M.... préalablement ouvert, d'essayer de se démarquer de ses collègues en offrant de meilleurs services ou + produits, de gérer une trésorerie qui ressemble souvent à un string tendu, de renvoyer des retours, de faire des devis, de faire la compta, de faire la femme de ménage, de gérer des tonnes de litiges avec transporteurs et distributeur, de se battre pour gagner ou conserver ses conditions commerciales, de pousser les murs de septembre à décembre, de garder la motivation même si on arrive pas à se payer etc... (j'arrête là, je vais pas décourager avant l'heure les derniers utopistes)

Devinez quel est mon métier ? :mrgreen: :siffle:

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Messagede BoraBora » 01/10/2008 12:28

- Libraire enfin, le métier le plus complexe car les strucures sont plus petites et il s'agit d'ouvrir et de manutentionner des cartons, de connaître ses "produits", de manutentionner des cartons, de connaître ses clients et leurs goûts, de manutentionner des cartons, d'essayer de trouver de nouveaux clients, de se pêter le dos à manutentionner des cartons, d'optimiser les couts de transports, d'essayer de faire disparaitre ces Cartons de M.... préalablement ouvert, d'essayer de se démarquer de ses collègues en offrant de meilleurs services ou + produits, de gérer une trésorerie qui ressemble souvent à un string tendu, de renvoyer des retours, de faire des devis, de faire la compta, de faire la femme de ménage, de gérer des tonnes de litiges avec transporteurs et distributeur, de se battre pour gagner ou conserver ses conditions commerciales, de pousser les murs de septembre à décembre, de garder la motivation même si on arrive pas à se payer etc... (j'arrête là, je vais pas décourager avant l'heure les derniers utopistes)

Tu as omis l'aspect manutention de cartons. :siffle: :mrgreen:
Devinez quel est mon métier ? :mrgreen: :siffle:

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A priori, je dirais le même que le mien. :fant2:
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Messagede JAUNE » 01/10/2008 13:00



- Libraire enfin, le métier le plus complexe car les strucures sont plus petites et il s'agit d'ouvrir et de manutentionner des cartons, de connaître ses "produits", de manutentionner des cartons, de connaître ses clients et leurs goûts, de manutentionner des cartons, d'essayer de trouver de nouveaux clients, de se pêter le dos à manutentionner des cartons, d'optimiser les couts de transports, d'essayer de faire disparaitre ces Cartons de M.... préalablement ouvert, d'essayer de se démarquer de ses collègues en offrant de meilleurs services ou + produits, de gérer une trésorerie qui ressemble souvent à un string tendu, de renvoyer des retours, de faire des devis, de faire la compta, de faire la femme de ménage, de gérer des tonnes de litiges avec transporteurs et distributeur, de se battre pour gagner ou conserver ses conditions commerciales, de pousser les murs de septembre à décembre, de garder la motivation même si on arrive pas à se payer etc... (j'arrête là, je vais pas décourager avant l'heure les derniers utopistes)

Devinez quel est mon métier ? :mrgreen: :siffle:

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Messagede godot » 01/10/2008 13:23


Editeur, diffuseur, distributeur, libraire sont 4 métiers très différents:


Fred


Je trouve tes explications intéressantes. De plus cela répond à certaines questions.
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Messagede darts klub armada » 01/10/2008 16:51

ok merci pour toutes ces explications !
vous avez des exemples de distributeurs et de diffuseurs ???
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Messagede BoraBora » 01/10/2008 18:25

ok merci pour toutes ces explications !
vous avez des exemples de distributeurs et de diffuseurs ???

On t'en a cité plusieurs déjà. Les 5 plus gros en France sont Interforum, Hachette, Sodis, Union Distribution et Volumen. En BD, MDS est incontournable. Il y a aussi Harmonia Mundi, Makassar, le Comptoir des Indépendants etc.

Quel est le but de ta question ?
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Messagede botachris » 01/10/2008 18:38



Editeur, diffuseur, distributeur, libraire sont 4 métiers très différents:

- Editeur c'est gérer des hommes, plus que ca, des artistes avec des choix artistiques et commerciaux pour essayer de mettre en phase gout du public (ou du "public visé") et production éditoriale. Certains sont très axés sur plaire à la masse, d'autres font des livres pour se faire plaisir et coller avec un public trié selon leurs critères.

- Diffuseur c'est vendre aux libraires et/ou aux supermarchés les titres des éditeurs. C'est donc gérer des commerciaux.
Cela nécessite une bonne connaissance des "produits" et une bonne présence sur le terrain. L'éditeur va choisir son diffuseur en fonction de ces critères. Je vais prendre un exemple, même si c'est sujet à facher certains...
Un éditeur du Comptoir des Indépendants (l'Association etc...) sera très bien traité qualitativement par le Comptoir mais il faut avouer vu la taille de la structure et ses volumes, la présence sur le terrain des représ. est plutôt assez mauvaise.
Un "petit" éditeur traité par Flamarrion sera moins bien traité qualitativement (Flammarion ne diffuse pas que de la BD) mais ses équipes sont plus conséquentes donc offrent une meilleure présence sur le terrain.

- Distributeur c'est gérer des stocks et des flux. Tous les échanges de marchandises et monétaires sont réalisés entre libraire et distributeur. Le distributeur conditionne les qtés commandées par le libraire au diffuseur pour rendre disponible les cartons quelques jours avant la date de sortie officielle des nouveautées, ou quelques jours après une commande d'ouvrages en stock. C'est le libraire qui doit enlever les colis et qui paie tous les frais de transport. Le distributeur receptionne les colis de retours des libraires et selon la stratégie de l'éditeur remet en stock les ouvrages ou détruit les livres.

- Libraire enfin, le métier le plus complexe car les strucures sont plus petites et il s'agit d'ouvrir et de manutentionner des cartons, de connaître ses "produits", de manutentionner des cartons, de connaître ses clients et leurs goûts, de manutentionner des cartons, d'essayer de trouver de nouveaux clients, de se pêter le dos à manutentionner des cartons, d'optimiser les couts de transports, d'essayer de faire disparaitre ces Cartons de M.... préalablement ouvert, d'essayer de se démarquer de ses collègues en offrant de meilleurs services ou + produits, de gérer une trésorerie qui ressemble souvent à un string tendu, de renvoyer des retours, de faire des devis, de faire la compta, de faire la femme de ménage, de gérer des tonnes de litiges avec transporteurs et distributeur, de se battre pour gagner ou conserver ses conditions commerciales, de pousser les murs de septembre à décembre, de garder la motivation même si on arrive pas à se payer etc... (j'arrête là, je vais pas décourager avant l'heure les derniers utopistes)

Devinez quel est mon métier ? :mrgreen: :siffle:

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On t'en a cité plusieurs déjà. Les 5 plus gros en France sont Interforum, Hachette, Sodis, Union Distribution et Volumen. En BD, MDS est incontournable. Il y a aussi Harmonia Mundi, Makassar, le Comptoir des Indépendants etc.

Quel est le but de ta question ?


Eh ben voilà maintenant au moins on saura de quoi eon parle

Nickel le petit exposé :ok: Merci beaucoup

Je constate que le métier de libraire a au moins un point commun avec le mien, nous sommes les derniers des mohicans :mrgreen:
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Messagede darts klub armada » 02/10/2008 18:45

On t'en a cité plusieurs déjà. Les 5 plus gros en France sont Interforum, Hachette, Sodis, Union Distribution et Volumen. En BD, MDS est incontournable. Il y a aussi Harmonia Mundi, Makassar, le Comptoir des Indépendants etc.

Quel est le but de ta question ?





à ton avis :siffle:
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Messagede BoraBora » 02/10/2008 23:03

à ton avis :siffle:

Monter une librairie ? Euuuuh... je voudrais pas te décourager, mais si tu commences par la question "à qui un libraire achète ses BDs ?", c'est que tu pars de zéro côté connaissance du métier. Et si tu pars de zéro, ce n'est pas d'avoir la réponse à cette question qui va t'avancer à grand chose. :siffle:

Pour tout dire, je pensais plutôt à la simple curiosité d'un amateur ou un devoir scolaire pour lequel tu voulais des renseignements.
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Messagede godot » 03/10/2008 06:59



Pour tout dire, je pensais plutôt à la simple curiosité d'un amateur ou un devoir scolaire pour lequel tu voulais des renseignements.


Je pense à la curiosité d'un amateur.

C'est intéressant de le savoir, mais pas indispensable.

J'achète en librairie depuis des années et jamais je n'ai ressenti vital de connaitre les distributeurs et diffuseurs.
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Messagede darts klub armada » 04/10/2008 08:57


Je pense à la curiosité d'un amateur.

C'est intéressant de le savoir, mais pas indispensable.

J'achète en librairie depuis des années et jamais je n'ai ressenti vital de connaitre les distributeurs et diffuseurs.



c' est bien ça !
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Messagede itsari » 04/10/2008 18:05

C'est quoi la difference entre le diffuseur et le distributeur ? Ils font quoi comme boulot ?
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Messagede blougou » 04/10/2008 19:05

t'as pensé à lire la page précédente?
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Messagede itsari » 04/10/2008 20:54

Très juste, au temps pour moi.

Ce qui m'amène a ma question suivante : Quelle sont les stratégies de diffusion et de distribution ?

Si un artiste veux s'auto éditer, distribuer, diffuser, comment il doit s'y prendre ? Comment savoir combien d'exemplaires imprimer a la base, doit il appeler tout les libraires de France un par un (bonjour la note de téléphone) ?
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Messagede yakabd » 05/10/2008 09:55

C'est bien parce que tout faire soi-même n'est pas toujours synonyme de rentabilité que des éditeurs, diffuseurs, distributeurs et libraires existent :-)

En général, les auteurs qui s'auto-éditent et qui s'en sortent (un peu, donc jeans troué mais R5 pourrie au lieu de R4 pourrie :-) ce sont des gars qui font chaque week-end un festival BD pour promotionner et vendre leurs albums. Ils tirent entre 500 et 3000 exemplaires et essaient d'écouler 20 à 50 albums par week-end. Les tous costauds arrivent à la petite centaine, mais c'est rare, ou alors ce sont des gars qui ont été édités avant par de grandes maisons (comme Azara).

Un site web perso peut aider, mais il ne faut pas en espérer de miracle car qui va le trouver ... et puis il y a alors la charge des frais de port qui vient plomber l'acheteur.

S'auto-éditer, s'auto-diffuser, distribuer etc sans faire les festivals est une stratégie assez suicidaire. Car appeler les libraires OK, avec les forfaits téléphoniques pourquoi pas. Mais il est illusoire d'espérer en convaincre beaucoup sur une simple discussion téléphonique. Il faudra un contact, et un bon, et que la BD leur plaise vraiment .

Cela ne marche le plus souvent qu'à l'échelle régionale. Si vous faites une BD qui se passe dans une région précise, et que vous démarchez ensuirte les Offices du Tourisme, les librairies du coin, etc ... vous pouvez espérer un succès de "régional de l'étape" qui permet de vendre parfois de façon bien satisfaisante.
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Messagede BoraBora » 05/10/2008 11:17

Rien à ajouter au post de yakabd, qui résume parfaitement la situation.
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Messagede itsari » 05/10/2008 13:38

Et le mec qui veux se lancer dans l'édition sans trop y laissé son porte feuille il va s'y prendre comment ? Je parle plus d'un artiste qui veux s'auto-éditer la. Mais un gars qui veux faire de l'édition pure, en faisant lui meme la distribution et la diffusion, du moins au début pour se lancer ?

Pour quelqu'un qui veux se lancer dans l'édition vaut il mieux qu'il distribue et diffuse lui même au début, ou bien vaut il mieux passer par des distributeurs / diffuseurs ?
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Messagede yakabd » 05/10/2008 14:39

Pour ne pas y laisser son portefeuille ....... il faut éviter de s'y lancer :-)

Sinon 2 stratégies possibles :

1/ en douceur, réaliser de petits tirages soit en impression numérique (qualité moyenne mais on peut imprimer par petites quantités et éviter de rester avec 5000 albums à la cave) et avec vente à prix calme ; soit tirages de luxe limités à 100/300 exemplaires et vendus très chers (mais là mieux vaut ne pas se rater car la réalisation est coûteuse)

2/ en force, donc faire un business plan, trouver quelques auteurs pour démarrer en essayant d'avoir un ou deux bons noms, et puis contacter un distributeur (attention pour de petits volumes, la marge diffusion/distribution atteint vite 55 à 60% du prix de vente hors taxe !)

3/ une variante, trouver un petit éditeur indépendant qui a déjà établi les contacts en distribution, etc (ou fait les salons lui-même) mais qui n'a pas un énorme catalogue, et lui proposer de co-réaliser des projets en lui garantissant le financement

Bonne chance
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Messagede itsari » 05/10/2008 16:04

Je suppose que dans tout les cas il faut un bon capital de départ ? Et passer par des diffuseurs / distributeurs ? Parce que j'imagine qu'on va pas aller visiter tout les supermarché et tout les libraires de France pour vendre sa came ?

Je parle toujours dans l'optique de la personne qui se lance a peine dans l'édition.
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Messagede blougou » 05/10/2008 16:52

ben d'autant plus que tu vas pas trouver enormement de libraires prets à faire du depot vente
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Messagede yakabd » 05/10/2008 16:56

Et qu'en plus un diffuseur ne te prendra tout simplement pas si tu ne lui amènes pas direct un début de catalogue un peu convaincant. Une demi-douzaine de titres me semble un minimum, et avec en projet au moins 6 titres nouveaux par an.

Donc oui il faut un capital conséquent pour démarrer professionnellement dans l'édition.

Ou alors, mais il ne faut pas compter en vivre, on peut s'amuser à faire des petits tirages numériques. Mise de fonds très modeste pour chaque ouvrage ..... mais bon, vendre quelques dizaines d'albums, est-ce de l'édition ?
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