Bon, bah voilà, 4 ans que je possédais la première de ces merveilles, 4 ans que je luttais contre ma politique du :"je ne lis que quand la série est finie" "Oui, là c'est dans le même univers, mais c'est du one-shot, vas-y lance-toi !"
Et encore en 2019 pour le Trouveur, intrigué par ce flash jaune et cette carte de Paris ! Le coup fatal, quand le coeur rouge énorme du Célestin est apparu en librairie cette année !
Et j'ai craqué comme une merde il y a 4 jours... Bon allez, 2017, je vais me le lire ce Babel et pis on en reparlera plus pour un moment.
Gustave et Charles m'ont embarqué comme rarement, une poésie (forcément ) un univers, un contenant, une indéfinissable mélancolie m'ont étreint, pour ne plus me lâcher quand il a fallu le remettre en place dans le rayonnage.
Y trouver le suivant sans lancer de pierre, mais s'immerger dans un récit plus abrupt, plus âpre forcément, la poésie laissant la place à une lutte de chaque instant contre le Mal sous diverses formes. J'ai souffert comme le héros pour aller au bout de cette histoire, plus fragmentée (comme ma lecture) que Babel. Mais pour finir à nouveau anéanti par ce Destin. Quel Talent !
Je pensais trouver le réconfort et un peu de répit dans les yeux de Célestin qui s'est imposé à moi comme ultime lecture, quand il ne devait y en avoir qu'une seule !
Alors, oui, je l'ai bu comme une fine ou un Blanc-Sec servi par Adèle ( Steph44), mais on retombe quand même dans un tord-boyaux d'émotions, le coeur serré puis poignardé par les caves de Vendrezanne. Et malgré Tout, cela est bon !
Merci 1000 fois Mr Gess pour ces 4 jours passés en votre compagnie.