(il s'agit du topic sur "les artilleuses")
popkil a écrit:
Salut Keorl. Alors, il faut que tu saches que :
... rédiger une chronique, ce n'est pas donner son avis. Non. Au contraire, il s'agit de le nuancer, de le mesurer, et surtout "essayer" de se mettre dans la peau et la tête d'une grande majorité du lectorat.
Pour moi, cette phrase n'a aucun sens.
Rédiger une chronique en se mettant dans la peau de la majorité du lectorat, ça veut dire quoi ???
C'est quoi, les gouts et les exigences de la majorité du lectorat ?
En quoi ce serait mal de donner son avis ?
A mon sens, si le chroniqueur a aimé ce qu'il a lu, il ne doit pas se limiter et donner SA note. Point barre. Pas chercher à pondérer, comme le font les instituts de sondage, qui s'étonnent ensuite de ne jamais prédire le vrai résultat des élections !
Imaginez que vous achetez un pain au chocolat.
Vous le mangez, et vous avez trouvé ça bon.
Ah ouais, mais ce n'est finalement qu'un pain au chocolat, ça n'a rien d'original, si ça se trouve il est industriel, et puis ça fait grossir et c'est pas bon pour la santé, alors peut-être qu'il vaudrait mieux dire que ce pain au chocolat est correct mais sans plus.
Alors que vous l'avez trouvé bon....mais puisqu'il faut tenir compte de la majorité des avis des consommateurs...
Je ne crie pas haro sur l'ensemble des chroniqueurs, parce qu'il m'est arrivé d'être à 100% d'accord avec certaines chroniques.
Mais parfois, je suis surpris par certaines chroniques/notations, et encore plus surpris par les arguments des chroniqueurs, pour justifier leur chronique, quand on les pousse un peu.
Comme si une sorte de "politiquement correct de la BD" faisait peser sur certains comme une menace invisible les empêchant de dire ce qu'ils pensent vraiment.
Et du coup, de lire parfois des chroniques à l'eau tiède.
Est-ce votre sentiment ?