Le voleur d'amour - Corboz - Glénat

[Cooltrane]

Message précédent :

J'ai rencontré Yannick Corboz en dédicace à Nantes ce we et nous avons notamment échangé sur l'objet (superbe).
C'est, en effet, une orientation chez Glénat (1629 , Les Travailleurs de la mer ) mais également chez Casterman (Ulysse & Cyrano , mais il y avait aussi eu Bug) correspondant au segment des collectionneurs amateurs de beaux objets...
Et ces livres sont, en effet de belle facture.

En effet, il semble que le 48cc est en train de changer en grandissant niveau taille/format et pagination, ce qui ne va pas sans une augmentation à la caisse. De plus en plus de série "FB" ont des paginations supérieures à 48.
Je pense à M.A.D, Tango, Putain de Salopârd et bien d'autres.
J'ai trop souvent lu des aventures qui se finissaient en cartastrophe (les Alix, par ex), parce que l'auteur avait trop musardé dans les premières planches - où qu'il avait sans doute trop de choses à raconter pour un format si restreint.

[Julien Despreux]

A l'occasion de la sortie de "Le Voleur d'Amour" de Yannick Corboz, un Ex-Libris Exclusif est proposé par Glénat et BD Fugue :

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[christi]

Je suis fan du dessin, magnifique avec ces aquarelles et les femmes sont superbement dessinées, mais l’histoire est bcp trop longue et les revirements sans fin du personnage principal (pas très sympathique) plombent l’intérêt... Je n'ai pas lu le roman, mais clairement, le scénario, malgré de beaux moments, se perd trop... Je ne suis pas déçu. Mais une lecture m’a suffi. Niveau adaptation de roman et un peu sur le même thème, Entretien avec un vampire faisait bcp mieux. Ou encore Les prédateurs de Tony Scott...

[Casou]

Je mets ci-dessous mon avis que j'avais déjà posté ailleurs.

Les planches de Corboz sont souvent belles, mais l'histoire manque d'intérêt et les récitatifs ne sont effectivement pas d'une légèreté à toute épreuve... Ce qui est gênant, c'est que le personnage principal (et le lecteur avec lui) tourne très vite en rond. 200 pages pour nous dire que le héros est seul, alors que c'est le postulat inhérent à sa condition, c'est usant à la longue. A plusieurs reprises, il nous dit qu'il est maudit, qu'il est seul, qu'il voit les autres mourir autour de lui et qu'en conclusion, il est seul... Si le protagoniste est atteint de mélancolie, le lecteur de son côté parcourt cet album sans grande passion. Indéniablement, Corboz rend une copie appliquée, mais trop scolaire et sage pour faire vibrer le lecteur qui s'ennuie poliment et dissimule un bâillement en refermant l'album.

[christi]

Corboz est un excellent dessinateur à mon sens, après c'est un dessinateur pas un scénariste.
Et comme beaucoup d'auteurs qui basculent de l'autre côté ça peut facilement devenir moins bon. Et Corboz peut être de ceux là. Quand je lis que c'est imbittable ( je ne l'ai pas encore lu) je pense que c'est très possible.
Je rajouterais que les Rivières du Passé c'était vraiment pas dingue en terme de scénario. Ce qui me fait penser que les lecteurs de ce bouquin sont plus amateur du dessin de Yannick que du scénario en lui même.

Sur Les Rivières du passé, le scénariste c'était Stephen Desberg !

Desberg... Je n’ai jamais aimé ses histoires, à part l’étoile du désert