Hergé a écrit:Merci pour tout nirfosca.
Noir & Blanc a écrit:En règle général, les femmes en BD n'ont pas toujours la part belle... Elles sont souvent victimes.
adricube a écrit:Une allusion au franquisme peut-elle être considéré comme un point Godwin ?
adricube a écrit:Une allusion au franquisme peut-elle être considéré comme un point Godwin ?
Stuart a écrit:[LEAUTAUD a écrit:Qu'un scénario de Bande Dessinée intègre une scène violente de ce type ne devrait susciter chez un amateur qu'une seule interrogation: est-ce que ça fonctionne, est-ce que cette violence s'intègre narrativement au récit ou pas ?
Ben voilà, t'es très véhément alors qu'on sur la même longueur d'ondes Léautaud. C'est "ma seule interrogation". Et ma réponse est : quand ça ne s'intègre pas, vaut mieux s'abstenir sinon on est dans la faute de goût. Et on est une grosse feignasse d'utiliser cette grosse ficelle. C'est l'assurance de balancer une scène forte qui va frapper le lecteur sans trop se fouler.
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Je répète et j'assume : on peut avoir un regard critique et être navré par certaines scènes de mauvais goût, mal écrites et faciles, tout ça sans être pudibond ou censeur.
Et si tu es cohérent avec ton propos cité plus haut, je pense que tu peux être d'accord Léautaud.
alors, copain ?
Moi aussi c'était mon premier post et j'arrive en râlant mais j'aime la bd, je vous jure Et je suis content de voir qu'on peut en débattre ici.
Morti a écrit:Il y a aussi une scène traumatisante mais non montrée dans Welcome to Hope, BD que j'ai adoré l'an passé, et qui est très efficace.
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LEAUTAUD a écrit:Le choix du non-dit ( non-représenté) par l'auteur est l'aboutissement d'une réflexion sur son récit , qui intègre des paramêtres aussi éloignés que , par exemple, la lisibilité, le spectaculaire, la volonté de manipuler les émotions du lecteur ( comme le faisait Hitchkock dans ses films)
LEAUTAUD a écrit:Il y a une histoire maritime prépubliée dans " A Suivre" dans les années 90, dessinée par Manara, et dont le titre m'échappe, dans laquelle un épisode traite du viol ( et du meurtre ?)d'un mousse par un officier de marine, ce qui révolte l'équipage. De ce viol, et dans mon souvenir de lecture, rien n'est montré excépté le désordre de la cabine où il s'est déroulé. Le viol n'existe que dans les propos échangés par les marins, mais il acquière une force de vérité d'autant plus grande qu'il n'est pas représenté. Le lecteur reconstitue la scène, et cette participation avive la sauvagerie de l'acte . Nous poursuivons la lecture avec ce changement opéré en nous , et participons aux sentiments de révolte de l'équipage , car nous sommes de plein-pied avec eux! Pourquoi? Parce qu'eux aussi n'ont pas assistés au viol!
C'est une très bonne approche narrative, et surprenante chez Manara, qui habituellement montre tout et le reste ...à moins que ma mémoire ne me fasse défaut...
Noir & Blanc a écrit:Sympa...j'allais bientôt me procurer cette série... Plouf, à l'eau..
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