Oui, tu as raison, le "mais" peut être entendu comme tu l'expliques. Mais…

Je connais trop la distorsion entre fantasme et réalité des chiffres dans mon petit monde pour prendre tout ce qui est dit autour des chiffres pour argent (sic) comptant. La vérité est qu'il y avait chute drastique des ventes et qu'à un moment, face à l'éditeur, la volonté et les désidératas de l'auteur, c'est peanuts. Et on bazarde, y compris le fond qui devient un poids et ne se vend plus. "On le saura jamais" ? Ben si. Connaissant quelques personnes impliquées sur le VdL, je pourrais en connaitre plus précisément tenants et aboutissants, mais à quoi bon ? Moi, il me suffit de constater qu'en tant que lecteur et acheteur de la série, j'avais décroché depuis belle lurette, je crois.

Tiens, il se trouve que je suis impliqué dans l'arrêt au tome 3 unilatéralement d'une série… chez Dargaud, qui avait besoin simplement de temps pour s'implanter et dont les ventes n'étaient pas ridicules, le 1 ayant dépassé la barre des 15 000; on te dit juste "ah au fait, on arrête, hein..." car le métier est compliqué et au premier signe de mévente, plutôt que de s'accrocher, on mouradise (oui j'invente des mots aussi) allègrement sans hésiter ce qu'on avait pourtant signé avec enthousiasme. Et force promesses. Or, chacun son job, moi je crée et eux, c'est pourtant leur métier de faire en sorte que ça se vende.
Mais…