Les marchés viennent de percuter le mur du surendettement des Etats Unis mais ils prennent aussi de plein fouet cette réalité qu'ils ont refusé de prendre en compte depuis des mois: une croissance économique anémique alors que des dizaines de mauvais chiffres ont constitué autant d'alertes au ralentissement... qui ont été systématiquement ignorées (au nom de ces entreprises qui font toujours plus de profit, malgré le contexte).
Les credit default swaps (CDS) s'affichaient mardi à 125 points de base pour la France, ce qui signifie qu'il faut débourser 125.000 euros par an pour assurer 10 millions d'euros de dette d'Etat française à échéance 5 ans.
Jusqu'au début de 2007, les CDS sur la France ne dépassaient que très rarement les 5 points de base."
choregraphe a écrit:le phenomene inquiétant au US est la montée du tea party
pour l'instant on rigole mais ils sont vraiment a droite de la droite, marine est une vulgaire gauchiste a coté
LEAUTAUD a écrit:J'espère me tromper mais j'ai le sentiment que nous entrons dans une vraie zone de turbulence...
C'est plus intuitif que basé sur toutes les dégringolades boursières qui se suivent depuis une semaine , mais là , je le sens mal !
choregraphe a écrit:la secouée en bourse aujourd'hui, certains gerants doivent avoir de petits frissons tous les matins a l'ouverture
si on tape 2900 on fait retour a 2008, a par qu'entre temps on a depensé environ 10 000 milliards de $ pour sauver cette economie.
L'image de l'injection de sang a un corps décapité,pour le maintenir en vie revient sur le tapis
Fannie Mae a annoncé vendredi qu'il demanderait 5,1 milliards de dollars supplémentaires (3,6 milliards d'euros) au Trésor, la fragilité du marché de l'immobilier contribuant à creuser les pertes du géant américain du rehaussement de crédit.
Le numéro un américain a par ailleurs fait état vendredi d'une perte nette part du groupe de 5,2 milliards de dollars, soit 90 cents par titre, au deuxième trimestre.
Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi a annoncé vendredi une accélération des mesures d'austérité en Italie afin de parvenir à un budget à l'équilibre en 2013, avec un an d'avance sur le calendrier convenu il y a un mois.
Pour la première fois de son histoire, la première puissance économique du monde perd son tripe A. L'agence de notation pointe «risques politiques» face aux enjeux du déficit budgétaire du pays.
La sanction était attendue, mais elle sonne quand même comme un choc. Dans la nuit de vendredi à samedi, l'agence d'évaluation financière Standard and Poor's a abaissé la note attribuée à la dette publique des États-Unis , ainsi privés de leur «AAA» pour la première fois de leur histoire. S&P a annoncé dans un communiqué avoir abaissé d'un cran cette note, la meilleure possible, pour la porter à «AA+». Elle a par ailleurs abaissé la perspective à «négative», ce qui signifie que Standard and Poor's pense que la prochaine fois que cette note changera, ce sera pour être abaissée de nouveau. Les États-Unis étaient notés «AAA» par S&P depuis la création de cette agence en 1941. Ils le restent chez les deux autres grandes agences, la doyenne Moody's (depuis 1917) et Fitch Ratings.
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