Le menhir d'or

[Le Rescator]

Message précédent :


Tout à fait d'accord, Roger Carel est la "voix" d'Astérix, à jamais, ainsi que celle de nombreux autres personnages iconiques ...

[sariot]

A propos des voix, c'est vrai que le dernier avec la voix de Jacquouille la Fripouille en remplacement de Roger Carel fait perdre un peu de charme au film. Mais hélas, les acteurs ne sont pas éternels, contrairement aux personnages de papier qui, à défaut d'être éternels, vivent parfois bien plus longtemps que nous autres simples mortels.

[Spirou1938]

Super j'ai cru qu'il n'y aurai plus jamais d'Astérix par Goscinny et Uderzo . L'histoire se passe entre quels tomes ? Je le range après "La fille de Vercingétorix" ? Parce que j'ai pas encore acheter l'album, ce sera mon prochain achat

[BDbilos]

Quelqu'un a une idée d'une éventuelle caricature pour Pastieucaliptus ?

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[Genug]

Peter Ustinov ?

[Cabarezalonzo]

Je l'avais sur la langue (autrement dit, je collais si ça avait été à un examen oral) mais toi, tu as posté la réponse, sans coup férir.

[Genug]

Je l'avais sur la langue (autrement dit, je collais si ça avait été à un examen oral) mais toi, tu as posté la réponse, sans coup férir.

Oh, j'ai aucun mérite, je sais plus du tout comment on fait pour férir un coup, alors zou ! je me lance...

[Diddu]

Mes petites cellules grises l'auraient D Niven (hum, pardon, deviné !)

[BDbilos]

Merci ! Dans Quo vadis bien sûr !

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[BDbilos]

J'ai lu qu'il avait été aussi caricaturé en Caius Roideprus dans les Bretons, et Encorutilfaluqejelesus en préfet de Lyon dans le tour de Gaule(j'y crois moins)
( confirmés ni l'un ni l'autre dans le dictionnaire Goscinny)

[Le Rescator]

Je l'avais sur la langue (autrement dit, je collais si ça avait été à un examen oral) mais toi, tu as posté la réponse, sans coup férir.

Oh, j'ai aucun mérite, je sais plus du tout comment on fait pour férir un coup, alors zou ! je me lance...

Effectivement, ce verbe est intéressant en ce qu'il comporte, à l'instar du verbe sum, un radical différent au perfectum : fero, fers, ferre, tuli, latum

[Pardeilhan]

[quote="BDbilos"]J'ai lu qu'il avait été aussi caricaturé en Caius Roideprus dans les Bretons, et Encorutilfaluqejelesus en préfet de Lyon dans le tour de Gaule(j'y crois moins)/quote]

--- d'accord. Caius Roideprus a bien le nez et la dentition d'Ustinov ; il y est même bien plus ressemblant même que dans le Menhir d'Or (si tant est que ce soit lui...)
Le second n'en est pas une caricature, à on avis.

.

[Genug]

(si tant est que ce soit lui...)

En effet, Uderzo était le fin caricaturiste qu'on connaît, et ici ça ne me semble pas bien flagrant...

[BDbilos]

Petites réflexions suite à la lecture de l'album :

L’invention de Cétautomatix (une petite causerie prétentieuse de BDbilos).

"Le Gaulois" : Le nom de Cétautomatix est inventé par Goscinny dès le premier épisode en tant que forgeron. Uderzo le représente torse nu avec un tablier de cuir.
Par ailleurs dans les tapuscrits le scénariste parle d’un "Gaulois teigneux" chargé de frapper Assurancetourix.

"Le combat des chefs" le guerrier teigneux n’est pas encore le forgeron Cétautomatix, lequel prend forme peu à peu, et complète sa tenue avec la masse :

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"Les Bretons" : Uderzo accomplit la jonction graphique entre le forgeron et le "Gaulois teigneux". Le nom du personnage semble oublié, mais surtout il n’a pas d’intérêt pour le scénario : il s’agit toujours dans l’esprit de Goscinny d’un "teigneux" anonyme. C’est bien Uderzo qui semble décider d’utiliser le personnage du forgeron torse-nu dans cet emploi.

.../...

[BDbilos]

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"Les Normands" : Toujours un "teigneux" anonyme pour Goscinny, mais Uderzo fixe définitivement le personnage, avec masse et menton prognathe.

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"Le menhir d’or" : On peut penser que Cétautomatix a été dessiné avant même celui des "Normands" car il n’a pas encore de menton prognathe et surtout il n’a pas sa masse, notamment pour frapper Assurancetourix.
La première fusion entre le nom apparu dans "Astérix le Gaulois" et le personnage dessiné de manière définitive à partir des "Normands" peut être situé ici, car Goscinny a dû être obligé de nommer le personnage qui avait un rôle dans la dramatique pour lui attribuer ses répliques. Cétautomatix et "le Gaulois teigneux" ne font dès lors plus qu’un.

Chronologie possible :
1- dessin des "Bretons" : jonction graphique par Uderzo
2- scénario des "Normands" : un "guerrier teigneux".
3- scénario du "Menhir d’or" : Cétautomatix nommé.
4- dessin du "Menhir d’or" : Cétautomatix sans masse et non prognathe
5- dessin des Normands : personnage au dessin définitif.

Il serait intéressant d’avoir accès aux tapuscrits du "Légionnaire" et surtout du "Bouclier" où il y a une belle scène avec dialogues...

Une fois encore on retrouve ici un très bel exemple de synergie parfaite entre le scénariste et le dessinateur. Chacun apporte sa pierre, et chacun est attentif aux réactions et créations de l'autre, et rebondit dans un processus créatif réellement à quatre mains.

"Légionnaire" : Cétautomatix figurant, avec erreur de coloriage (pas de nom sur la boutique), puis rôle muet.

Merci.

[Le Rescator]

Passionnant ! Peut-être le point de départ d'une contribution pour un prochain dossier ?

[BDbilos]

Merci

J'ai oublié de citer mes sources : le "dictionnaire Goscinny" bien sûr.
Lequel précise d'ailleurs que "ce n'est que dans le douzième album, Astérix aux jeux olympiques, que s'opère la fusion entre ce teigneux et le Cétautomatix du premier album". Ce qui reste vrai concernant les albums de la série principale.

[cyriella51]

Peter Ustinov ?

Bravo mec celui là je n'aurai pas trouvé!

[Le Rescator]

Peter Ustinov ?

Bravo mec celui là je n'aurai pas trouvé!

Avant d'incarner Hercule Poirot dans 6 films, il eut son heure de gloire comme trafiquant d’esclaves dans Spartacus (1960) ou encore un escroc dans Topkapi (1964), ces deux prestations lui ayant également valu un Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1961 et 1965.

[Cyril91]

Excellente surprise que ce volume, pour moi. Ce n'est pas une BD et il y a donc quelques aspects liés à ce format dont on ne peut guère profiter, certains passages apparaissant assez statiques. Ce n'est heureusement pas toujours le cas et il y a certaines pages de bagarre très réussies : mention spéciale à celle qui se passe sur la scène du concours, avec les spectateurs qui viennent (et repartent suite aux coups de nos deux héros) de partout.
Mais ce sont surtout les dialogues qui m'ont plu. Le scénario souffre un peu d'avoir quelques passages et personnages déjà vus : le général blasé, l'enlèvement du druide, le centurion qui ne parle pas très bien... Les chansons sont (forcément) datées donc ringardes quand on les lit maintenant. Mais les dialogues de Goscinny m'ont beaucoup amusé et fréquemment, avec de nombreux jeux de mot et de très bons dialogues, dus notamment au goût d'Obélix pour la bagarre et à sa façon très spéciale de se répartir les Romains avec Astérix.