Encore un très bon album. Ca démarre pourtant assez mollement, avec un gag sans rapport avec le reste de l'album et qui, même s'il offre quelques passages amusants, traîne un peu en longueur. On est d'ailleurs dans un album sans fil conducteur, le gag qui donne son titre à l'album étant pour une fois celui de fin de volume.
Hormis le début, j'ai trouvé le reste de l'album très bon : le rythme narratif est réussi et on a rarement un récit qui n'est là que pour mener à une chute (Génie à l'idée). Le plus souvent, c'est juste la cerise sur un gâteau déjà excellent (Reflet comme un rat), avec des ingrédients certes déjà vus mais agencés de façon efficace.
La dernière histoire (en 12 pages) voit Léonard inventer le cirque afin de divertir sa fille bien-aimée - et accessoirement de pouvoir inventer sans être dérangé. Bien évidemment, c'est le disciple qui va s'occuper de la réalisation concrète, et notamment des différents numéros inventés par le génie. Les nombreux gags m'ont beaucoup fait rire et il y a quelques cases absurdes très amusantes, avec une mention spéciale pour la grande case de la page 45 :
Les dessins et la mise en scène loufoques sont toujours réussis et contribuent beaucoup à l'ambiance de la série. Ambiance principalement humoristique mais qui n'oublie pas d'avoir quelques moments plus mignons, comme à la fin du dernier gag de l'album.