Il en faut pour tous les goûts bien sûr et je n'ai pas lu la suite (et ça va être difficile)... Pourtant, objectivement (autant que faire ce peut) la logique de tout ça m'échappe. Voilà donc un monde futuriste de 2067 dans lequel le livre symbolise la connaissance et le mal ?! Tout d'abord on peut se demander comment (et par quelle improbable perversion) Jack London, Hugo,ou Zola pourraient être considérés comme dangereux , comme la source de tous les maux de la terre??!!Puis comment se fait-il qu'en 2067 il ne soit jamais question de bouquins numériques? De fichiers , de clés USB? Eric Stalner conçoit des hélicoptères, des avions, des armes modernes, des villes modernes mais... toujours des vieux bouquins???Et puis voilà un monde sans vestige de cinéma? sans trace de Bandes dessinées?Cette focalisation sur le Livre avec un grand "L" est un parti pris très étrange pour moi.Comme si le scénario était antérieur à l'invention de la technologie numérique, de la Télévision, de l' Ipod... Ou équivalents, si on tient à prendre le récit comme une fable. Enfin, Il suffit- me^me pour les demeurés de la page 41- de dénicher n'importe quel magasin de sport pour se procurer de redoutables arbalètes, d'arcs à flèches en fibre de carbone, un stock considérable de projectiles potentiellement mortels. Mais que voit on page 41 ? d'antiques arbalètes tout droit sorties d'un musée
Si quelqu'un pouvait m'expliquer...
Et puis quel embarras pour le héros (pour Stalner aussi) dès qu'il faut dégommer
un bambi pour simplement bouffer (page 22: "je n'aime pas ça mais on n'a pas le choix").Le héros est gentil et tuer les animaux c'est mal
Pour moi rien n'est réellement convaincant.Un peu de Bradbury (on est pas loin des hommes-livres), un peu de "The Road" , un peu de Jérémiah, le tout en mille fois moins bien ...sans compter les tonnes de bons sentiments et des clichés au kilomètre.
Je suis certain qu'Eric Stalner peut faire beaucoup mieux, simplement en commençant par ralentir le rythme de production effarant par exemple?
Mais en l'état, je suis définitivement imperméable à ce genre de récit
Mais d'accord , il en faut pour tous les goûts.