toine74 a écrit:Surtout, ce qui m'a gêné, c'est le déséquilibre entre la figure de Richard (Shakespeare, la tragédie, tout ça) et le reste de la distribution, des péons lambda qui veulent juste survivre dans un environnement impossible.

Je l'ai fini hier soir et je viens lire vos avis à postériori.
Je suis d'accord et en total désaccord avec toine là dessus
C'est je pense la grande force de cette histoire, la démesure shakespearienne poussée à son paroxisme de l'absurde dans un environnement où les désirs de pouvoir ne devraient pas avoir droit de cité.
Pour moi les dernières planches disent ça, je n'ai pas la BD sous les yeux pour les citations exactes
les inuits se demandent s'il y aura encore des hivers pour nous sauver de la rapacité des hommes de pouvoir. Comme un augure dramatique du réchauffement climatique qui nous frappe aujourd'hui. Un monde où la fureur du pouvoir ne devrait pas avoir droit de cité, où on essaiera juste de survivre dans un environnement impossible et où on devra se demander, sans l'hiver, comment arrêter les Richard
Je surinterprêtes peut être un peu, en tout cas la fable shakespearienne fonctionne parfaitement pour ajouter un sens supplémentaire à ce que l'on connait.