David C a écrit:Le problème, dundee, c'est que vous ne savez rien, absolument rien de comment ces séries concepts sont nées, ce qui a présidé à leur naissance, le pourquoi du comment de ces décisions, de ces envies...
xof 24 a écrit:Ami Dundee, tu ne dois donc jamais jeter un oeil sur la production US. Car là bas, c'est quasi que des directeurs qui décident de ce qui va être sorti...
dundee a écrit:Et vous doutez peut-être qu' on puisse en discuter avec des responsables Delcourt sans avoir des boules de couleur verte. Je me souviens par exemple d' un responsable qui trouvait aberrant les flyers pour la seconde saison des 7.
Il regrettait presque leur impression.
ulys a écrit:Le problème de "7" par exemple, mais ça marche aussi avec les autres (Le casse, La grande évasion) est qu'à part le titre de la série, les albums n'ont rien à voir entre eux. En effet chaque album à sa narration et surtout son propre univers. Du coup certains albums touchent plus que d'autres.
David C a écrit:C'est pratique, l'anonymat... "des responsables Delcourt"... Ah ah... Cette expression n'a jamais existé au pluriel.
Cooltrane a écrit:Et que j'avais parlé aussi de WW 2.2 et d'autres trucs qui sont plus une mayonaise qu'une soupe bouillon, où l'on jette les ingrédients tels quels et advienne que pourra (ce que je vois plutôt dans 7 et Zodiaque)
Mais bon, c'est sans doute un question de sémantique...
David C a écrit:dundee a écrit:Et vous doutez peut-être qu' on puisse en discuter avec des responsables Delcourt sans avoir des boules de couleur verte. Je me souviens par exemple d' un responsable qui trouvait aberrant les flyers pour la seconde saison des 7.
Il regrettait presque leur impression.
C'est pratique, l'anonymat... "des responsables Delcourt"... Ah ah... Cette expression n'a jamais existé au pluriel.
nexus4 a écrit:...
Bon sérieusement, je voulais revenir sur la notion de risque minimum sur une série concept. Le truc c'est que pour avoir un bon rythme de sorties, il lancer lancer plusieurs albums en même temps ou presque. Alors, si pour une série normal un éditeur peut dire "Coco, t'as pas vendu 50 albums du tome 4, on arrête là, merci", sur une série concept il est difficile de dire à plusieurs duo "Ah ben vous allez rire, les albums que vous venez de finir, on va même pas le sortir par parce que les deux gus du tome précédent se sont plantés grave". Donc a priori, l'investissement est plus lourd. J'ai bon ?
David C a écrit:Cooltrane a écrit:Et que j'avais parlé aussi de WW 2.2 et d'autres trucs qui sont plus une mayonaise qu'une soupe bouillon, où l'on jette les ingrédients tels quels et advienne que pourra (ce que je vois plutôt dans 7 et Zodiaque)
Mais bon, c'est sans doute un question de sémantique...
Tu peux développer, pour WW2.2 ? C'est moi qui ai fait le boulot donc ça m'intéresse. Je vais apprendre des choses.
Je veux bien savoir comment les ingrédients ont été jetés "tels quels et advienne que pourra", mais ça va être très
difficile de me convaincre...
David C a écrit:Ouip !! Carrément !!
Mais jusqu'à il y a peu, ça restait une valeur sûre, commercialement parlant, et qui a donc été peu remise en question. A tort.
Et le risque n'est pas que financier/commercial, il est aussi artistique, à partir du moment où c'est l'éditeur qui va proposer à un scénariste (je ne parle pas du dessinateur, parce que ça démarre très logiquement au scénario) de faire un album sur le thème proposé.
Là, on inverse la logique éditoriale, où c'est habituellement l'auteur qui propose son projet (Et l'éditeur qui décide en fonction de ce qu'on lui donne à lire). Pour les séries concept, le fait d'inverser le principe de départ comporte une part de risque, car une fois que le scénariste a donné son accord, bien malin qui peut dire si il va écrire une histoire de qualité ou non. On peut toujours essayer de l'améliorer avec lui, mais la refuser quand on la trouve mauvaise, à partir du moment où on est allés le chercher et où ça n'était pas dans les options (et ça aurait dû, mais diplomatiquement parlant, c'était délicat, voire impossible), c'est impossible.................
David C a écrit: car une fois que le scénariste a donné son accord, bien malin qui peut dire si il va écrire une histoire de qualité ou non. On peut toujours essayer de l'améliorer avec lui, mais la refuser quand on la trouve mauvaise, à partir du moment où on est allés le chercher et où ça n'était pas dans les options (et ça aurait dû, mais diplomatiquement parlant, c'était délicat, voire impossible), c'est impossible..............
David C a écrit:(...) Mais enfin, moi, les catégories... Je fais des livres, c'est déjà pas simple, je vais pas m'occuper des étiquettes...
Parce qu' une "série" (même une succession de one-shots qui n' a qu' un thème ou critère commun) est plus facile à vendre et à placer. D' un point de vue marketing, et parce que les responsables rayons regardent en premier les chiffres des précédents.Edhral a écrit:Pourquoi le choix d'une "série" plutôt que d'une collection ? Qu'est-ce qu'implique le choix de l'une ou l'autre des options ?
Je ne suis pas assez diplomate.toine74 a écrit:dundee, avec toutes tes idées, il te faut monter ta maison d'édition .
OK mais c' est si facile que ça de trouver des dessinateurs qui vont passer un an sur un one-shot, pour lesquels ils ne tireront pas beaucoup de reconnaissance (exceptés quelques-uns comme Sarchione ou Damien ou d' autres plus confirmés), noyés dans une succession de one-shots, d' uchronies et autres fausses séries thématiques, essentiellement lues pour les sujets ou les scénarios ?David C a écrit:Sur la série 7, si j'avais publié tous les scénars qu'on m'a proposé, j'en serais actuellement au moins à la cinquième saison, si ce n'est plus...
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