Invité d'Europe 1, Stéphane Guy revient sur la Remontada
Commentateur du match pour Canal +, Stéphane Guy est resté marqué par le déroulement d'un match fou, qui l'a rendu célèbre pour une phrase.
"En face, c'est pas Gijon, c'est pas Valladolid, c'est le Paris Saint-Germain". Barcelone, 8 mars dernier. Nous sommes à la 83ème minute du match entre le Barça et le Paris Saint-Germain. Les Parisiens, larges vainqueurs à l'aller (4-0), sont menés 3 buts à 1, mais les Catalans doivent marquer encore trois buts en dix minutes pour se qualifier pour les quarts de finale de Ligue des champions. Impossible, pense Stéphane Guy. Et pourtant : un quart d'heure plus tard, le PSG est éliminé de la Ligue des champions. Et le commentateur de Canal + voit sa certitude voler en éclats, avant d'être tourné en dérision sur les réseaux sociaux pour sa comparaison peu habile entre de faibles équipes espagnoles et le club français.
"A aucun moment."Au micro de "Y'a Pas Péno !", vendredi, sur Europe 1, Stéphane Guy est revenu sur un match au scénario incroyable. Un mauvais souvenir pour lui, entré à Canal + en 1997 ? "Il faudrait s'allonger sur un divan pour parler de ce match…", commence par s'amuser celui qui officiera lors du match entre Marseille et Paris, dimanche soir, au Vélodrome. Avant de se montrer un peu plus sérieux : "Là, où je m'en veux, c'est de pas avoir anticipé que c'était possible. Franchement, à aucun moment, je n'imagine que le PSG va être éliminé ce soir-là. À aucun moment."
"Foudroyé" à l'aller. "J'avais été voir le match aller en spectateur, j'avais été foudroyé par la performance du PSG. Je m'étais dit qu'il n'y aurait pas débat", explique-t-il. La suite lui a donné tort. Et plus de six mois après, Stéphane Guy veut retenir une leçon de cet incroyable retournement de situation : "Il aurait fallu l'imaginer. Notre métier, c'est justement d'anticiper ça."