Patrice Evra (40 ans) va enfiler les gants de boxe. Après la sortie de son autobiographie I love this game en janvier dernier, l'ancien international français (81 sélections) va s'opposer au célèbre youtubeur aux 4,7 millions d'abonnés, Adam Saleh, le 30 avril prochain dans la mythique salle londonienne de l'O2 Arena.
Fédération Française de la Lose a écrit:Il y a quand même un juge qui a mis le Yoka Bakole à égalité. Les traditions de la boxe ne se perdent pas
Florian Gazan a écrit:Tony Surkota non ?
Samedi soir à Roland-Garros, Tony Yoka a une nouvelle fois déçu. Le Français s'est incliné aux points à l'unanimité des juges face au Belge Ryad Merhy.
Sur le court central Philippe-Chatrier, à Roland-Garros, théâtre de sa dernière victoire, il y a deux ans, le Français Tony Yoka a encaissé samedi soir sa troisième défaite de rang face au Belge Ryad Merhy, 31 ans comme lui, laissant planer de sérieux doutes sur la poursuite de sa carrière professionnelle.
Champion olympique en 2016, lors des Jeux Olympiques de Rio, Yoka (11 victoires, 3 défaites), était touché plusieurs fois par la droite du Belge, très solide sur ses appuis, dès la 4e reprise, et même s'il revenait un peu dans la partie lors des trois rounds suivants, il subissait à nouveau dans la 8e, ne parvenant pas à tenir son adversaire à distance, loin du niveau qui fut le sien il y a quelques années.
« Tu ne dois pas avoir de regrets, ni aujourd'hui ni demain, exhortait l'entraîneur du Français à la pause. Montre-moi que tu as été champion olympique ! » Mais le Belge Ryad Merhy (32 victoires, 2 défaites), pro depuis 2013, enlevait la victoire à l'unanimité des trois juges (96-94 à chaque fois), lui qui a longtemps évolué dans la catégorie inférieure des lourds-légers et disputait seulement son troisième combat chez les lourds. Plus grand que son adversaire belge, Yoka (20 cm et 6 kilos de plus) ne comprenait pas sa défaite alors qu'il a semblé sur la retenue tout au long des dix rounds.
C'est la troisième défaite du Français, après celles contre le Congolais Martin Bakole en mai 2022 puis celle du début 2023 contre Carlos Takam, 42 ans. Parti il y a quelques mois se relancer à Londres auprès d'un nouveau coach, Don Charles, 62 ans, qui a entraîné Anthony Joshua et Dereck Chisora. Sept ans après sa médaille d'or olympique, le rêve de carrière professionnelle de Tony Yoka en a forcément pris un coup ce samedi mais, juste après le combat, il estimait que ce n'était pas le moment pour parler de ça.
Fédération Française de la Lose a écrit:Oui bah la prochaine fois on lui donnera 2 rounds d'avance, vu que c'est à domicile.
Franchement ce genre de décla, c'est dur de défendre la boxe derrière.
Loin d’être donné favori face à Tony Yoka, le Bruxellois l’a surclassé, dominé et même humilié, samedi soir, à Roland-Garros. Il a pleinement saisi l’opportunité sportive et médiatique lui étant offerte par Canal + en laissant joliment sa carte de visite sur la scène internationale. Le voilà pleinement relancé…
En toute fin de journée, samedi, il n’y avait guère que Tony Yoka et son entraîneur qui disaient ne pas comprendre le verdict des juges en leur défaveur (un triple 94-96) dans la somptueuse enceinte de Roland-Garros que nombre de personnalités parisiennes avaient ralliée, comme l’acteur Gérard Lanvin, le publicitaire Jacques Séguéla ou encore la famille Belmondo.
Dans le cas du boxeur, on pouvait encore mettre cette mauvaise foi sur le compte d’un manque de lucidité sur fond d’immense tristesse après s’être fait humilier pour la troisième fois de rang à domicile, Martin Bakole et Carlos Takam l’ayant terrassé à Paris avant Ryad Merhy. Dans le cas de son coach, cela confinait à la malhonnêteté intellectuelle… D’ailleurs, juste derrière nous, l’ancien grand champion Brahim Asloum ne s’y est jamais trompé, se faisant sans concession en délivrant round après round des sentiments chiffrés défavorables à Yoka, qu’il soutenait pourtant vivement.
En fait, si scandale il y a eu, c’est bien dans le pointage, car beaucoup de journalistes et autres spécialistes du comptage, français et belges, avaient une carte de 92-98 (c’était notre cas), voire de 93-97. Car, non, contrairement à ce que le champion olympique de 2016 avançait, il ne suffit pas d’essayer de contrôler un combat et le paramètre de la distance avec son « jab » pour l’emporter, surtout quand cette technique est dans l’ensemble mal utilisée…
Le héros de la soirée, lui, sans oublier de remercier ses nombreux supporters ayant fait le déplacement, la jouait comme à son habitude modeste, calme et posé, comme il l’avait d’ailleurs encore fait avant le combat : « J’ai eu un peu de mal à trouver le rythme au début (NDLR : cela ne s’est pas vu du tout), mais j’ai fait le boulot, même si j’aurais pu faire encore mieux. J’essaierai d’être encore un meilleur poids lourd la prochaine fois… »
On sait que le Bruxellois a tendance à se montrer sévère avec lui-même. Mais en dominant outrageusement un garçon mesurant vingt centimètres de plus que lui, il a signé une entrée fracassante dans la catégorie des purs lourds, où l’on ne trouve guère de combattants d’aussi petite taille que la sienne (1m81). Qui plus est, en gardant vitesse, vivacité et explosivité en étant monté à 105 kilos pour la cause, il n’a pas impressionné que par sa puissance et sa précision.
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