La BD dans la BD, mise en abîme

[unrefractaire]

Message précédent :

Voici une "BD dans la BD" et une "mise en abyme".
C'est une courte histoire de Kim Deitch parue dans en 1976 dans SURPRISE (le petit magazine de Wilhem qui a eu une brève existence).
En 2 mots, c'est l'histoire d'un auteur de BD qui se fait assassiner par son père (qui se transforme en monstre). Après cela, le père se penche sur la table, et découvre sur la planche que dessinait son fils le meurtre qu'il vient de commettre.


Cela vous plait-il ?

Oui ! J'adore Kim Deitch dont quasi rien n'est traduit en français (j'ai réussi à acheter pas mal de ses albums en VO et c'est quand même plus satisfaisant que des traductions charcutées ou approximatives)...
Le fichier joint n'est plus lisible semble-t-il...

Je propose avec le lien ci-dessous une histoire de Wally Wood, parue dans Creepy #9 (traduite dans l'anthologie de Delirium): la mise en abyme qui met en scène le burn-out du travailleur exploité ! Ou comment aborder un thème social sous la forme de l'entertainment !

http://creatfeatforever.blogspot.fr/201 ... orked.html

Il y a aussi cette couverture (par Peter Poplaski) du premier numéro de Comix Book, anthologie de comix underground édité par Dennis Kitchen et publié par Marvel Comics sous l'égide de Stan Lee... La cover est un programme en elle-même...


On retrouve une nouvelle version de la cover dans l'édition française de l'intégrale des 5 numéros:

[the frog]

Dans le dernier Jazz Maynard, Live in Barcelona, les noms des morceaux enregistres par le trompettiste sont les noms des titres des albums de la serie mais en anglais, jazz oblige.

[Monsieur Jean]

Dans le dernier Jazz Maynard, Live in Barcelona, les noms des morceaux enregistres par le trompettiste sont les noms des titres des albums de la serie mais en anglais, jazz oblige.

Tiens donc, c'est intéressant.

[Cabarezalonzo]

Une excellente mise en abîme signée Yann et Berthet.

Dans les premiers volumes de leur série Pin-up (le premier cycle, celui de la Guerre du Pacifique, soient les tomes 1, 2 et 3), les savoureux strips décalés en noir et blanc intitulés Poison Ivy (qui donneront d'ailleurs lieu à une mini-série du même nom par les mêmes auteurs) sont une BD dans la BD et il s'agit, mais nombreux sont ceux à le savoir, un pastiche de la fameuse série Male Call de Milton Caniff, produite par ce dernier uniquement pour les forces armées de l'Oncle Sam pour soutenir le moral des troupes.
Les strips de Poison Ivy constituent autant de gags autonomes pouvant se lire indépendamment du récit principal de la BD.








Le modèle