[PREVIEW] L'homme sans talent (Yoshiharu Tsuge)

[onehmouninehl]

Message précédent :
D'un autre côté, il faut voir les avis de la personne qui a rédigé la fiche. On aurait pu, au vu de ses précédents avis, lu dire de ne pas lire ce livre. Elle est très "premier degré".

[Bolt]

Carrément.

Franchement, quelle est objectif de publier cette critique ? De descendre gratuitement le bouquin ? Enfin ce n'est pas la première fois que je lis un truc à côté de la plaque sur leur site.

Déjà si certains trouvent les critiques BDGest sont parfois indigentes, il ne faut pas lire celles de PlaneteBD.

[AstroNimes]

Effectivement c'est violent, mais quelquefois on peut voir/lire une oeuvre sans connaître le contexte et passer à côté du propos et je pense clairement qu'elle a lu L'homme sans Talent comme un One peace n°345.

Il manque clairement le travail de recherche (le minimum) avant de critiquer cette oeuvre, mais c'est un peu monnaie courante sur le web...

[Pouffy]

Carrément.

Franchement, quelle est objectif de publier cette critique ? De descendre gratuitement le bouquin ? Enfin ce n'est pas la première fois que je lis un truc à côté de la plaque sur leur site.

Déjà si certains trouvent les critiques BDGest sont parfois indigentes, il ne faut pas lire celles de PlaneteBD.

Il n'y a pas de quoi crier au scandale... l'homme sans talent c'est quand même particulier comme approche. Elle l'a lu, elle ne l'a pas aimé et elle l'écrit. Bref pas de quoi s'en offusquer.
Je suis le premier à trouver les critiques BDGest beaucoup trop complaisantes.

[Bolt]

Carrément.

Franchement, quelle est objectif de publier cette critique ? De descendre gratuitement le bouquin ? Enfin ce n'est pas la première fois que je lis un truc à côté de la plaque sur leur site.

Déjà si certains trouvent les critiques BDGest sont parfois indigentes, il ne faut pas lire celles de PlaneteBD.

Il n'y a pas de quoi crier au scandale... l'homme sans talent c'est quand même particulier comme approche. Elle l'a lu, elle ne l'a pas aimé et elle l'écrit. Bref pas de quoi s'en offusquer.
Je suis le premier à trouver les critiques BDGest beaucoup trop complaisantes.

Désolé des mots employés, il n'y a aucune colère derrière, on ne parle que de BD, hein !
C'est juste que la personne s'est engagée à écrire une critique sans en aucune clé de compréhension, et qu'un site qui a une structure rédactionnelle (chroniqueurs à priori chapeautés par plusieurs redac' chefs), la publie sans sourciller.

[onehmouninehl]

Je me demande quelle tête a fait la rédactrice de la chronique quand elle a appris qu'il y avait une expo Tsuge à Angoulême !
Plutôt du genre

ils sont fous ces gaulois

ou

J'ai raté quelque chose ?

[Pouffy]

Désolé des mots employés, il n'y a aucune colère derrière, on ne parle que de BD, hein !
C'est juste que la personne s'est engagée à écrire une critique sans en aucune clé de compréhension, et qu'un site qui a une structure rédactionnelle (chroniqueurs à priori chapeautés par plusieurs redac' chefs), la publie sans sourciller.

Tout dépend de la ligne éditoriale... beaucoup de chroniqueurs (et pas que dans la BD) te diront qu'à partir du moment où il faut des clefs de compréhension externe à l’œuvre, c'est qu'elle est mal foutu. Pour avoir défendu Unlock Young Men pendant un club lecture, oui j'ai suscité de l'intérêt pour l'oeuvre de la part de lecteurs qu'elle avait laissé sur le carreau... mais j'ai bien du admettre que certes il y avait un gap de culture du fait que nous en sommes pas japonnais... mais aussi que l'auteur n'aidait pas.

C'est tout la difficulté d'obliger une implication de lecteur tout en réussissant une immersion sans trop de difficulté.

Pour moi Angoulême c'est comme Cannes en cinéma ou une partie de la prog du Hellfest (en metal)... il y a des trucs conceptuels, où l'auteur c'est réellement livré... est ce que ça en fait pour autant une oeuvre accessible.

Si pour PlaneteBD la ligne éditoriale c'est le divertissement et le fluidité de lecture... il est clair que l'homme sans talent est hors spectre.

Autre point difficile à mesurer c'est la culture du lecteur et sa prise en compte de l'art qu'il appréhende. Là c'est encore un autre sujet.

Pour moi le pire sur BDGest c'est qu'à faire des moyennes d'étoiles... grosso modo 90% des BDs ont 3.5/5 étoiles... et donc il est impossible de faire des choix de lecture. Il reste les coups de coeur, qui n'ont pas forcément plus d'étoiles d'ailleurs... mais qui relève de l'appréciation d'un chroniqueur... dont les goût ne sont pas forcément les miens. Donc sortie de la critique technique (maîtrise des perspectives, des ellipses, de la narration, des couleurs... etc...), il en reste un point de vu perso... et là c'est le grand écart.

[Olaf Le Bou]

Il reste les coups de coeur, qui n'ont pas forcément plus d'étoiles d'ailleurs... mais qui relève de l'appréciation d'un chroniqueur...

les coups de coeur sont décernés lorsque au moins 3 chroniqueurs ont mis une note d'au moins 8/10, ce qui implique un certain consensus autour de la qualité du bouquin.

[Bolt]

Désolé des mots employés, il n'y a aucune colère derrière, on ne parle que de BD, hein !
C'est juste que la personne s'est engagée à écrire une critique sans en aucune clé de compréhension, et qu'un site qui a une structure rédactionnelle (chroniqueurs à priori chapeautés par plusieurs redac' chefs), la publie sans sourciller.

Tout dépend de la ligne éditoriale... beaucoup de chroniqueurs (et pas que dans la BD) te diront qu'à partir du moment où il faut des clefs de compréhension externe à l’œuvre, c'est qu'elle est mal foutu. Pour avoir défendu Unlock Young Men pendant un club lecture, oui j'ai suscité de l'intérêt pour l'oeuvre de la part de lecteurs qu'elle avait laissé sur le carreau... mais j'ai bien du admettre que certes il y avait un gap de culture du fait que nous en sommes pas japonnais... mais aussi que l'auteur n'aidait pas.

C'est tout la difficulté d'obliger une implication de lecteur tout en réussissant une immersion sans trop de difficulté.

Pour moi Angoulême c'est comme Cannes en cinéma ou une partie de la prog du Hellfest (en metal)... il y a des trucs conceptuels, où l'auteur c'est réellement livré... est ce que ça en fait pour autant une oeuvre accessible.

Si pour PlaneteBD la ligne éditoriale c'est le divertissement et le fluidité de lecture... il est clair que l'homme sans talent est hors spectre.

Autre point difficile à mesurer c'est la culture du lecteur et sa prise en compte de l'art qu'il appréhende. Là c'est encore un autre sujet.

Pour moi le pire sur BDGest c'est qu'à faire des moyennes d'étoiles... grosso modo 90% des BDs ont 3.5/5 étoiles... et donc il est impossible de faire des choix de lecture. Il reste les coups de coeur, qui n'ont pas forcément plus d'étoiles d'ailleurs... mais qui relève de l'appréciation d'un chroniqueur... dont les goût ne sont pas forcément les miens. Donc sortie de la critique technique (maîtrise des perspectives, des ellipses, de la narration, des couleurs... etc...), il en reste un point de vu perso... et là c'est le grand écart.

J'entends bien ce que tu écris. Accessoirement, je conçois totalement que la BD en question n'entre pas dans les sensibilités de la chroniqueuse. Mais tu imagines bien que je reste obtus sur sa démarche, qui tend également à un remplissage à outrance du contenu de leur site, un espèce de "reader's digest database".

Je ne démords pas qu'une BD (ou autre medium), aussi ingénieuse, amusante ou risible soit-elle considérée, est à mon sens une passerelle, une ouverture vers autre chose. Et la critique l'est également, amener le curieux d'un point A vers un point B, ce qui est toujours délicat à produire car forcément le background des lecteurs (ou potentiels lecteurs) n'est pas uniforme. Et on risque là de toucher la question de l'éducation du lecteur.

Je ne connais pas le contexte de ta présentation de Unlucky Young Men, mais j'imagine bien que si tu n'as pas convaincu de faire acheter ou lire, tu as peut-être contribué à faire changer le regard sur celui-ci.
Et tenter de faire bouger la perception d'une oeuvre et d'un medium est quand même plus stimulant et gratifiant pour celui ou celle qui en parle comme celui ou celle qui écoute.

P.S.: le concept du Hellfest n'est pas de ratisser le plus large possible?

[corbulon]

Bon le Moyen-Age italien est toujours plus avancé que la start-up française :

[Gaston68]

Sujet interressant pour un auteur qui m'est inconnu...pour suivre de plus près...