de EYE OF DOOM » 27/05/2022 10:09
Message précédent :
J’ai terminé La plaine du Kanto.
Le manga est particulièrement mélancolique.
Apparemment largement bibliographie, on suit l’enfance et la jeunesse d’un jeune provincial Kinta qui suite au deces de son unique parent monte à Tokyo.
Le recit est porté par des personnages forts, peut etre plus que dans certains autres Kamimura. Au premier rang desquels cette fillette Ginko qui est en fait un garçon. Je trouve le traitement du theme de la transexualité assez audacieux pour l’epoque.
Suivent les personnages chaleureux du grand pere écrivain et de son ami peintre erotique specialisé dans le bondage, la femme de ce dernier, ex prostituée,…
C’est envers les jeunes femmes que Kamimura est le plus severe, comme souvent. Inconstantes, portees par leur passions, ou plutot leur pulsions, … nocives, malheureuses, le suicide semble leur seule issue.
Comme toujours le recit est parcemé de scenes de fesses(et autres), par toujours strictement necessaires, mais ca fait vendre et Kamimura excelle dans ce registre.
Tout au long des 3 tomes il y a deci dela des planches et compositions superbes.
On s’en une reelle emotion qui nous saisie dans ce recit. La fin est particulièrement poignante.
J’aimerais bien savoir si Kamimura a vraiment été élevé dans des conditions proches du recit. Pour cela il faudrait acceder à une traduction de l’ouvrage publié par Mandarake.
Vu d’ajourd’hui, je dirai que mon top 4 c’est, sans ordre:
Le club des divorcés
Le fleuve Shinano
La plaine du Kanto
Maria
Car je trouve dans ces titres, à la fois la sensibilité de Kamimura et des ses plus belles compositions.
Il faut que je relise Fleurs d’ombre.