yannzeman a écrit:Comme chaque auteur de BD, Graton y mettait forcément un peu de lui, dans cette saga familiale. 
Après, certains y verront des valeurs réactionnaires, et d'autres des valeurs à préserver (et qui reviennent à la mode, fatalement). On est nombreux à s'y être retrouvé.
Je regrette juste les propos sur Prost, qui me paraissent assez curieux, et il est dommage que le journaliste n'ait pas expliqué ces propos.
Je n'avais jamais pensé à Michel Vaillant comme BD-réak 

 , surtout qu'on voit les fistons en train de sécher la vaisselle 

  dans certains albums - alors qu'ils auraient dû jouer au frisbee avec Médor au jardin pour digérer 

 . 
Ceci dit, la saga familiale des Vaillant, c'est Mme Graton/Vandenbossche qui en faisait les grandes lignes (comme dans Les Labourdet) et à mon avis, des trucs comme Route De Nuit, KM357, Retour de SW et Cauchemar , c'était elle au scénar, même si pas créditée. J'imagine facilement la Francine s'éclater en créant l' irascible Betty qui courre après Steve (et lui, fuyant) dans 5 Filles Dans La Course.  
 
 Vicomte64 a écrit:Mais bon, voir Michel désormais  courir contre Hamilton, après avoir vaincu Fangio, c'est trop pour moi. Comme Buck Danny qui vole encore à 90 ans, quoi ? Et ce n'est que l'opinion dun lecteur qui a découvert et apprécié Vaillant dans Tintin en 68 avec "Km 357"
... sauf qu'il ne s'agit pas d'Hamilton mais de Daniel Farid, un petit jeune issu de la banlieue marseillaise qui trouve un ascenseur social avec le sport, et que l'histoire ne ne passe pas du tout en f1 et que.... 
 il ne faut pas affirmer sans avoir lu, les amis  
 
 pour le reste je suis plutôt d'accord avec ce qui est dit, surtout concernant le passage des 62 pages aux 44.
 
Et pourtant, je me demande si la promo de l'album ne nous aiguillait pas vers Hamilton pour vendre
Oui, pour les 64 ou 56, c'est clair que ce fut une adaptation difficile, mais la plus grande victime, c'était Jacques Martin. Le nombre d'histoire d'Alix se terminant "à la va-vite" est étourdissant
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)