Ah, une intéressante discussion qui avait échappé à mon radar, ça tombait juste après mon déménagement et je n'avais pas encore internet.
Chouette évocation que ces Mol & Dendur, Tartine Mariol, Den(n)is la malice (ou menace). Et remarques pertinentes sur les trocs divers ou le prêt entre camarades.
J'ai connu cela (et j'en suis ravi) essentiellement en colonies de vacances où nous partions pour un mois complet en totale immersion (certains gosses se tapaient deux mois consécutifs) ; aussi, avec nos moyens dérisoires, l'achat de ces fascicules bon marché et l'échange était le meilleur moyen de ne pas taper indéfiniment dans nos maigres "bibliothèques" ; Certaines de ces pratiques avaient aussi lieu dans les cours d'écoles, mais je pense que ça devait être plus courant en internat.
Certains dessinateurs en auraient remontré, question technique, à des "pros" d'aujourd'hui qu'on porte facilement au pinacle (il y a du fric à faire) mais qui polluent (à mes yeux) une partie de la production actuelle (en albums ou dans la presse).
Dans le genre BD populaire, je ne me souviens plus du nom de ces diablotins.
Je pense que l'auteur devait faire partie de "l'école de Rapallo" (Guido Scala, Franco Aloisi, Carlo Chendi (scénariste), etc...), un groupe de stakhanovistes réunis autour de Luciano Bottaro (le créateur du pirate Pepito) dont ils furent souvent les assistants et les suppléants.
Tartine Mariol : ici, un graphisme parfait !
Et une allure un peu inquiétante de sorcière (dans les planches ci-dessus) que certains préfèrent à cette autre physionomie de gentille et inoffensive mamie plus en rondeurs (pour moi, les deux ont leur charme) :
Franco Aloisi (proche de Bottaro)
(merci 2DG et, dans l'ordre, les heureux propriétaires des planches pour le partage.
)
Nicolino et Carmel (collection de Paolo56)
Il dottor Faust (collection de Juthisylv)
Bibi e Lia (collection du talentueux Luc Cornillon)
