Diddu a écrit:L'histoire de cette série ne semble pas avoir été un long fleuve tranquille.
On note d'ailleurs qu'elle manque de cohérence éditoriale.
Pas spécialement destinée à la publication en albums, cette série permettait justement à Pierre Culliford de faire travailler ses nombreux et parfois éphémères assistants collaborateurs sur du matériel essentiellement publié en fascicules hebdomadaires. Il y mettait bien sûr son nez, à défaut d'y laisser sa patte. C'était bénéf pour tout le monde. Les jeunes auteurs (Derib, Wasterlain, Leloup, etc... seront aussi scénaristes lorsqu'ils voleront de leurs propres ailes) progressaient tout en étant rémunérés, et Peyo disposait d'un vivier pour ses séries principales (débouchant sur des albums où son empreinte était indéniable, même s'il avait peu tenu les pinceaux) et secondaires. Et c'était tout bon pour l'éditeur (ou les éditeurs) qui ont toujours besoin d'alimenter leurs journaux. Avec Peyo, Franquin, Jijé, ils étaient en confiance et prenaient les yeux fermés.Diddu a écrit:S'agit-il seulement d'une série de Peyo ?
Il y a une multiplicité d'auteurs ayant travaillé dessus de ce que je comprends.
friks a écrit:Je n'ai plus eu de nelles des Éditions de l'Élan, mais les albums de la Porte Dorée ont l'air de bonne facture (du moins les qques planches visibles grâce à Akosh).
Jo-El-Azara a écrit:Will venait aussi de commencer la série “Jacky et Célestin” avec Peyo (le créateur des “Schtroumpfs”), dans Le Soir illustré (3), et c’est ainsi que je l’ai secondé, et ensuite dessiné seul à partir de la page 18, l’épisode “La Ceinture noire” écrit par Peyo, en 1961 et 1962.
Après, j’ai travaillé sur deux autres histoires de cette BD (“Un biniou jouera ce soir” et “Et que ça saute !” sur scénarios de Vicq), jusqu’en l963, avant que François Walthéry — puis Francis — ne prenne ma suite. »
C'est en effet le cas des roudouillards Tif et Tondu (pas ceux de Fernand Dineur, quoique...) de Will avec Rosy, Tillieux ou Desberg au scénar. Ils sont très souvent en villégiature, et ne comptent pas le fric qu'ils laissent dans les auberges, tavernes et autres restaurants.friks a écrit:Si la profession n'est pas évoquée, comme je le pense, cela participe un peu au charme désuet de l'oeuvre. A l'époque, les héros de bd étaient soit reporters, soit sybarites patentés...
friks a écrit:Si la profession n'est pas évoquée, comme je le pense, cela participe un peu au charme désuet de l'oeuvre. A l'époque, les héros de bd étaient soit reporters, soit sybarites patentés...
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